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Mon 1er Marathon …..

C’était, il y a un an, une idée folle : « Dis donc Bertrand je ferais bien un marathon un jour pour voir ! ».

IMG_70315 minutes de réflexion, guère plus, le programme est prêt : Ce sera le marathon du Beaujolais, avec le semi d’Annecy, et Marseille Cassis, grâce à Sophie qui nous a eu 4 inscriptions par son travail.

Cette idée est très vite partagée avec Edith, Sophie, Agnès et Francis. « Si vous faites le MIB (Marathon International du Beaujolais), nous aussi ».

Début d’année, premières sorties pour préparer Annecy, avec les filles et Francis, plus Stéphanie, et Cathy, « un semi ? Ce n’est juste pas possible !! ».

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Jogg’iles le 16/11/2014

Six mois déjà que je n’ai pas pu participer à une course, à cause de ces foutues vertèbres qui ont décidées de m’obliger à un repos forcé !

Donc, après des soins intensifs, c’est à dire ne plus courir et patienter, le dernier médecin rencontré me considère guéri après m’avoir redressé 2 vertèbres éprises de liberté, et me dit que je peux repartir courir sur les pistes et les chemins (à condition de ne pas commencer par un marathon !). Y’a pas de risques !

Après quelques séances de remise en train (Merci Brigitte, merci Corinne) et ne subissant pas de douleur nouvelle, je décide de reprendre la compétition. Voilà Jogg’iles qui pointe son nez au calendrier. Je décide de m’inscrire sur le 10 kms, pour une reprise ça suffira, même si l’an passé j’avais fait le 15.

Patatras, voilà un rhume qui s’infiltre dans ma santé : tant pis, j’y vais quand même.

Et le jour de la course arrive, un seul objectif : terminé en pas trop mauvais état. Arrivé sur place avec Martine, Jacques et Fabrice M, je les vois partir pour le 15 km. Voila les copines qui me rejoignent, Carole J, Élodie, Natalia, Isabelle K avec Étienne plus quelques unes de leurs filles qui vont s’inscrire sur le 5 ou le 1,6. Bon, je parle mais l’heure du départ arrive il est temps de se mettre en place.

C’est parti, je fais le premier km avec Natalia et ensuite, elles me doublent les unes après les autres. Je les laisse filer, je dois simplement terminer. C’est quand même dur car connaissant bien ce parcours que j’ai déjà fait une vingtaine de fois, j’ai des repère tous les km. Je constate que je n’avance pas vite. Le bout du lac, enfin 4 km de fait, j’attends le ravito que je sais être au 6ème km. Le voilà, et pour une fois je m’arrête et prends un verre de citron. Je repars en marchant sur 100 m, jette mon gobelet et reprends ma course, reste 4 km à faire, je souffle et je souffre. Arrive le dernier km enfin, je pense à la dernière cote, celle de l’arrivée et me motive pour ne pas la marcher. Ah, voilà Jacques et Fabrice qui m’encouragent pour les derniers 400 m j’en peux plus. Le virage avant la cote, et la cote sont avalés en courant, reste 100 m et voilà le portique d’arrivée : ouf, c’est fini !! Je regarde ma montre, 1 h 6 mn, ça me va. Je n’ai pas souffert de nouvelle douleur ni pendant, ni après la course. Par contre si pendant la course, je n’ai pas toussé, je me suis rattrapé après l’arrivée et pendant le trajet retour à Mionnay (Désolé pour Jacques et Fabrice qui ont subit çà).

 J’ai retrouvé ce jour l’ambiance des courses et les collègues qui racontent leur course chacun à son tour : tout ce qui m’a manqué pendant ces 6 mois.

Amitié à tous et merci de vos encouragements.

Serge G

MON DERNIER MARATHON…….EN V1

Le Premier PARIS en 2011, découverte de la grande distance… Je travaille les fractionnés depuis peu donc je n’ai pas encore beaucoup de vitesse. J’ai adoré ce marathon avec un parcours, une organisation et un temps formidables. Temps : 4 H 13.

A l’arrivée je suis fatiguée certes mais je réalise que j’ai une marge de progression.

Alors je tente le second à ANNECY en 2013. Je m’entraine beaucoup plus régulièrement, travaille les fractionnés et ça paye car je passe en dessous de la barre des 4 Heures (3h 58 02). Seulement, j’ai très mal géré ce marathon, partie trop vite donc je ne suis pas bien en seconde partie de course.

