Le Jogg’iles vu par Brigitte et Didier.

Weekend du 20-21 novembre 2010, il fallait choisir ! En effet plusieurs courses importantes avaient eu la mauvaise idée d’être programmées en même temps : le marathon du Beaujolais, la foulée Vénissiane et Jogg’îles. Sandrine, Jacques et Franck se sont alignés brillamment sur le très relevé 10km de Vénissieux (Les résultats).  Le parc de Miribel-Jonage accueillait quant à lui le reste de la troupe de Mionnay qui s’alignait sur plusieurs distances : 31, 21, 15 (on va en reparler) et 10km ainsi que pour la ruée des gones pour les plus jeunes.

Départ donc de Mionnay dans le brouillard ce qui avait l’avantage d’augurer d’un temps relativement stable. Cela a été le cas, pas de vent, température fraiche mais idéale pour courir, quelques gouttes (mais vraiment pas beaucoup) et quelques belles percées d’un soleil automnale. Bref de très bonnes conditions, comme à chaque fois !!

Il est temps de faire l’appel, étaient présent Nathalie, Didier M., Agnès et Chantal pour le 30km, Laurent et Bertrand pour le 21km, Serge, Fabrice et Didier P. pour le 15, Laurette, Brigitte, Élodie, Isabelle, Joseph, Corinne et Stephan pour le 10km. Quentin ainsi que le fils de Fabrice participaient à la ruée. Myriam et Marie complétaient la liste des 18 inscrits à la section courir de l’ASCM.

Les différents parcours permettaient de traverser (visiter ?) le parc rendu légèrement « gadouilleux » par la pluie de la veille, mais on a vu pire ! Belle organisation comme à l’accoutumée qui a été un peu ternie par un loupé sur le parcours du 15. Annoncé pour 14km2 il faisait en fait 16km4 pour les plus chanceux voire 18 ou plus pour certains. Car il a été difficile de retrouver le marquage de celui-ci (enlevé ?), un goulot d’étranglement inattendu  perturbait de plus l’allure des coureurs et il nous a même été donné d’en trouver à contre-courant. Le fait de passer à quelques mètres seulement de chasseurs a été pour beaucoup un moment stressant. Bref, lors de la remise des trophées les organisateurs, même s’ils ne sont par forcément fautifs, se sont excusés et tout le monde est reparti du parc un peu fatigué, courbaturé (et les étirements hmm ? Ah dès que le coach n’est pas là !!) mais avec le sentiment du devoir accompli.

Belle ambiance famille également et merci aux supporters qui nous ont encouragés : Sandrine revenue de Vénissieux avec Philippe qui s’était attaqué au marathon du Beaujolais la veille.

Didier

Le 10 km

Le parcours se déroule sur une boucle autour du plan d’eau du très joli parc de Miribel Jonage. Le circuit assez plat est agrémenté de quelques petites bosses pas méchantes du tout s’offrent aux coureurs, histoire de tirer sur les mollets et de souffler un peu plus. Très agréable tour du lac, avec son circuit pédestre qui permet de voir évoluer les cygnes, les canards… nullement dérangés par tous ces concurrents qui  jalonnent leur territoire.

Sous une légère brume  qui rendait l’endroit féerique nous avons commencé notre course. Il fallait compter en début de parcours sur un sol assez gras et détrempé par endroit. Ensuite tout s’arrange en abordant une piste plus sablonneuse. Par bonheur, la pluie annoncée n’était pas au rendez-vous, nous l’avons évitée durant notre course… . Elle était pourtant parfois présente sur le parc mais est restée très discrète.

Se donner avec les autres dans une course nature durant 10 kms;

Encore une fois que du bonheur !

Brigitte
Les résultats

Toutes les photos sur: Les photos de la section courir

Je vous raconte la matinée du samedi 13 novembre ou la section « courir » de Mionnay c’est donnée rendez-vous à 9h00 sur la place du village.

Nous partons cette fois-ci pour « le cross du Cœur » organisé à St André-de-Corcy. Nous allons nous dépenser pour une bonne cause. Apporter un soutien financier au profit des enfants hospitalisés afin de contribuer à leur apporter un peu de joie.

Nous étions 19 participants, participantes dont 3 enfants (certains étaient venus en famille):

– Chez les filles : Laurette – Corinne – Martine – Catherine – Isabelle – Patricia et sa fille Aline ( 7 ans), son mari Michel venu pour nous encourager – Elodie et sa fille Mathilde (7ans) – Géraldine et son fils Mathéo (8 ans)

– Chez les garçons : Didier – Laurent – Bertrand – Daniel – Fabrice – Serge – Jacques.

Comme d’habitude, nous étions tous en super forme ! ……  On sort de son univers ordinaire pour entrer dans celui du sportif, se dépasser, donner de soi avec les autres.

Après notre inscription sans tarification, on remet notre don. Nous voilà, avec notre dossard et nos épingles à nourrice, on l’accroche sans se piquer et il ne nous reste plus qu’à rejoindre le départ.

Nous voilà parti pour une ronde infernale sur un circuit de 1000 mètres même un peu plus « y paraît », à dit le coach.

Pas de difficulté particulière, à part une petite grimpette en fin de circuit avec la petite descente qui suit. Il fallait compter sur un terrain assez «  gadouilleux »et collant mais quel bonheur de courir avec un ciel bleu et le soleil qui réchauffe l’atmosphère comme une matinée printanière.

