SATHOVERTE – 01/05/2011

Ce fut sous un beau soleil matinal de ce 1er mai 2011 et dès 8h00, au départ de Mionnay, que les 11 participants à cette course se sont rendus à Sathonay Camp. Nous fûmes rejoints par Quentin, inscrit à la course pour enfants,  accompagné de sa maman Corinne. Ne pas oublier, nos admiratrices et photographes, Laurette, Elodie accompagnée de ses 2 filles, qui cette année avaient décidé de jouer ce rôle, et,  de venir soutenir leurs époux et les autres.

Mais, cette année, Vengeance,  Bertrand et moi-même avons pu participer à cette course puisque l’année dernière, nous étions contraints au repos, et, très frustrés.

Edith, un peu récalcitrante (mauvais souvenir de sa 1ère course), angoissée par la crainte d’une nouvelle chute a fini par rejoindre le groupe. Tout s’est bien passé pour elle, et pour tous les autres.

Ce fut, pour elle et moi, la découverte de cette course.

Pendant la 1ère moitié de la course, j’ai couru au côté de Serge G., qui lui n’avait pas oublié de mettre son chrono en route (que je suis étourdie ……..), nous avons souffert ensemble pour atteindre le sommet, quelle longue ……… ascension. Comme à mon habitude, me retrouvant sans compagnon, j’ai échangé quelques mots avec  d’autres coureurs et coureuses dont une qui m’a aimablement proposé à boire, et, j’ai accepté avec plaisir. Un seul ravitaillement par ce temps chaud et sec, c’était un peu juste.

La dernière partie de la course m’a paru longue et plus difficile, le passage dans les bois, où il faisait un peu moins chaud, mais,  il fallait sauter des petits ravins, passer des chemins étroits, monter et descendre (avec ou sans corde, un seul n’a pas vu la corde tellement il allait vite, qui était-ce ?) presque à quatre pattes tellement les pentes étaient raides. Et, un galant jeune homme bien musclé,  (j’étais en confiance), et, donc, je n’ai pas hésité à descendre rapidement, m’a réceptionné au bas d’une de ces descentes.

Didier M., faisant partie de la sécurité,  nous a tous soutenus lors de notre passage près de lui.

Mais ma dernière descente avant l’arrivée fut freinée par la prise soudaine de crampes à chaque mollet (Serge G.  aussi  a été atteint). Arrêt pour s’étirer, marche obligatoire, et, crainte lors de la dernière montée avant l’arrivée. Didier P. m’a accompagnée pour parcourir les derniers mètres, m’a motivée, et, j’ai fini la course sur un bon rythme.

Et, après une douche revigorante car froide surtout chez les dames,  nous avons tous partagé, un apéro, et,  le repas festif préparés par les organisateurs.

2 podiums, Quentin et Jacques.

Patricia B.

La Satho verte, ou « le trail est un sport complet »

Ce jour là nous étions onze valeureux (quoique?) prêts à en découdre avec les chemins vallonnés de Sathonay.

Par un temps superbe, presque trop chaud pour un tel exercice, voici donc la troupe partie porter les couleurs de l’ASCM sur les cimes lyonnaises (bon, 350 m de dénivellé c’est pas non plus l’Himalaya, hein?).

Au menu, saut d’obstacles, franchissement de rivière (à sec et sans canoë, donc épreuve de saut en longueur), slalom entre les arbres (skis non fournis), et même escalade (à la corde) dans les passages les plus pentus.

Une heure et quelques dizaines de minutes plus tard, (l’exception Jacques confirmant la règle), voici le bouquet final, la dernière côte dont on ne se lasse pas, ‘casse guibole’ juste comme il faut… Alors on marche en soufflant, jusqu’à ce que la douce voix de notre coach résonne dans vos oreilles « Trottine » , vous suggère Jacques, « Trottine » (mais c’est qu’il insiste!), « ce sera plus facile pour repartir en haut de la côte », oui bon quoi mille excuses, on fait c’qu’on peut hein? Mais bon, c’est le boss, alors on opine et on s’exécute en maugréant, et miracle, c’est qu’il a raison le bougre, arrivé sur le plat, on se sent repousser des ailes, pour un peu on prendrait son envol si on avait un parapente! (OK j’exagère, si peu, si peu….)

Et pour terminer une séance d’apéro / abdominaux (si Jacques je te jure, le petit vin blanc il a eu le même effet sur mes abdominaux que ton programme d’étirements, je l’ai senti passer pareil), avant un repas convivial, où chacun compte ses douleurs, ampoules, et autres blessures de guerre, qu’on relatera avec fierté à nos petits enfants pendant la trêve hivernale, en se remémorant ses résultats et refaisant sa course mentalement (ça compte comme exercice de récupération?)…

Z’oserez pas dire que le trail, c’est pas un sport complet?

Fabrice

le classement


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