Géraldine et Didier, acte II : objectif Birieux

Le Duo en Dombes, c’est le 1er dimanche de mars. La date est devenue incontournable, tout comme est immuable pour la famille Pothet un autre événement qui a lieu chaque 1er  week-end (pas 1er dimanche) de mars dans le village de Laurette : le carnaval. Je vais vous passer les calculs compliqués, mais du coup impossible pour nous d’être à cette course sauf si elle tombe un 1er mars.

C’était le cas cette année (la prochaine en 2020), donc je me suis empressé de m’inscrire en fin d’année, et pourquoi pas avec Gégé vu que nous venions de courir le semi du Beaujolais ensemble, on ne change pas une équipe… qui court comme elle peut. Donc  voilà je mets Géraldine devant le fait accompli (je confirme, mail de Didier fin décembre : Gégé, inscription faite pour Duo en Dombes, merci de m’envoyer ton certif ! Bon ok, le semi du Beaujolais, c’était génial, on avait vaguement dit que l’on referait une course ensemble, mais là ça y est c’est reparti ???), et nous voilà dotés du dossard 12 !

Birieux, c’est avant tout l’histoire d’un succès, d’une idée originale, d’une course organisée avec peu de moyens au départ. 2012, la 1ère édition comptait 68 duos sur la ligne de départ. Cette année, pour sa 4ème édition, l’épreuve affichait complet à plusieurs jours de l’événement : 206 paires classées, soit après un rapide calcul, 412 concurrents finishers et donc 824 jambes, n’est-ce pas Géraldine ? (pas Gégé … l’autre, en fait si Gégé aussi, mais pas la nouvelle Géraldine non plus, pfft je m’y perds !).

Birieux, c’est un peu comme Viriat, on vient pour courir en équipes, en l’occurrence en duos. Par couples … ou pas, de sexes différents … ou pas, en famille … ou pas, de même niveau … ou pas (du coup, lorsque la veille au soir de la course, Didier m’envoie un texto : j’ai couru un trail cette après-midi, ça allait très vite, j’ai souffert, j’ai mal aux jambes… j’avoue que ça me rassure un peu !) Enfin bref on monte les paires au gré des affinités, pour représenter le club, et se faire plaisir sur une course très sympa.

Tout comme à Viriat aussi, ce sont cette année 54 coureurs de Mionnay qui se sont alignés au départ. Heureusement que les inscriptions étaient faites d’avance, sinon la pluie en aurait peut-être dissuadé certains. En effet il y avait un crachin au départ de Mionnay et la pluie s’est mise à tomber franchement à quelques minutes du départ (à ce moment là, on était un certain nombre à se demander ce que l’on fichait là, n’est-ce-pas Edith !)

Un petit doute nous a assailli, ce n’était pas ce week-end le changement d’heure par hasard ? En effet Christophe est déjà là, avec une heure d’avance ! Je pense que son binôme a du être très persuasive !!

Après avoir squatté le barnum protégeant de la pluie, mais pas du vent, et après avoir fait notre petite publicité pour la Galop ‘Ain, chaque paire se retrouvait près de la ligne de départ, judicieusement déplacée cette année, pour un petit échauffement. On sentait bien que notre coach en chef était absent, et même si nous avions tous une pensée pour lui, la mise en jambes a été réduite pour beaucoup au strict minimum, ce n’est pas bien ça !

Le départ était enfin donné et tous ont pu s’élancer sur le très beau parcours, alternant routes et chemins, nous permettant de courir entre les étangs et de longer le château du Montellier.

Notre objectif ? Sachant qu’il y aurait une portion très grasse : faire moins d’une heure, chaud, mais jouable !

On part, prudents, en zigzagant un peu entre les concurrents et en laissant filer plusieurs maillots orange. 1er  kilomètre en 5’54, un tout petit peu d’avance mais ça ne suffira pas sur la fin. Ça va Gégé ? Oui, si je ne dis rien c’est que ça va ! Ok, reste à l’abri du vent et on accélère un peu, du coup le 3ème kilo en 5’45, le 4ème en 5’44 (La semaine avant la course, je me disais, même si tu n’en peux plus, tu ne t’écoutes pas, tu suis Didier, tu ne ralentis pas, tu ne le lâches pas… c’est ce que j’ai fait… ça se confirme, la course à pied, c’est dans la tête !!!). Au 5ème on a presque une minute d’avance, mais c’est peu, surtout qu’un des lacets de Géraldine en profite pour se défaire, arrêt obligatoire, express, mais néanmoins près de 40 secondes de perdues pour retrouver notre allure. Les 3 duos que nous avions doublés précédemment nous sont repassés devant et nous ne les rattraperons pas ! Allez Gégé, il faut donner un coup de collier, si ça ne te fait rien on zappe le ravito, car la partie grasse va arriver et elle ne va pas nous aider, c’est ok pour moi Didier.

Gégé a écouté les conseils du coach « tu cours tout droit dans les flaques, pas sur le côté », rudement efficace (heureusement que j’avais révisé la technique, tu vois Cathy, mercredi dernier, je ne m’amusais pas dans les flaques, je m’entraînais !!!)

Autre motivation nous voyons des maillots connus de Mionnay, allez Gé on remonte à leur hauteur, un petit coucou à Élodie et Marie, ainsi que Natalia et Coco, que Gégé salue respectueusement comme il se doit (coach, oui coach). D’autres maillots connus nous rejoignent, orange aussi… mais sur des VTT, ce sont les cyclistes de l’ASCM venus nous encourager, la boue eux ils adorent, en tout cas ça fait très plaisir de les voir, merci les gars.

On sort du gras, ça va être chaud pour le chrono, on a couru les 2 derniers kilomètres en 6’20 !  Un spectateur annonce arrivée 300m, un autre 400m, mon GPS donne lui 800m et on aperçoit l’arche, loin … si loin. 800m c’est l’aller-retour passage à niveau rond-point de Chantegrive à Mionnay, donc c’est long. Allez Gégé, accroche toi, ne discute pas avec Coco, ou avec Bertrand venu à notre rencontre, accélère !!! Seule permission, le hand-check avec la haie d’honneur des autres Mionnaizans, déjà finishers venus aussi vers nous, ça fait plaisir et ça booste, tellement que les 350 derniers mètres sont faits à plus de 12 de moyenne (tu vois Gégé quand tu veux).

Résultat : passage de la ligne en 58’58, objectif atteint et dépassé (Merci Didier, compte tenu du terrain, je n’y croyais pas trop…). On attend les dernières paires, également heureuses d’en finir sous l’objectif de Laurette, et d’Igor.

Nous nous retrouvons tous pour le ravito final et la remise des prix. 2 podiums cette année, la 2ème équipe représentée en nombre, derrière les indéboulonnables de Saint-André et une coupe (en fait une carpe !) pour Anthony et Pierre dans la catégorie meilleurs jeunes.

Le tirage au sort clôturait la matinée et permettait de grappiller quelques lots, mais petite année pour l’ASCM à ce niveau : Une fois ? Deux fois ? Trois fois ? Adjugé perdu !

RDV l’an prochain pour de nouveaux duos, mais sans moi Gégé, la prochaine ce sera en 2020 !

Gégé et Didier

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