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Dans ma tête (Sur les pas de Tanguy)

Lundi 26 Août 2013, lendemain de course, et fin d’entraînement… « moi pendant 10 km, il se passe des tas de choses dans ma tête, je n’arrête pas de gamberger… « Et bien écrit-le, ça fera un article pour le site… mais, Jacques il va me falloir 10 pages… »

Bon ok, j’essaie…

Tanguy, c’est notre course de rentrée, et depuis quelques mois, Coco la « sous-coach » nous motive : « les filles, cette année, les 10 km de Tanguy, on les fait en moins d’une heure »… Pour les coureurs aguerris, c’est rien, mais pour nous, c’est plus compliqué… mais c’est notre objectif, on l’a donc préparé au mieux, le plus sérieusement possible…

Dimanche 25 Août, 9h30, sur la ligne de départ, Coco, Valérie, Edith et moi parmi les 28 coureurs de l’ASC Mionnay et les 280 autres participants… Top Départ…

C’est parti, sur un rythme soutenu mais soutenable, sous les ordres de Corinne qui gère la montre. Premier kilomètre avalé, je sens derrière moi quelqu’un dans mon allure, je me retourne, c’est Sylvie… on ne va plus se quitter…

4ème, 5ème kilomètre, je suis le rythme plutôt bien, des pensées positives dans la tête : je me vois à l’arrivée, objectif atteint, fêtant ça avec les copines du club… j’appréhende quand même la fin de course, je sais que ça va être dur.

Ravito, je boirais bien un peu, on prend un verre, on marche quelques mètres, on repart, et là je regrette : difficile de relancer et de se remettre dans le rythme. Corinne et Édith prennent quelques mètres, elles nous encouragent sans arrêt « allez les filles, on est dans les temps, continuez». Je m’accroche à la foulée de Sylvie, si elle n’était pas là, je lâcherai prise. Pourtant, elle me dit « heureusement que tu es là ! » : on est donc dans le même état !!! Et là, ça devient vraiment dur, les jambes font mal, et les pensées négatives envahissent ma tête, elles tournent en boucle : tant pis pour l’objectif, je lâche l’affaire, j’ai l’impression de faire du sur place, j’arrête la course à pied, ça me saoule, pourquoi je m’entête, je ne progresserai jamais…

Puis on aborde la dernière partie de course, nous revoilà sur la route, Sylvie me fait remarquer que ce n’est pas la plus rigolote, je suis d’accord, c’est interminable, faux-plat, ligne droite dont on ne voit pas la fin… mais il me semble que l’on retrouve un rythme, puis on aborde le 8ème kilomètre, Corinne et Édith nous ont lâché mais elles nous envoient Quentin, pour nous dire que c’est encore possible si on maintient ce rythme… je recommence à y croire un peu, je pense à Jacques qui nous dit qu’il faut se faire mal pour y arriver, qu’une fois terminé, je ne penserais plus aux douleurs… et puis voilà Fabrice (le mari de Sylvie, qui a franchit la ligne d’arrivée en 35’45… respect total !), il revient à notre rencontre, nous encourage, nous dit de baisser la tête face au vent. On se sent moins seule, pensées positives de nouveau, on ne va pas lâcher maintenant, on y est. Sylvie s’impatiente un peu, il est où le panneau du 9ème kilomètre ???

On s’accroche, ça y est je vois les premières habitations de Saint André et le fameux panneau 9km… et Bertrand qui arrivent avec mes garçons, « vous êtes dans les temps, foncez », « allez Maman ! », ils nous encouragent dans le dernier faux-plat « c’est la dernière difficulté, c’est fini là !!! », « je lis dans le regard de Mathéo et Lucas que je dois avoir une sale tête… »,  ils nous poussent jusqu’à la ligne d’arrivée…

Bertrand va voir le chrono : 59’29 !!! On est en dessous de l’heure, c’est symbolique, mais on a réussi, et c’est une bonne occasion de partager un verre, moment sympa pendant lequel tout le monde raconte sa course… juste avant de monter sur le podium avec tous les Mionnaisans pour recevoir la coupe du nombre, si chère à Jacques !

Voilà Jacques, tout ce qui se passe dans ma tête pendant la course !

Géraldine

Rando nocturne

Une nouvelle expérience pour la section courir et marcher : la randonnée de nuit.
15 Mionneyzans, marcheurs et coureurs, petits et grands se sont retrouvés à Saint-Germain de l’Arbresle pour une balade (rando) nocturne.
Brigitte et Jacques, Joëlle et Michel, Patricia et Michel, Serge, Babeth, Nadège, Ryan, Yanis, Anna et Tahar, Laurette et Didier. Voilà l’équipe de Mionnay présente parmi les quelques 270 participants pour les 8 ou 12km au programme.
A 21h30 toute la troupe s’élançait gentiment, très gentiment, derrière les guides. Plus qu’une randonnée c’était bien d’une balade dont il s’agissait, allure très tranquille et nombreux arrêts. Le temps était clair, veille de pleine lune, les frontales n’étaient pas indispensables. La température était très agréable, pour les moustiques aussi qui nous ont accompagné tout le long de cette manifestation
Au ravitaillement un constat, ça va trop doucement, et ça risque de nous faire rentrer très tard sur Mionnay. Au lieu de continuer sur le 12km comme prévu initialement, nous décidons donc de nous rabattre sur le petit parcours que nous terminons à une allure plus soutenue … au risque de perdre quelques éléments de la troupe qui nous rejoindrons un petit peu plus tard au repas copieux servi à l’issue. Retour à 2h du matin à Mionnay et au final une belle expérience et un bon moment de convivialité.

