J’ai enregistré ma première course le 9 septembre, soir de mon 1er entraînement avec la Co, qui m’a dit alors : « Virgi, faut qu’on fasse le jogg’iles, le 10 km, tu verras c’est facile »… c’est ça !!!
Je savais vaguement ce qu’était le jogg’iles (tu cours sur des iles, ou presque !) mais quand j’ai compté combien il me restait de séances du lundi avant le 17/11, ça faisait tout de même pas lourd pour assurer 10km, même si c’est juste un jogging de bourgeois comme nous l’a fait remarquer Jacques, notre maître à tous.
Samedi soir, histoire de me conseiller, Gégé m’a laissé un message que je n’ai d’ailleurs lu que dimanche matin : « attention la diététique pour demain : poulet, pâtes et pas d’amour ». Pour ne rien avoir respecté ou presque (je vous laisse chercher à quoi correspond mon « presque »), ça s’annonçait difficile… et ça l’a été. Pas du genre insupportable mais quand même un peu traumatisant, surtout moralement quand tous vous doublent, des jeunes, des vieux, des gros, des minces…
Et puis il y a tout de même des petits bonheurs pendant qu’on en bave : voir qu’on a « déjà » fait la moitié du chemin alors qu’on pense n’en avoir fait qu’un ¼, les « Allez Mionnay » trop chaleureux qui nous rappelle le pays d’où on vient, enfin doubler deux ou trois paires de grosses fesses parce qu’on se déchire à l’arrivée en se rappelant le fractionné que nous a inculqué notre maître à tous.
10 pauv’chtits km… qu’est-ce que c’est dans une vie ? Tout dépend bien sûr de votre vitesse. Et c’est là que ça devient flippant, parce que quand je compare l’allure de certains lapins du club avec la mienne, je me dis « ma fille, y’a du boulot et encore des heures à transpirer si tu veux rejoindre le groupe 2 ! »
En même temps, pourquoi vouloir rejoindre le groupe 2 ? quand on a une super coach comme la Co qui vous encourage pendant les 10 bornes : « C’est bon ça ! Allez mon Pierrot, allez ma Virge, on est bien là ! » et qui vous laisse passer devant elle sur la ligne d’arrivée ! Pas possible, je reste dans le groupe 1 !
A la sortie du Joggiles, ça racolait fort pour vendre du coaching sur mesure. Même pas pris le flyer ! Nous avons assurément ce qui se fait de mieux avec la Co et Maître Jacques.
Virgi, le 19/11/2013, bien courbaturée mais prête pour la prochaine
Tu n’avais pas besoin de signer, je t’avais reconnu : le franc-parler de la Virg ! … car oui : les « grosses fesses » qui nous doublent, nous l’avons toutes (mal) vécues, mais jamais écrit !!! Malgré tout, on y retourne… vivement la prochaine course !
Merci ma virg pour ton témoignage, c’est super sympa.
Ton article est super, ça y est on peut le dire, t’es une wineuse.
Bises