La SaintéLyon

La  SaintéLyon beaucoup en ont rêvé. Et bien, quelques uns d’entre nous l’on  fait. Encore une épreuve au palmarès de la section.

Tahar et Armand l’on faite en solo (68km) ;   Didier  Masson en relais 2 (38km) ; Chantal, Agnès et Myriam de Neyron en relais 3 (27, 18 et 23km) et pour finir Franck, Patricia, moi même et Jacques (c’était une première) en relais 4 mixte (15, 12, 18 et 23km)

Cette course en relais non prévue initialement à notre programme s’est montée à la dernière minute suite à disponibilité de nouvelles places. C’est de cette expérience dont je vais vous parler.

Une  fois  n’est  pas  coutume  ce  n’est  pas au petit matin que nous quittons Mionnay mais à 17:30 et au bout d’une heure nous sommes déjà …  de retour ! En effet Patricia a oublié ses chaussures, ce sont des choses qui arrivent, et il valait mieux les avoir pour affronter le parcours dans des conditions climatiques un peu délicates.

En  effet  il  a neigé toute la semaine, le froid est présent (-5°) au départ et malgré des inquiétudes (ou des espoirs pour certains) la course aura bien lieu et elle a eu lieu.

Arrivés  assez  tôt  dans  la soirée au parc des expos de Saint-Étienne, nous  retirons  nos dossards et emmagasinons quelques sucres lents à la  pasta  party, mais après ? il n’est pas encore 21h et le départ de Franck, premier relais, n’est prévu qu’à 2h du matin. Alors une seule chose à faire, comme nous n’avons pas de jeu de carte, c’est dormir ou du moins essayer de se reposer.

Nous nous allongeons sur des couvertures à même le sol et grapillons quelques minutes de sommeil, pas facile avec la sono et les courants d’air. Les halles se remplissent des 11500 coureurs et se transforment en gigantesque camping de fortune.

Petite photo avec notre « star » : Cathy Dubois, enfant de Mionnay bien  connue du monde des raids extrêmes qui ne manque pas d’encourager tous les participants, sympa.

00:30 il est temps pour Patricia et Jacques de rejoindre en voiture l’arrivée du 1er relais. Entre les acheminements en voiture et en bus, transbahutage des affaires de rechange, le relais 4 est logistiquement le plus compliqué, et il a fallu faire un schéma et des check-lists pour tout organiser !

02:00 après un échauffement collectif départ des relais, toutes frontales allumées ! Instant magique qui sera repris par toutes les chaines télé !

Et c’est  parti pour Franck et 15 km. 02h15 je pars en bus pour Saint-Catherine et j’ai la chance de voir les fameux serpents de frontales accrochés aux mont du Lyonnais !

Par portable nous apprenons que les conditions de course sont très bonnes, neige tassée, pas trop froid, ça se radoucit, mais ça ne vas pas durer. Bon temps donc sur ce premier relais et Patricia part pour passer le point culminant du parcours.

Je suis déjà à Sainte-Catherine et j’en profite pour prendre du repos dans le bus, encore  une  grosse  heure  de grappillée c’est déjà ça.

Au passage de relais  Patricia m’informe que la dernière descente était très difficile car gelée.

Le début de mon relais est correct, bonne côte prévue au road book et premières descentes piégeuses. Les coureurs et marcheurs sont à l’arrêt, on glisse sur les fesses, on s’accroche aux branches et ça tombe de partout.

La neige tassée par des milliers de pas et le froid ont transformé les chemins en patinoire, que ce soit en côte ou en descente pas de répit, seules quelles trop rares portions de  plat et de route permettent de se reprendre tout en restant vigilant. C’est usant pour les nerfs.

L’inquiétude grandit au relais suivant car ces mauvaises conditions sont arrivées aux oreilles. Et comme prévu par Jacques (trop fort) ce 3ème relais était l’incertitude ça passe ou ça casse, pas de chance c’était la 2eme option !

J’arrive enfin au bout de 2h04 et 18,3 km (au  lieu  des  16 annoncés) et jacques s’élance.

Le jour pointe et en même temps le  vent de lève, fort. Nous partons avec Franck de Soucieu-en-Jarrest par -5° et nous nous retrouvons à Lyon où il fait 4°. Nous croisons des coureurs sur le pont Pasteur luttant vaille que vaille contre Eole.

Nous retrouvons Patricia au palais des sports de Gerland qu’elle a regagné en bus, et nous attendons Jacques. Les coureurs arrivent exténués sur la ligne d’arrivée au son de musiques brésiliennes.

Enfin, après  un  peu d’inquiétude de notre part, notre coach fait son entrée, comme une flèche. Et même motif même punition pour lui aussi le relais a été dur, entre verglas, vent, centaines de retardataires à doubler et ces fameux bâtons de marche exceptionnellement autorisés mais tellement dangereux. Nous terminons notre course en moins de 7h à 10 km/h de moyenne.

Saluons tous ceux qui en relais ou plus particulièrement en solo ont réussi à terminer l’épreuve, ils ont bien mérité le terme de Finisher !

Côté sociétaires de l’ASCM aucun  abandon, les  10  inscrits de notre section ont terminé, bravo à tous.

Nul  doute  que  l’an  prochain  d’autres  s’attaqueront à cette épreuve, vraiment mythique, qui devrait être l’objectif pour beaucoup de la nouvelle saison.

Pour cette année on arrête là, à moins que Jacques nous trouve encore une course de derrière les fagots …

Didier

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