Didier

Mon marathon du Mont Blanc

A la différence du Marathon de Paris (fait un peu plus de 2 mois auparavant) ou le parcours est relativement plat. Le Marathon du Mont Blanc se court principalement sur des chemins et surtout en montagne avec un D+ de 2500 m environ pour un D- 1500 m.

La différence ne s’arrête pas là. Car même s’il s’agit de deux Marathons, distance de 42km…,

Il faut rajouter environ 18km pour le Mont Blanc au regard d’un dénivelé positif et de la difficulté classé par les connaisseurs de 0.  Ce qui porte la distance en équivalence sur plat à environ 60km pour le MMB et ça change tout.

Pourtant, pour ces deux épreuves, il faut à mon avis une préparation quasi identique, avec évidement des sorties, spécifiques et longues, sur terrains plutôt plat pour Paris et, très vallonné pour le Mont-Blanc principalement pour effectuer un travail musculaire au niveau des quadriceps et des ischio-jambier leur des montées mais surtout des descentes. Et s’adapter/comprendre ce type de terrains. C’est en tout cas ce que j’ai fait avec uniquement deux sorties au Mont d’Or, une raté d’environ 1h45 et une plutôt réussi de 2h40 !! Les deux avec Pascal, que j’aurai aimé avoir à mes coté. Ainsi que Raph, qui me disait leur de son premier périple en 2011 si ma mémoire est bonne : « Un être vous manque et la montagne est dépeuplé » c’est une phrase que j’ai retenu tellement affective et belle. Merci Raph, j’y ai pensé pendant ma traversé et à l’arrivée à Planparaz. Bise à Eve et aux enfants.

Petite précision tout de même quand à la préparation… . J’avais rencontré Luc, à la pasta party, un pur et costaud marathonien/coureur sur route qui me disait son appréhension pour cette course : « Pour moi, c’est l’inconnu ». Il est vrai que même avec un bon entrainement sur route, quelques sorties au Mont d’Or et un chrono de 2h56 sur Marathon, s’il vous plait et respect !! Cela ne suffit pas pour s’attaquer à ce genre de trail surtout lorsqu’il s’agit d’un premier coup. Mais je lui fais confiance, dès la prochaine course de Trail il va en surprendre plus d’un !! Et sera devant beaucoup.

Kilian, le gourou de la spécialité disait d’ailleurs que si des kenyans ou Ethiopiens venaient sur la distance ils souffriraient principalement au niveau puissance et musculaire car leurs fibres ne sont pas adapter pour… . A suivre car viendra le jour où cette adaptation arrivera. Il y a aussi, il ne faut pas l’oublier l’appât du gain… .

En 2011 je m’étais inscrit mais blessé j’ai donc déclaré forfait. Et j’ai raté ma sortie avec Raph.

En 2012 les inscriptions étaient closes au moment où j’avais décidé de le faire.

2013 fut donc la bonne année.

Au dire de certains éclaireurs, c’est une course d’une grande beauté lorsque le beau temps est présent. Et d’une grande difficulté sur la seconde partie du parcours, Pascal m’avait averti.

C’est pourquoi je suis partie relativement prudemment, bien que je ne sois pas un adepte des départs prudent. J’ai besoin de rapidement être dans la course.

La première partie du parcours est roulante et très agréable. On aperçoit le soleil se lever sur les différents cols et chaque traileurs essaye de trouver son rythme. J’ai un peu de mal car la veille je n’ai pas bien dormir, je suis venu en famille et après un scrabble avec les enfants je suis partie me coucher mais apparemment, eux, n’avaient pas envies. A environ 00h30 et différents aller-retour dans leur chambre le bruit a cesser. C’est pourquoi je manque un peu de nervosité et il me faudra bien les 10km et l’arrivée au premier ravito pour réellement rentrer dans la course. Manque de chance c’est à ce moment que les choses sérieuses commencent. Les premières petites difficultés à se présenter, est le col après le ravito de l’Argentière, Tré le Champ, puis le col des Montets.

La première réelle difficulté  est le col de Posettes mais très honnêtement je ne suis pas impressionné. Et j’arrive à courir sur la dernière partie pour atteindre l’Aiguillette des Posettes avec beaucoup de fraicheur. Mais ce n’est que le début… . Et j’en profite pour admirer ce paysage magnifique, je suis rejoint pas Sophie qui tout au long du parcours m’appellera Mr 5h30. Car depuis le départ je la suis et je sens qu’elle peut m’amener loin, je lui demande qu’elle temps elle veut faire et me répond timidement « on verra ». Alors, je plaisante avec elle et lui dit 5h30 me comblerai. C’est ainsi que je choisi de l’appeler Soph, en référence à notre Sophie de Mionnay, compagne de mon pote Stéphane. Puis David, s’arrêtera un moment avec moi, pas longtemps mais nous aurons vu ce panorama pour lequel nous sommes venu. Soph, elle ne s’est pas arrêter, elle était à fond dans le chrono et tant mieux car elle finira en 5h15… . Pour une SEF Bravo et respect du chrono Soph… .

J’ai son tel… . Pour ceux qui seraient intéressés par un entrainement hors stade… J

Nous entamons avec David la descente et en effet, la montée et surtout la descente interminable du Col des Posettes laissent des traces, pourtant ce n’est que lorsqu’on aborde la montée vers la Flégère que l’on comprend les efforts consentis car nous sommes à mi-parcours et le plus dur ou le plus amusant est à venir. Avec l’expérience, les trails sont à mon sens beaucoup gérables que les courses sur route.