Une fois n’est pas coutume, chacun choisi le moment de son départ, cela permet aux parents d’accompagner les enfants sur leur parcours et d’enchainer ensuite leur circuit.

Pas de kilomètre imposé, on parcourt ce que l’on veut, pas de chrono à suivre, chaque tour est poinçonné pour comptabiliser des milliers de mètres à l’arrivée, le pied j’ vous dis ! ….. Il faut tout de même faire attention où l’on pose les baskets car les chevilles se vrillent assez facilement sur cette pâture transformée en circuit. Allez, premier tour, on s’échauffe, on discute un peu. Ensuite l’affaire devient sérieuse et  progressivement, les filles emmitouflées se déshabillent, il fait chaud, trop chaud, elles se retrouvent en petites manches. Les garçons eux, ils ont jamais froid alors ils ne se déshabillent jamais.

Les corps se chauffent, les jambes sont plus lourdes au fil des tours avec la boue qui s’agglutine sous les pieds et que l’on traine comme un boulet. Bon ! Ce n’est pas le bagne mais quand même … Nous aplatissons les taupinières au fur et à mesure de nos passages, les taupes ne sont pas à la fête ce jour là….

On tourne, on tourne, la routine prend le dessus, heureusement on se  rattrape, ce qui permet d’échanger : quelques mots d’encouragement, un sourire crispé ou détendu selon la forme de l’instant,

Les supporters nous soutiennent à chaque tour avec des : « encore, allez, c’est bien, bravo » !

Alors, on continue et l’on fait des ronds; les plus petits c’est à dire les enfants, font des ronds de 400m, voire plus. Les grands font des ronds plus longtemps, pour certain jusqu’à 21000 m et pour les autres en fonction de leur capacité et leur envie.

Petit à petit le corps fatigue et décline, le mental avec et l’on décide lorsque le tour s’achève de stopper là.

On est vidé, on transpire pour les filles ; on racle, on crache en plus pour les garçons ; mais tous nous savourons le bien-être de l’effort terminé.

Le naturel revient au galop, on  se dirige vers le ravitaillement. On s’hydrate, on s’alimente, que de bonnes choses, des gâteries qui font reprendre des forces.

Ensuite, on échange nos appréciations, on s’étire au soleil pour détendre les muscles, on est bien, dans l’attente des derniers qui sur la piste terminent leur ronde infernale.

Cette année St André aura doublé avec notre modeste participation le nombre de mètres parcourus ainsi que la somme recueillie pour cette bonne cause.

Brigitte

Le départ de la 8ème édition du Toussi’trail est prévu à 9h15 ce dimanche 7 novembre. Ce qui l’est un peu moins, c’est la pluie : elle a décidé d’être de la partie et commence par arroser les coureurs venant récupérer leur dossard. Cette froide pluie de novembre ne décourage toutefois pas les 500 participants et c’est sous les gouttes d’eau et dans la grisaille que s’élancent les coureurs (sur 3 distances : 5km, 12km et 18km). Après 1 kilomètre sur du bitume, nous voilà pataugeant dans la boue. Au début, on évite quelques flaques mais comme c’est tout à fait inutile, on y va ensuite de bon coeur. Je souris en observant l’état des jambes et des chaussures des coureurs devant moi sans me rendre compte que je ne suis pas dans un meilleur état. Les kilomètres défilent les uns après les autres au rythme des « floques », « floques » produits par nos chaussures. Si je suis partie un peu inquiète (Mais qu’est-ce que je fais là?), petit à petit, je me prends au jeu et finis par m’éclater dans la boue, nullement dérangée par la pluie…

Cerise sur le gâteau : le dernier kilo est en descente ce qui permet d’accélérer sur la fin et de se faire encore plus plaisir.

Je finis trempée, boueuse, à bout de souffle mais ravie ! Une très bonne course, techniquement facile, que je recommande à tous ! Merci encore à ceux du club qui ont fait le déplacement pour nous encourager !

Sandrine

Ouh la gadoue, la gadoue …
Et  oui  les  trails  dans  la  région se suivent et se ressemblent, à chaque fois il pleut et c’est tout crottés après avoir pataugé dans la gadoue  que les coureurs franchissent la ligne d’arrivée.

Les coureurs de  Mionnay,  et  bien ils étaient 16 vaillants courageux que la pluie n’avait pas arrêtés ce dimanche matin. Ils ont couru sous les couleurs de  Mionnay, mais pas seulement,sous celles de Saint-André et Sathonay également ou même incognito. Enfin bref quoiqu’il en soit ils et elles étaient  là  et  bien  là et pour de belles performances.

Notre duo de Serge  a  fait  de  très  bons  temps chacun dans leur catégorie, ce n’était  pas  évident  de courir à cette allure et dans ces conditions tant  le  terrain  était  instable et se dérobait parfois. Bon Jacques a fini premier de sa catégorie bien entendu … peut mieux faire ! RDV est pris pour un prochain cross ou trail mais au sec ce coup-ci !

Sinon  ambiance  très  sympa  à  Toussieux  avec  un  bon  plateau, on reviendra.  Même si ce n’est pas aussi plat que certains disaient (600 m de dénivelé quand même sur le 18km)

Didier

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