Six mois déjà que je n’ai pas pu participer à une course, à cause de ces foutues vertèbres qui ont décidées de m’obliger à un repos forcé !
Donc, après des soins intensifs, c’est à dire ne plus courir et patienter, le dernier médecin rencontré me considère guéri après m’avoir redressé 2 vertèbres éprises de liberté, et me dit que je peux repartir courir sur les pistes et les chemins (à condition de ne pas commencer par un marathon !). Y’a pas de risques !
Après quelques séances de remise en train (Merci Brigitte, merci Corinne) et ne subissant pas de douleur nouvelle, je décide de reprendre la compétition. Voilà Jogg’iles qui pointe son nez au calendrier. Je décide de m’inscrire sur le 10 kms, pour une reprise ça suffira, même si l’an passé j’avais fait le 15.
Patatras, voilà un rhume qui s’infiltre dans ma santé : tant pis, j’y vais quand même.
Et le jour de la course arrive, un seul objectif : terminé en pas trop mauvais état. Arrivé sur place avec Martine, Jacques et Fabrice M, je les vois partir pour le 15 km. Voila les copines qui me rejoignent, Carole J, Élodie, Natalia, Isabelle K avec Étienne plus quelques unes de leurs filles qui vont s’inscrire sur le 5 ou le 1,6. Bon, je parle mais l’heure du départ arrive il est temps de se mettre en place.
C’est parti, je fais le premier km avec Natalia et ensuite, elles me doublent les unes après les autres. Je les laisse filer, je dois simplement terminer. C’est quand même dur car connaissant bien ce parcours que j’ai déjà fait une vingtaine de fois, j’ai des repère tous les km. Je constate que je n’avance pas vite. Le bout du lac, enfin 4 km de fait, j’attends le ravito que je sais être au 6ème km. Le voilà, et pour une fois je m’arrête et prends un verre de citron. Je repars en marchant sur 100 m, jette mon gobelet et reprends ma course, reste 4 km à faire, je souffle et je souffre. Arrive le dernier km enfin, je pense à la dernière cote, celle de l’arrivée et me motive pour ne pas la marcher. Ah, voilà Jacques et Fabrice qui m’encouragent pour les derniers 400 m j’en peux plus. Le virage avant la cote, et la cote sont avalés en courant, reste 100 m et voilà le portique d’arrivée : ouf, c’est fini !! Je regarde ma montre, 1 h 6 mn, ça me va. Je n’ai pas souffert de nouvelle douleur ni pendant, ni après la course. Par contre si pendant la course, je n’ai pas toussé, je me suis rattrapé après l’arrivée et pendant le trajet retour à Mionnay (Désolé pour Jacques et Fabrice qui ont subit çà).
J’ai retrouvé ce jour l’ambiance des courses et les collègues qui racontent leur course chacun à son tour : tout ce qui m’a manqué pendant ces 6 mois.
Amitié à tous et merci de vos encouragements.
Serge G