C’est pourquoi la seul vrai difficulté sur trail est le travail d’adaptation musculaire effectué en montagne ou sur terrains très vallonnés avec des alternances course et randonnée… . Ce  que beaucoup maitrise d’ailleurs, la randonnée. Et comme pour un marathon sur route il faut travailler le seuil et le fractionné.

Sur route, tout va trop vite. Vous n’avez pas le temps gérer, de réfléchir, de reprendre un poil de lucidité. Sur Trail on peut par moment laisser le chrono ou l’objectif de cote et reprendre son souffle… . Et lorsqu’on est aux alentours du Mont Blanc on peut faire mieux, admirer ces paysages, ces panoramas et ce dire quelle chance on a d’être ici aujourd’hui… . Mais certains l’oubli trop souvent et le raconte dans des récits sans réellement avoir admiré cette beauté sauvage d’une extrême hostilité parfois. Ce qui peut engendrer par moment quelques frustrations par rapport au Chronos (sauf Soph). Mais, ici, dans la montagne il n’y a pas de Chronos, on ne triche pas avec elle. On peut avoir fait une préparation de feu, être au TOP. Si un maillon vient à manque à la chaine. C’est la désillusion, la catastrophe. Cela peut-être un manque de fraicheur, un excès de zèle, de la prétention, une surestimation de soi, un entrainement mal adapté, une alimentation plus que douteuse. Ou tout simple, un jour sans, ou tenter de battre un adversaire hors de portée… .

Avec Sophie juste derrière mais plus souvent devant les photos sont trompeuses.

Bref, à la différence de la course sur route, ici, la distance est souvent plus longue et le chemin qui reste à parcourir d’autant plus ardu.

Nous arrivons à Flègére et, à mon grand regret après un arrêt sur un banc ou nous admirons pour la seconde fois les paysages avec peut-être la lucidité en moins et donc beaucoup plus de plaisirs je repars sans David mais lui promet de l’attendre à l’arrivée. Il me dira plus tard avec beaucoup de tristesse « je n’aurai pas du te suivre » mais sera content car il finira en 5h45. Evidemment, les discussions à Plampraz prendront une tournure philosophique la bière aidant J

5km, avant l’arrivé, avec d’autres coureurs nous sommes victime de pierres, petites et grosses roches  qui tombent en amont de la montagne par chance le coureur me précédent m’avertit du danger, à quelques seconde près je me prenais une petite roche de plusieurs kilos qui me faisait basculer plus bas. C’est pourquoi je cris moi aussi sur les poursuivants pour les avertir du danger. Il n’y aura aucun blessé mais j’ai eu très très peur pour moi et pour les autres. Je disais en milieu de récit que la montagne peut-être très hostile pas uniquement en hiver ou par mauvais temps… .

L’arrivé, du tour de France 2013 sera donc inhumaine vers Planpraz mais magistral ou mon fils ainée, Yannisse, me rejoindra environ 3 km avant l’arrivée pour faire un bout de chemin avec moi et quel plaisir indescriptible que d’être accompagne ainsi par son fils ainée. Puis le cadet, Ryan, aux alentours du dernier kilo et enfin ma filles du haut de ces 9ans qui parcourra 500 mètres à fond et je finirai avec elle à l’arrivée.

D’autres Corcy Enduranciens avait fait le voyage Arnaud Gueripel sur le cross que j’ai salué, avec son ami ou une autre personne de Corcy (je m’en excuse si c’est le cas de ne pas citer le prénom) et dont le mauvais temps a malheureusement gâché ce beau trail et probablement l’ambiance.

Luc, que j’ai vu à la pasta, Pat et Laurent que je n’ai pas rencontrés du weekend. Nous serons donc 5 corcy enduranciens à avoir participé à cette édition. Je vous souhaite à tous, Corcy Endurance Club, Corcy Enduranciens mais aussi ASCM Mionnay et d’autres clubs et villages de  vivre un jour ce trail car si le beau temps est de la partie cela vaut le coup, vraiment le coup.

 Tahar

1921Classés:

186 Tahar ABERKANE 5h25’03″ 38ème V1H Toujours aussi impressionnant. Un très bon classement vu le niveau international de cette course. Première édition.

Courir pour Elles

Cette fois ça y est. C’est le jour de MA course. La course qui m’a conduite à m’inscrire au club mi-novembre dernier. Curieusement cette année l’hiver perdure alors que nous sommes fin mai.

Il est 6h00 du matin je suis au fond de mon lit, j’ai froid et il faut que je me décide à en sortir car j’ai rendez-vous avec les filles du club à 7h devant la Mairie. Il va faire bien plus froid que dans mon lit, 6 degrés je crois. Mais qu’elle idée ai-je eu de m’inscrire à cette course alors que je pourrais passer tranquillement le dimanche à la maison ?

Finalement je me décide à me lever, je mange lentement ma banane pré-course, un petit tour à la salle de bain, j’enfile mes habits, le sac sur l’épaule et c’est parti je laisse la maison endormie.

Et nous voilà en route, Corinne connaît le trajet et surtout le parking le plus proche de la zone de départ. Elle est limite vexée que nous ne soyons pas les premières sur le parking. Il est 7h55 les stands ouvrent à 8h. Nous récupérons les dossards, notre sac plein de petites surprises et notre tee-shirt rose. Ensuite petit tour des stands pour ramener plein de petits gadgets en tout genre ! La pelouse est détrempée et boueuse et rapidement c’est rose de monde, bientôt le départ de la course.

