Le 1er week-end de Juillet, la section Courir-Marcher de l’ASCM organisait une sortie familiale de fin d’année dans le massif du Pilat, près de St Etienne.
Le programme ‘multicartes’ était conçu pour un large public, les adhérents de la section bien sûr, mais aussi les accompagnants et les enfants.
Accueil le vendredi soir dans un vaste centre d’hébergement, idéalement situé au sommet d’un col au cœur du Pilat (à 1200m, pas moins). On se prend au jeu des souvenirs des jolies colonies de vacances, et de son cortège de farces et anecdotes : lits en portefeuille (certains ont testé), bataille de polochons, paris sur les ronfleurs… Heureusement, personne n’a fini attaché nu au soleil barbouillé de confiture !
Le lendemain matin, démarrage à 7h30 par un éveil musculaire : effectivement 200 m de dénivelé positif à jeun, ça réveille !
Après un petit-déjeuner revigorant, débute l’initiation à la course d’orientation, assurée par Michel, un ancien mionnezan, le parrain de Géraldine Devrieux. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il sait de quoi il parle car il est fraîchement retraité de sa fonction de Directeur Technique National de la discipline !! Avec lui et les jeunes du club local de Péloussin, la découverte de cette spécialité devient un jeu d’enfant, …. Moyennant de comprendre la riche symbolique des cartes, qui répertorient de façon particulièrement exhaustive les moindres bosses sur le terrain.
Nous aurons l’occasion de la pratiquer trois fois dans la journée, avec des difficultés croissantes. L’après-midi, en binôme ou trinôme, munis d’une grande carte et d’une boussole, chaque équipe s’essaie sur le parcours qui lui sied, par difficulté croissante : vert, bleu, rouge, ou même noir pour Jacques (où l’on découvre au passage qu’il est très loin d’être novice sur la discipline). Après les balises temporaires du matin, le but est cette fois de chercher des balises permanentes, petits poteaux de bois munis d’une perforatrice avec un code unique, pas de place pour la triche ! Elles sont parfois si bien cachées… qu’elles furent introuvables.
Cela n’empêcha pas chaque équipe de se prendre au jeu, des retardataires aux coureurs contre la montre. Jacques fait office de voiture balai et ramène trois ados égarés. D’autres finissent au sprint avant l’heure fatidique, pendant que des familles se laissent porter au rythme des jeunes enfants.
Puis retour en salle pour un débriefing arrosé à la bière, dont la fraîcheur fait l’unanimité, car nous eûmes tous le temps de transpirer !
Le repas du soir, une nouvelle fois copieux, justifiera d’une balade digestive nocturne, d’autant plus agréable que les moustiques ont oublié de s’inviter.
Selon la fatigue et les opportunités, la soirée se termine par une partie de carte endiablée ou un sommeil de bébé. Pour certains elle fut placée sous le signe du quiproquo :
– Discussion entre pensionnaires de la chambre 101 : « c’est toi qui as les clés de la chambre » « ah non, je te les ai laissées »… la clé fut retrouvée avant que les préparatifs d’une nuit à la belle étoile ne soient trop avancés.
– Un inconnu rentre nuitamment dans la chambre de mionnezannes : « vous cherchez quoi ? » « ben, mon lit – ah je crois que j’ai dû me tromper de chambre »… voire même d’étage, en fait !
Le lendemain, nouvel éveil musculaire, pour les vrais courageux – ça trie. Puis on fait nos bagages pour partir quelques kms plus loin faire une balade sur les cimes du Pilat : Crêt de la Perdrix, le point culminant, et Crêt de l’Oeillon, un peu moins haut, mais un peu plus loin.
La balade sera suffisamment longue pour les plus petits, mais le jeu en vaut la chandelle : au sommet du Crêt de l’Oeillon, nous sommes récompensés par une vue exceptionnelle à 360°, du Jura au Mont Ventoux, pas moins, et jusqu’au Mont Blanc. Nous immortalisons l’instant par plusieurs photos de groupe, puis engageons le chemin du retour, avec un objectif principal : trouver un coin à pique-nique, car la faim commence à tirailler les estomacs, surtout les plus jeunes.
En savourant notre repas, nous saluons au passage les vététistes qui passent parfois à vive allure. Pour un peu, on se croirait sur la route du Tour de France ! Même l’apéritif ne manquera pas à l’appel (transporté par un non-buveur d’alcool !) .
Pendant que certains cueillent des myrtilles un peu acides, mais qui feront au final une bonne base de confiture, d’autres sont à deux doigts de se laisser aller à un somme sous des arbres très propices.
De retour aux voitures, nous prenons un dernier pot ensemble avant d’engager le chemin du retour vers Mionnay en milieu d’après-midi.
Miracle de la météo, moins d’une heure après être rentrés, la pluie arrive… mais elle nous aura épargnés tout au long de ce weekend très réussi, à renouveler absolument avec le plus grand nombre !
Fabrice M