Et voilà, un marathon de plus ! Dans la capitale suédoise cette fois-ci.
Après une prépa assez soutenue, je décolle vendredi matin pour Stockholm pour courir le marathon la journée du Samedi.
Arrivée à Stockholm vers 12H30, je passe déposer mes affaires à l’hôtel qui se trouve juste à côté de l’expo marathon ainsi que du départ et de l’arrivée.
Tout est super bien organisé, on rentre facilement, on récupère le dossard rapidement mais pas de tee-shirt : c’est quoi ce bordel ! Je demande avec mon plus bel anglais où se trouve le tee-shirt et on me répond que j’en aurai un à l’arrivée. Bon ça va, je suis rassuré! L’expo n’est pas terrible par rapport à d’autre grand marathon alors je me dirige vers la pasta party offerte aux marathoniens. Là, je discute avec un allemand et un suédois : on parle course à pied, marathon, Stockholm… et bien évidement on parle de la chaleur, du dénivelé et de l’ambiance :le suédois, il a déjà fait Paris et Berlin et il me dit que c’est plus dur que Paris ici à cause du dénivelé : pas de panique, mais il m’a quand même foutu le stress : c’est que j’aimerai bien battre mon record, battre Carole et battre Didier en faisant 3h25 moi !
Je profite du reste de l’après-midi pour découvrir le centre ville : il fait super beau : les suédois et les suédoises sont tous sur les terrasses de café (et y’a plein de belles blondes aux yeux bleus !).
Dans la formule, il y a le repas compris à l’hôtel. Un repas plutôt sympa : pasta party bien évidemment et crudités.
Soirée tranquille avec petite balade au bord du port et dodo de bonne heure vers 21h30.
Jour J :
Je commence par un bon petit dej et ensuite je me repose un peu avant de partir sur l’aire de départ qui se trouve juste à côté de l’hôtel.
Sur le départ, il y a un super ambiance et il fait super beau (ça change de la France !), presque trop chaud, environ 20°.
Départ du Marathon à 12h00 : je colle le drapeau 3h30 cette fois-ci en prenant garde de ne pas le dépasser et de ne pas partir trop vite.
J’ai prévu de retrouver mon père à plusieurs points que nous avons vu ensemble : 1er et 16ème Km, juste devant l’hôtel (c’est une boucle). Puis au 29ème et au 41ème. Au Km 1, ça commence bien, il est pas là, je lui ai pourtant bien dis de se mettre à gauche. Je me dis que c’est parti, je ne vais pas le voir du Marathon. La première partie du Marathon se passe très bien, du dénivelé mais ça va : on court au bord de l’eau, on passe d’île en île, c’est magnifique. On attaque la deuxième boucle à partir du 15ème.Au 16ème Km, pareil, toujours pas de Padre, par contre il est au 18ème, sur la gauche cette fois-ci. Ca fait quand même plaisir de voir une tête connue. Je lui dis qu’on se retrouve au 29ème.
Juste avant d’arriver au semi, on rentre dans un parc assez vallonné mais pour l’instant ça va, toujours 2 minutes d’avance sur 3h30. Au 21ème, ils nous donnent des cornichons comme ravito, jamais vu ça ! A la sortie du parc, on est au 28ème et je sens que je commence à payer les petites bosses.
Je croise tout de même mon père au 29ème, je suis juste derrière le drapeau 3h30.
Les 12 derniers Km, c’est dur, j’ai chaud, j’ai soif, je suis fatigué !
Le coach m’avait prévenu, le marathon est une course qui se gagne sur les 12 derniers Km, avant c’est l’échauffement. A ce moment, je sais que j’aurai beaucoup de mal à revenir sur le drapeau 3h30.
Je finis tant bien que mal en 3h40 mais l’arrivée est magique puisque nous arrivons dans le stade olympique.
Et voilà, déçu de mon temps , déçu de ne pas avoir battu mon record, déçu de ne pas avoir battu Carole et Didier mais content d’avoir fini, content d’avoir découvert la capitale suédoise.
Un petit marathon sympa, super bien organisé, dans une ville magnifique.
Jean-Phi.
Un marathon qui finit dans un stade olympique mon rêve ! Et un ravito aux cornichons mon rêve aussi. Je ne savais pas par contre que j’étais virtual partner 😉 next time
Didier