Nous sommes tout au fond du troupeau  qui est prêt à s’élancer pour les 10km chrono. Le top est lancé, on s’ébranle doucement et on s’arrête vite pour marcher quelques minutes car le chemin se rétrécie et ça fait entonnoir…

Puis ça redémarre, pas simple de trouver son rythme ça bouchonne, ce n’est pas toujours facile de doubler. Je trouve que ça descend beaucoup. Ça doit bien remonter autant vu qu’on fait 2 tours en repassant par la zone de départ… Effectivement ça remonte beaucoup plus sur les deux derniers km. Il y a une bonne ambiance, comme notre prénom est écrit sur le dossard on reçoit des encouragements des spectateurs postés tout le long de la course.

Sur la fin c’est la bagarre avec une petite brune à frisettes. Elle ralentit je la double, elle sprinte me repasse devant ça m’énerve qu’elle fasse n’importe quoi. Je commence à fatiguer mais j’ai mon objectif de faire moins d’une heure alors je m’accroche pour ne pas le regretter si à quelques secondes près je manque l’objectif (et là je n’ai pas Serge comme à Birieux pour me tenir par la main, petit scarabée doit se débrouiller tout seul). En plus on a bien perdu plusieurs minutes en marchant au départ. Après le premier km j’ai arrêté de regarder le chrono pour ne pas déprimer.

Finalement je grille bien comme il faut miss frisettes en accélérant et sprintant sur la fin. D’ailleurs toutes les filles accélèrent sur la fin donc naturellement on puise le reste d’énergie qu’on a pour se dire qu’on aura vraiment tout donné. Bon ben ça y est j’ai fait MA course !

Je suis contente, fière de moi. Je retrouve mon homme et ma fille venus m’encourager et me féliciter. Ensuite en route pour un pique nique de luxe chez Géraldine qui nous accueille dans sa grande maison.

Si on m’avait dit que j’allais prendre autant de plaisir à courir, que j’allais partager autant de bons moments avec vous tous les membres du club je me serais inscrite plus tôt !

Lundi au travail il faut que je raconte ma course. Je dois vous dire que je suis entourée de coureurs donc ils sont contents que j’aie pris le virus, me coachent et m’encouragent. Mais les résultats ne sont pas encore publiés… Mardi matin j’arrive dans le bureau. Un collégue me fait un grand sourire et me dit qu’il y a les résultats. J’ai réussi !! 00:59:28. Il ne fallait rien lâcher. Je suis contente de m’être accrochée !

Challenge rempli. Maintenant comme m’a dit Carole il va falloir te trouver un autre challenge pour l’année prochaine ! A suivre donc…

Sabine

Viriat 2013: les Amazones et moi

Cette année , pour la troisième fois, nous revoilà à Viriat pour le Marathon des Entreprises.

Cette année, nous sommes 7 équipes au départ.

Cette année, je cours avec 5 Amazones, dont c’est la première course pour certaines d’entre elles. Ceci explique un certain stress d’avant course. Mais 14h30 tapante, c’est le départ et Isa notre 1ère Amazone, s’élance sur le parcours, en compagnie d’Agnès, Amazone d’une autre équipe de Mionnay.

A peine avons nous le temps de nous retourner, que Fabrice D coupe déjà la ligne d’arrivée en 5ème position : chapeau ! Serge H à un drôle de challenge pour conserver cette place. J’attends Isa, un peu inquiet tout de même : je lui accorde mentalement 40mn pour faire son tour solo. La voilà qui arrive après 35mn, bravo à elle. C’est au tour d’Édith de s’élancer sur le circuit : nous l’encourageons de la voix. Et de nouveau, l’anxiété me prends. A tort, car comme Isa, Édith ne mets que 35mn pour faire le tour : encore Bravo. C’est au tour de Catherine, et le scénario se répète : encouragement, inquiétude et même résultat, autour de 35mn. Les Amazones se sont donc données le mot : faire le tour solo au plus en 35mn. Pari tenu, car ensuite, c’est Sabine qui fait la même performance. En passant le relais à Bénédicte, je ne sais pas comment elle cours : c’est la première fois qu’elle cours avec nous. Mais invariablement, la voici de retour après 35mn ! C’est mon tour, je prends le dernier relais, je suis parti pour 2 tours d’affilés. Bénédicte me transmet la « puce » et me voilà sur le parcours. Très encouragé dans les premiers 500m par la foule en délire par des « Allez Serge » nombreux, à tel point que la 1ère équipe que je double me demande qui est ce Serge que tout le monde acclame.. J’ai pris un bon rythme, Fabrice M me rattrape et me laisse sur place. Puis, après avoir doublé 2 équipes en même temps, voilà t’y pas qu’une vahiné me rattrape et reste à ma hauteur?! Et la voilà qui cours à ma cadence, qui m’attends quand je m’attarde un peu. Ah, la montée est là, je l’avale aisément, en haut il y a le ravito ou je vais prendre une gorgée d’eau sans pour autant m’arrêter. Ma vahiné, elle, s’arrête un moment, mais à vite fait de me rattraper et de m’encourager à continuer. Le tour du lotissement, le 2ème ravito et c’est la descente, reste plus que 2 km. A nouveau, je croise les équipes qui se sont déjà élancées pour le dernier tour. À 200m de l’arrivée, ma vahiné me laisse sur place : merci à elle d’être restée avec moi et de m’avoir « tiré » pendant mon tour solo : j’ai mis 31mn. A quelques mètres de la ligne, je m’inquiète : mes Amazones vont elles être toutes là ? Je suis vite rassuré, les voilà toutes les 5 prêtes à prendre le départ. Sabine me tend un gobelet d’eau, et nous voilà repartis pour le dernier tour. Après quelques centaines de mètres nous dépassons une équipe de 6 vahinés dans laquelle je reconnais la mienne. Je la salue et la remercie encore. Nous dépassons plusieurs autres équipes avant d’aborder la montée : nous encourageons celles qui faiblissent un peu. Revoilà la descente, et Catherine qui avait un peu de mal, nous rattrape et me dit que c’est pour moi qu’elle est revenu : merci à toi Catherine de cette attention. Nous dépassons une ultime équipe avant la ligne d’arrivée et c ‘est la photo finish. Il s’est mis à pleuvoir, mais nous ne le sentons pas, et puis les copains sont là pour nous accueillir avec des parapluies.

