Je vous raconte la matinée du samedi 13 novembre ou la section « courir » de Mionnay c’est donnée rendez-vous à 9h00 sur la place du village.

Nous partons cette fois-ci pour « le cross du Cœur » organisé à St André-de-Corcy. Nous allons nous dépenser pour une bonne cause. Apporter un soutien financier au profit des enfants hospitalisés afin de contribuer à leur apporter un peu de joie.

Nous étions 19 participants, participantes dont 3 enfants (certains étaient venus en famille):

– Chez les filles : Laurette – Corinne – Martine – Catherine – Isabelle – Patricia et sa fille Aline ( 7 ans), son mari Michel venu pour nous encourager – Elodie et sa fille Mathilde (7ans) – Géraldine et son fils Mathéo (8 ans)

– Chez les garçons : Didier – Laurent – Bertrand – Daniel – Fabrice – Serge – Jacques.

Comme d’habitude, nous étions tous en super forme ! ……  On sort de son univers ordinaire pour entrer dans celui du sportif, se dépasser, donner de soi avec les autres.

Après notre inscription sans tarification, on remet notre don. Nous voilà, avec notre dossard et nos épingles à nourrice, on l’accroche sans se piquer et il ne nous reste plus qu’à rejoindre le départ.

Nous voilà parti pour une ronde infernale sur un circuit de 1000 mètres même un peu plus « y paraît », à dit le coach.

Pas de difficulté particulière, à part une petite grimpette en fin de circuit avec la petite descente qui suit. Il fallait compter sur un terrain assez «  gadouilleux »et collant mais quel bonheur de courir avec un ciel bleu et le soleil qui réchauffe l’atmosphère comme une matinée printanière.

Une fois n’est pas coutume, chacun choisi le moment de son départ, cela permet aux parents d’accompagner les enfants sur leur parcours et d’enchainer ensuite leur circuit.

Pas de kilomètre imposé, on parcourt ce que l’on veut, pas de chrono à suivre, chaque tour est poinçonné pour comptabiliser des milliers de mètres à l’arrivée, le pied j’ vous dis ! ….. Il faut tout de même faire attention où l’on pose les baskets car les chevilles se vrillent assez facilement sur cette pâture transformée en circuit. Allez, premier tour, on s’échauffe, on discute un peu. Ensuite l’affaire devient sérieuse et  progressivement, les filles emmitouflées se déshabillent, il fait chaud, trop chaud, elles se retrouvent en petites manches. Les garçons eux, ils ont jamais froid alors ils ne se déshabillent jamais.

Les corps se chauffent, les jambes sont plus lourdes au fil des tours avec la boue qui s’agglutine sous les pieds et que l’on traine comme un boulet. Bon ! Ce n’est pas le bagne mais quand même … Nous aplatissons les taupinières au fur et à mesure de nos passages, les taupes ne sont pas à la fête ce jour là….

On tourne, on tourne, la routine prend le dessus, heureusement on se  rattrape, ce qui permet d’échanger : quelques mots d’encouragement, un sourire crispé ou détendu selon la forme de l’instant,

Les supporters nous soutiennent à chaque tour avec des : « encore, allez, c’est bien, bravo » !

Alors, on continue et l’on fait des ronds; les plus petits c’est à dire les enfants, font des ronds de 400m, voire plus. Les grands font des ronds plus longtemps, pour certain jusqu’à 21000 m et pour les autres en fonction de leur capacité et leur envie.

Petit à petit le corps fatigue et décline, le mental avec et l’on décide lorsque le tour s’achève de stopper là.

On est vidé, on transpire pour les filles ; on racle, on crache en plus pour les garçons ; mais tous nous savourons le bien-être de l’effort terminé.

Le naturel revient au galop, on  se dirige vers le ravitaillement. On s’hydrate, on s’alimente, que de bonnes choses, des gâteries qui font reprendre des forces.

Ensuite, on échange nos appréciations, on s’étire au soleil pour détendre les muscles, on est bien, dans l’attente des derniers qui sur la piste terminent leur ronde infernale.

Cette année St André aura doublé avec notre modeste participation le nombre de mètres parcourus ainsi que la somme recueillie pour cette bonne cause.

Brigitte