Et puis NICE-CANNES en 2014 avec comme objectif 3 H 50. Je fais une bonne préparation. Le temps s’y prête bien. Je suis assez confiante. Armand l’avait fait 4 ans auparavant ; Il l’avait bien aimé et l’avait trouvé roulant !!!

Samedi nous voilà donc partis pour le sud en milieu de matinée. On fait coucou au club qui s’étire dans la cour de l’école !!! Dans la voiture on ajuste nos temps en parcourant une revue sur la course à pieds que Christophe a apportée et qu’il n’a jamais fini de lire !!!.

Le dimanche matin chacun rejoint son SAS avec un peu de stress au ventre. Le temps est couvert mais il ne pleut pas. Je suis dans celui des 3 h 45 mais je pars sur un rythme de 5m 30 au kilo.

Je passe les 10 (55mn) et les 21 (1 : 55mn) Km dans le temps escompté. Je suis contente car contrairement à ANNECY je suis bien. Pas encore mal aux jambes mais dans ma tête je me dit que « c’est là que la course commence »

Je continue à avancer, je m’alimente régulièrement et prends à boire aux ravitos sans m’arrêter. Et puis arrive le 28ème km et la première petite montée. Elle n’est pas longue mais elle fait mal. Les jambes sont déjà beaucoup plus lourdes et je commence à baisser de rythme. Ensuite, ne n’arriverai pas à relancer. Je passe le 30ème en réalisant que ça va être dur de réaliser mon objectif mais il faut tenir….. Et puis d’autres petites montées vont être fatales !!!! Je maudis Armand pour m’avoir dit que ce marathon était roulant mais bon il reste 10 Km et je sais que je pourrais les tenir.

Je continue à avancer plus doucement en regardant ma montre régulièrement. A partir du 35ème je mets plus de 6 minutes au kilo. Il pleut beaucoup mais je n’ai pas froid. Et puis en arrivant à Cannes qu’est-ce que je vois ? Le drapeau des 4 Heures qui me passe devant !!!! Mon moral en prend un coup. Je me dit que c’est pas possible, je ne pensais quand même pas être au-dessus des 4 Heures. J’essaye de m’accrocher aux meneurs d’allure mais je n’y arrive pas !! Ils sont à 10,5 !!! et il reste 2 km.

Alors je ne calcule plus rien, je ne regarde plus ma montre, ma seule envie est d’arriver. Et puis ça y est je suis au bout et j’entends le micro qui annonce qu’on est encore en dessous des 4 heures alors je jette un nouveau coup d’œil à ma montre et effectivement j’ai 3 H 59. Je fais donc un dernier effort et je passe la ligne en 3 :59 :34 !!!!

Voilà Objectif non atteint mais je me suis bien battue. Je suis contente d’avoir mieux géré qu’à Annecy et bien que j’ai mis pratiquement le même temps il m’a paru moins long. Alors aurais-je le courage de recommencer en V2 ? Pour le moment il est encore trop tôt pour me décider et puis je vais laisser du temps au temps……

Je félicite Armand, Carole et Christophe pour leur belle perf et Chantal pour avoir eu le courage de finir ce marathon.

Et bien évidemment je suis de tout cœur avec les coureur(ses) du BEAUJOLAIS. Je vous souhaite BONNE CHANCE et BONNE COURSE !!!!

Sportivement

Nathalie

6 secondes …

Il y a des courses qui marquent plus que d’autres. Sa première course (peu importe la distance), son premier marathon, son premier 100km, une course dont on a atteint l’objectif que l’on s’était fixé tout simplement.

Pour cette course là (Marathon Nice-Cannes) J’avais 2 objectifs.

– Le premier : – de 3h30mn.

Au Vu de la préparation écourtée de 2 semaines (entorse en début de prépa), de ce fameux semi de Lyon désastreux en terme de gestion de course qui m’a mis un vrai doute dans la tête, du surplus de kg à 1 semaine de l’échéance ( merci mémé!!), Je devrais être contente…

Objectif atteint avec 03h26mn et 19s. Mais voilà…. Il y avait un 2nd objectif sur cette course…. et là, les 19s sont de trop ou plutôt il y a 6s en trop!!!

– Donc Le second : Battre Didier P. Il ne fallait pas faire plus de 03h26mn et 13s.

Ça fait un an que je dis que ton temps va passer à la trappe Didier. Alors quand je vois que ça ne passe pas pour 6 secondes!!!!! Là, j’ai vraiment les nerfs 🙂 J’ai beau regarder le classement tous les jours, mon temps ne bouge pas…

Bien entendu, tu me dis qu’il faut positiver, que j’ai mis la barre haute quand même, que je viens de te mettre 45mn dans la vue au dernier marathon….