Je ne connais pas notre temps, mais nous avons du mettre juste un peu plus de 4h, bravo à mes Amazones, elles m’ont épatées. La Framboisine à remis du baume au cœur de tout le monde.

Un dernier détail, ma vahiné était un mec déguisé !!!

 Serge

vidéo organisation

« VIVICITTA » Course du Vinatier (Bron)

Ce dimanche 14 avril, 4 coureurs de Mionnay firent dissidence.

Désertant le gros de la troupe partie faire une marche ou course caritative à Villars les Dombes, sous l’égide de notre maître à penser Jacques (on ne les citera pas tous, ils étaient plus de vingt), ou les irréductibles prêts à enfiler les marches, montées et descentes, à l’Urban Trail de Lyon, comme Carole Combe ou Didier Pothet, nous fûmes 4 naïfs, joueurs, ou innocents, selon l’humeur, partants pour la course Vivicitta, dans le Parc du Vinatier à Bron.

Plus nous en parlions lors des entraînements, plus il était évident que cette course nourrissait l’imaginaire collectif de nos camarades du club. Il est vrai que le lieu charriait son lot d’images fortes, pensez donc, un hôpital psychiatrique…

Donc à l’heure de relater cette course, nous avons décidé collégialement de satisfaire les attentes de nos compagnons de foulée, en donnant deux versions de la course : la fantasmée et la réelle.

CE QUE C’AURAIT PU ETRE

Dès notre arrivée sur place, on sent que nous ne sommes pas dans un lieu habituel. Nous croisons le Mahatma Gandhi dans son sari défraichi, faisant la causette avec un Napoléon au bicorne impeccable.

Pas très rassurés, nous allons retirer nos dossards. On apprend que de nombreux prix attendent les vainqueurs à l’arrivée, dont un séjour tous frais compris dans un hôpital confrère, et pour les filles, une blouse d’infirmière, version course à pied (comprend qui peut, #1).

Ignorant les cris qui s’échappaient de quelques pavillons, nous rejoignons la ligne de départ.

Un premier coup de pistolet, faux départ et fausse alerte : il s’agit juste d’un vigile qui tire une sommation pour faire rentrer un pensionnaire récalcitrant, la routine.

Puis c’est le vrai départ : Corinne sur 5 kms, Bertrand, Nicolas et Fabrice sur 12 kms.

Sur le parcours, une paire d’infirmiers bâtis comme des bûcherons landais sort d’un bâtiment, retenant à grand peine un rottweiler haletant. « Non, Terminator, pas eux », lancent-ils au molosse sur notre passage. Oui, pas nous, pas nous !!

Les panneaux publicitaires du sponsor de la course, Meule d’Or, égrènent les kilomètres. « Si je t’attrape je te mords » – Meule d’Or et Terminator, même combat !

Dans les derniers kilomètres, un patient en camisole de force sort sous bonne escorte d’un pavillon cerné de barbelés, on reconnait sous le harnachement un tueur en série bien connu, curieusement les cardio-fréquencemètres s’enflamment, les chronomètres s’affolent et nous remontons d’un coup vingt places !

Nicolas est un peu déçu, lui qui s‘était épilé les jambes pour l’occasion, pas de fan féminine dans la fleur de l’âge pour l’encourager et lui crier son amour…. Certes il y eut bien cette nonagénaire qui courait comme une marathonienne en criant « Patriiiiiick » , mais de toute évidence elle faisait erreur sur la personne ?

CE QUE CELA FUT

Moins de deux cents participants, la course méritait mieux. La faute à quoi ? On a beau chercher, chou blanc !

L’esprit  de l’épreuve?  Fort sympathique : le même jour, dans 8 villes en France et 80 dans le monde, des (dizaines de ?) milliers de coureurs s’unissent pour une cause commune, un signal pour la paix, les droits, et l’équité.

La météo ? Hypothèse vite écartée : le temps  fût impeccable, un ciel d’un bleu unanime, la première vraie journée de printemps. A moins que, justement, elle ait dissuadée les coureurs occasionnels, pressés d’aller chercher à la campagne une escapade printanière !

 Le parcours ? Certes urbain et sans surprise, deux boucles et demi d’un même parcours, pas assez pour lasser. De l’espace pour courir, des routes ombragées…

La concurrence, probablement, notamment du Lyon Urban Trail tout proche, qui proposait aussi un 12 kms.

Quentin, venu en dilettante encourager ses parents, n’aura pas le temps de s’ennuyer longtemps : Corinne finit en 26’ sur 5 kms, les trois garçons en moins d’une heure sur le 12 kms (11,990 exactement), chacun est satisfait de son parcours et de sa gestion du chronomètre.

Pour la remise des trophées, à défaut de Christine Taubira (comprend qui peut, #2), madame le maire de Bron et quelques officiels.

Surprise, Corinne finit 1ere de sa catégorie et récolte une coupe ! Elle monte sur le podium sous les acclamations de son fan club. Bon, une fois publiés les résultats, on réalise qu’elle a gagné un trophée Coubertin (seule dans sa catégorie J) – mais les autres n’avaient qu’à être là, nanère !! Ca valait le coup de se lever !

Fabrice renonce à l’idée de prendre une douche (euh, pas totalement serein, on va dire), mais aucun de nous ne résiste à celle de savourer un rosé pamplemousse à la santé de notre championne, avant de retourner à Mionnay profiter de la journée ensoleillée.

Bertrand & Corinne Dussauge, Nicolas Mercier et Fabrice Miharan

Le « LUT »

Quel drôle de nom pour une drôle de course ! Le Lyon Urban Trail, 6ème édition, propose en effet un parcours de trail (ça monte, ça descend) mais urbain. Type de course encore inédite en France, la ville de Lyon avec ses reliefs se prêtant bien à ce genre d’épreuve. Une  belle  occasion aussi  de visiter des lieux méconnus de la capitale des Gaules, certains fermés au public. Départ donc à 7h15 de la place des Terreaux pour l’épreuve reine, le grand parcours de 36 km. Afin de ne pas être trop stressé, j’avais décidé de passer la nuit sur les pentes de la Croix Rousse. Pas de problème de parking à gérer le matin, quelques dizaines de minutes de sommeil de gagnées et l’assurance d’une préparation matérielle optimum. Une demi-heure avant le départ je quitte donc l’appartement de mes filles pour rejoindre les quelques 1000 participants du LUT, j’emprunte au passage le dernier kilomètre de la course ! Le départ est donné … Pour avoir reconnu une partie du parcours, je décide de partir tranquillement car ça monte sec dès les 300 premiers mètres, le tunnel de la rue des Ternes met tout de suite dans l’ambiance et la redescente aussitôt par la montée de la grande côte, préfigure ce que sera la matinée, des montées, des descentes, des marches (6000 il parait) et 1500 m de dénivelé. Sur le road book ce sont 21 difficultés qui sont répertoriées, dont le doux nom commence souvent par … « montée de ». Après avoir rejoint Fourvière une première fois, direction Sainte-Foy lès Lyon, en empruntant à l’envers le parcours final de la Sainté-Lyon (quel sens est le mieux finalement ?!) On arpente ensuite quelques trop petits kilomètres sur le plateau en traversant de charmants jardins et parcs. Nous retrouvons ensuite les coureurs du 23 km dans les théâtres romains. Bon point pour l’organisation, pas de bouchons et belle fluidité, le moyen parcours ayant démarré à 8h30 et le petit à 9h30. Avant de rejoindre la piste de la Sarra, nous croisons le gros du peloton du 23. Ensuite c’est l’enchaînement des forts que nous traversons. Il y en a tant que ça à Lyon ?! En tout cas c’est un repère, car quand nous les atteignons c’est signe que ça va redescendre, mais pas pour longtemps. Traversée de la Saône et retour par Caluire, pour le ravito du 28ème km. Ouf je suis dans la barrière horaire que j’avais jugée un peu courte, pas de hors course à prévoir. Reste à rentrer, par quelques parcs très pentus et même une voie interdite aux piétons d’ordinaire tellement la pente est raide, nous l’empruntons en descendant, c’est encore pire. Montée de l’église, les cuisses brûlent, pour me détendre je cours en marche arrière pendant une vingtaine de mètres, mes poursuivants font une drôle de tête, c’était fun, et merci à Jacques de nous entraîner à courir comme ça. Nous atteignons la voie verte que nous connaissons bien, là je double plusieurs concurrents, car cette longue ligne droite, le soleil bien haut et la fatigue ont raison du moral de beaucoup. Deux montées infernales après être redescendus sur le Rhône limitent mes prétentions de réaliser moins de 4h qui étaient accessibles pendant un temps. Dernière  série  de  300 marches à gravir et c’est la descente sur les Terreaux. Laurette et la petite famille sont là pour m’encourager avant la traversée sympathique de l’hôtel de ville. Je retrouve sur la place la Mionnay team engagée sur les  parcours du 12 et 23, Isabelle et Thierry, Agnès et Carole (qui redemande des grimpettes pour nos entraînements), notre marathonienne Chantal est présente aussi, tous ces  soutiens  font  très  plaisir. Au final 4h04’05’’, 7000 concurrents répartis sur les 3 courses. Température élevée par rapport à ce que nous avons connu depuis quelques mois, mais le vent qui s’est levé et les zones d’ombre de la ville ont permis de ne pas trop se déshydrater. Pour une fois je me suis bien alimenté, c’est un point à ne pas négliger, je termine ainsi « assez » frais. Que retenir de cette matinée ? vraiment superbe parcours, le temps ensoleillé l’a rendu encore plus agréable, les marches en descente ça c’est à travailler et il faut être vigilant en permanence, heureusement qu’elles n’étaient pas humides. Des marches il y en a des grandes des petites, des larges des étroites, des hautes, enfin bref de tout ! Et par rapport à trail nature ? L’effort et la difficulté sont comparables si ce n’est que la fréquence des reliefs est plus importante. Pour terminer, pour la douche ? Et bien retour à l’appartement sur les pentes … mais dans l’autre sens, là c’est moins drôle!

Didier P

Course des bords de Saône

Cross des bords de Saône.

7h58 (heure validée par l’horloge parlante suisse, et confirmée par l’Ice Watch de Nicolas), j’arrive place de la Mairie pour entendre Jacques nous dire ‘allez allez allez’ et commencer illico la distribution des dossards. Ouh là, ça part fort ! Cela dit, je comprends mieux son empressement, en apprenant que nous sommes 21, et que Jacques a attendu 1h15 la veille pour pouvoir récupérer les dossards pour toute l’équipe !

Que serions-nous sans toi que ces balbutiements, ô coach !

Par un ciel blafard et un temps humide, nous voilà en route pour St Bernard pour une course ‘à la carte’ (8, 12, 21 kms et courses enfants) où chacun s’essaie selon ses préférences, forme, distance, objectif…

1ère bonne surprise lors de l’échauffement, nous croisons la course enfants – derrière la moto de tête, voici Quentin Dussauge en tête de la course  et qui le restera jusqu’à l’arrivée ! Il aura ainsi eu l’occasion, pas donnée à tout le monde, de se sentir un peu dans la peau d’un champion à la télé…

Puis c’est le départ, 750 coureurs sur l’ensemble des courses, record de l’épreuve. Je pars sur le 12 kms, sur un parcours très proche de celui de 2011. On attaque de suite par une côte dans le village, le ton est donné, le parcours sera technique, tout en relances, faux plats et changements de surface (terre, boue, sable et route, il y en a pour tous les goûts !). Nous traversons la Saône et changeons au passage de département, puis sur les berges, la route cède la place à l’herbe et la terre.

Au bout de quelques kms, je rejoins Nicolas et nous ajustons notre rythme pour courir ensemble… pas besoin de baladeur, j’ai mon cardio-fréquencemètre qui me joue une musique de fond, il bippe presqu’en continu… Mais je me sens bien, je me surveille, et le parcours donne des ailes.

Déjà la fin du tour du magnifique plan d’eau du Colombier après un grand bol de course nature, un ravitaillement bienvenu, et on repart. Chantal se raccroche et nous voici partis à trois jusqu’au bout, nous nous coachons mutuellement… c’est aussi ça, courir en groupe.

On repasse le pont, un regard sur les superbes berges, le château d’Utrillo, et on repart en côte dans le croquignolet village. Sur les faux plats des rues, parmi les jolies maisons inspirant la douceur de vivre, à tour de rôle chacun y va de son petit coup de mou et/ou complainte, « t’inquiète je gère », …bon en même temps on ne se raconte pas le bottin, c’est pas du Audiard, c’est du routard !

Donc pas le temps d’approfondir avec Nicolas les mystères du pissenlit bulgare (comprendra qui peut ! J), que voici déjà la dernière descente, virage à 90°, nous pénétrons sur le stade olympique (euh ?) et c’est main dans la main que nous franchissons la ligne d’arrivée, crédités tous les trois du même temps !

La suite relève presque de la routine d’après course : la douche glacée « c’est-bête-tu-arrives-juste-trop-tard-elle-était-bouillante-juste-avant », le partage des impressions (le seul déçu semble le coach, c’est vrai qu’il n’est que 2e au scratch –  Jacques on t’adore 😉 – mais c’est aussi une leçon pour nous , toujours l’envie de faire mieux), le ravitaillement qui réconforte (avec un petit côté ‘mâchon’ pas désagréable) … L’humidité ambiante nous gagne alors que nous attendons la remise des prix, mais la pluie nous aura fait le privilège de s’absenter.

Quoique, sortez vos parapluies, il pleut… des coupes, pas moins de six (Quentin, Fabrice Duluc, Jacques bien sûr, Chantal, Florian le copain de sa fille, et Carole), record du club je pense, tous genres et âges confondus, une très jolie moisson qui donne la mesure de la qualité de notre vivier, des entraînements, et de la pratique.

A la loterie des cadeaux qui accompagnent les coupes, il y eut une certaine inégalité… si quelques heureux élus gagnent un repas (miam) au restaurant « Le Colombier » qu’on a frôlé sur notre parcours (pas le temps de lire la carte !), le sac de shopping Renault ou le CD de Jean Luc Lahaye n’ont pas enthousiasmé les filles…

Heureusement on a évité «Femme que j’aime » dans la voiture au retour, merci Carole pour ta compréhension 😉

Fabrice Miharan

Saint Bernard,
Ma deuxième course après le duo en Dombes de Birieux et ma première en solo. Nous sommes une bonne équipe de Mionnay, le temps est un peu frais, un tantinet gris, mais il se maintient il n’y aura pas de pluie (tant mieux parce que sur terrain gras je n’avance pas…).
J’ai opté pour le 8 km ou le 7 on ne sait pas trop quand on lit description et règlement sur le site. Serge me dit qu’en fait c’est 7,8km. Je me conditionne donc pour 8km.
On se met en tenue et c’est parti pour l’échauffement. Jacques nous coach et d’autres participants, venus en indépendants, en profitent. On sympathise on se reparlera après la course. On croise Quentin qui assure juste derrière la moto qui fait l’ouverture du 3km, il a droit à tous nos encouragements.  J’ai un petit pincement au coeur, peut être que dans deux ans ma petite Alice fera le 450m ! Je me dis aussi que je n’aurais peut être pas du attendre si longtemps  pour commencer ! En attendant Quentin termine premier de sa catégorie ! On est tous fiers de lui et ses parents encore plus.
A notre tour de  nous élancer pour la course. Carole est équipée comme une pro, les tubes de gel énergétique dans le lycra, déjà prête à enlever ses manchons elle est partie pour 21km notre guerrière (elle va finir sur le podium). On suppose que Jacques est devant. A priori Géraldine et Corinne sont un peu plus à l’arrière. Moi je choisis de démarrer avec Serge et ses deux gardes du corps en bleu !
Et c’est parti ! On croise Cloclo et ses Claudettes. Ah oui on pouvait venir déguisé. Bon on va déjà tenter de gérer en tenue de course avant de rajouter perruque et autres accessoires. On monte, heureusement ça ne dure pas, le pont (il va grimper beaucoup plus au retour), c’est un peu dur mais je m’accroche derrière Serge. Et puis nous voilà partis le long de l’étang et voilà aussi parti Serge. Il s’éloigne de plus en plus. Ses miss en bleu aussi et je me demande ce que je fais là. 3km et je serais bien mieux à marcher au bord de l’eau. Sauf que je vais me payer la honte devant mes collègues lundi si j’abandonne. Perdue dans mes réflexions je continue mine de rien à avancer. Quand je vois le panneau ‘cross’. Ah non ! Cross = herbe + boue + ornières => galére. Finalement ça se gère et ça ne dure pas longtemps. Ouf ! Ça remonte un peu sur la fin je rame, j’entends souffler autour de moi, d’autres rament aussi. Je sens bien que je ralentis. Je regarde un peu derrière si je vois Géraldine et Corinne. Rien. Et devant personne de Mionnay non plus. Seule avec moi-même, pas la volonté de Serge pour m’aider cette fois (et surtout sa main pour me tirer…tracter…). Et puis une jeune femme qui souffle autant que moi m’accroche on court ensemble. Elle a des chaussettes montantes blanches. Moi des bas roses achetés la veille chez décathlon (histoire de ne pas courir mollets à l’air avec mon corsaire d’escalade). Soi-disant anti-fatigue ou Power energy je ne sais trop quoi les bas. Ouais bof, je me dis qu’heureusement que c’était la quinzaine du running et qu’il y avait une promo. Là je suis prête à la laisser filer et c’est à ce moment qu’elle décroche. Petite victoire car c’est moi qui décroche 1km plus tard. Une petite dame de 10ans de plus que moi que je talonnais me met un vent. Allez c’est le ravito. Je m’octroie de marcher le long du stand. Trop court pour être vraiment bon.
Le plus dur est fait il reste 2km. Une coureuse m’encourage c’est sympa puis le pont qui monte un chouille plus qu’à l’aller et séparation avec le 12km. Je me félicite d’avoir choisi le 8km ça suffira à mon bonheur.
Pffff pourquoi n’ont ils pas fait l’arrivée à l’endroit de la ligne de départ…il faut encore rejoindre le stade. Ça y est j’y suis mon homme et ma fille m’attendent à l’arrivée. C’est fini ! Ca s’arrête, gros câlins à ma petite chérie et gros bisous à mon homme qui va voir les résultats. Finalement objectif atteint 47′ et quelques je voulais être juste en dessous des 48′. Je me dis que finalement j’aurais peut être pu faire un petit effort pour faire mieux (facile à dire une fois arrivée !!!).
Et puis on récupère on s’étire et on cherche les copains. Et là on papote j’échange avec Fabrice qui est monté sur la plus haute marche du podium dés fois qu’il ait des trucs (mais à part s’entrainer plusieurs fois par semaine et faire du fractionné pas de recettes miracles je ne me faisais pas trop d’illusions non plus). On bavarde entre deux remises de prix, je me rattrape parce que toute seule et le souffle court impossible d’échanger pendant la course. Carole nous paie une bière merci, on remporte plusieurs coupes, Mionnay est en force sur le podium ! Je suis trop contente de moi, heureuse pour les autres. Retour au bercail, limite dodo dans la voiture de Jacques. La gendarmerie qui nous fait un excès de zèle à l’entrée de Mionnay et nous bloque le passage et le déjeuner qui m’attend tout prêt tout chaud sur la table. Dans ma boite un papier pour une course à Châtillon sur Chalaronnes et sur l’iphone un mail de la section vélo pour la sortie familiale du 7 avril. On n’a pas le temps de s’ennuyer il manque juste des dimanches aux semaines de 7 jours. Bises à tous et à bientôt pour de nouvelles aventures.

Sabine.

2ème DUO en Dombes

Dimanche, participation de 8 binômes à la seconde édition du Duo en Dombes organisé à Birieux par le club de Villard « Courir en Dombes ».

Au départ, pas moins de 102 équipes (masculines, féminines ou mixtes). Malgré un temps très frais, l’ambiance est de mise et à 9h30 les 200 coureurs prennent le départ pour un circuit relativement plat de10km.

Tous terminent sans trop de difficultés.

Surtout qu’à deux on se motive! ….  « Je crois que Serge n’aurait pas plus soutenu son jumeau qu il ne l’a fait fait pour moi.  Soudés comme les doigts de la main au sens propre et au figuré !… Quel boulet a t il du se dire… Quel tyran me suis je dis il n’aura donc pas de pitié ! Mais quel coach pour les 59’21 alors que l’objectif était d’être juste en dessous des 60′ !!! Merci à Serge et merci au club.
Sabine. »

A l’arrivée, que du bonheur et si pour les classements il y avais meilleur que nous, nous avons été largement les plus forts pour le tirage au sort des lots d’après course.

 

 

 

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