Tu compares cette performance et ce chrono à ce fameux tour de France ou Laurent Fignon a raté la première place pour 8s.

Il faut que tu saches 1 chose Didier : Je ne resterai pas Ton Laurent Fignon ou Ton Poulidor. Non, je ne le peux pas. Tu n’as pas de chance car j’ai du caractère. Je me battrai telle une lionne pour arriver à faire mieux que ce chrono. Je suis convaincue que je peux encore améliorer ce temps. C’est donc ce que je ferai. Je ne me laisse pas le choix, je ne te laisse pas le choix, je ne te laisserai pas la possibilité d’arriver avec ton grand sourire de vainqueur au prochain marathon  ( comme tu viens de le faire ces derniers jours)!!!!! Pfffff…Ca m’énerve….

Lorette, tu peux préparer les charentaises de Didier devant le canapé car il arrêtera la course à pieds d’ici 1 an. Je te laisse parier de nouveau avec lui.

Blague à part, je suis quand même bien contente car la tâche n’a pas été aisée. C’est vraiment dur les Marathons !!! Quand on passe la ligne d’arrivée, c’est déjà une belle perf. De plus, nous avons passé un bon moment (malgré le temps déplorable sur la région) L’organisation était au top. D’ailleurs, c’est une course qui pourrait s’organiser au sein de la section car en plus du marathon, il y a l’épreuve 2*21km, et un marathon relais a 6 comme Viriat. La région est splendide (même sous la pluie). Tout pour passer un bon moment au final.

Un grand bravo à tous les finishers de la course : Armand G , Nathalie G, Chantal R , Christophe L . Mention spéciale pour Christophe qui nous fait encore une prépa comme lui seul sait en faire (4 semaines étalées sur 3 mois avec 2 séances max/sem) le tout agrémenté d’un régime alimentaire et d’une hydratation adaptés à un sportif du dimanche suivant STADE2. Au final, il nous fait un joli 03h43mn. Christophe, je crois que tu peux sortir ton livre :

« la prépa marathon accélérée pour les nuls (prépa testée et certifiée) »

Un grand merci à mon mari qui a fait le trajet et qui a assuré la logistique sur ce WE.

Enfin, je souhaite un excellent marathon à toutes celles et ceux qui vont s’élancer dans 2 semaines pour cette magnifique aventure qu’est le marathon du beaujolais. Chapeau car vous n’avez vraiment pas pris le plus facile !!!. Soyez fort(es), ne lâchez rien. Vous avez le potentiel pour le faire.

Je souhaite aussi un bon semi aux autres coureurs bien entendu qui s’élanceront sur le semi.

Se dépasser, tout donner pour ne rien regretter !!!!! La victoire n’en sera que plus belle à la fin.

A très vite sur les chemins Mionnézans

Et M……………., 6 secondes !!!!!!!!!

Carole Combe

Un tour chez les Helvètes

Ça commence comme ça, 10km de Saint-André, Élodie gagne une  place pour le marathon de Lausanne, bizarrement elle ne veut pas le faire, qui n’en veut ? Ok je prends ! Et voilà c’est parti pour un weekend en Suisse. Alors l’entraînement, assez simple pour une fois, pas de programme, ça sera marathon plaisir, juste une sortie longue 3 semaines avant, le fond je l’ai. Arrivés sur place le samedi nous en profitons pour faire du tourisme dont le fameux musée olympique10 qui vaut le détour à lui seul. Nous repérons le parcours jusqu’au demi-tour à Vevey. La route au bord du lac est magnifique avec des coteaux de vignobles à perte de vue. Par contre le parcours s’annonce casse-pattes, ça monte, ça descend, tout le temps, pas trop, mais quand même. Dimanche, Après l’échauffement collectif c’est le départ en fin de matinée, température idéale, objectif suivre le meneur d’allure 3h30 et voir, au pire le 3h45. Les meneurs partent vite, trop vite. La meneuse du 3h30 est en 4’37 au kilo, elle s’en aperçoit et ralentit au 3ème kilomètre, je continue sur mon allure initiale, la laisse et passe au 10ème en 47’37, à 12,7 de moyenne, c’est vite mais je suis bien. Je suis des lièvres et reste à l’abri du vent et au 15ème, après plusieurs ravitos (il y en aura 14 au total) je suis encore à plus de 12,5, soit une base de 3h22, cool. Mais au 17ème patatras ! violente douleur au mollet droit, stoppé net, je ne peux même pas marcher. Je repars en trottinant et boitillant, à peine 9 à l’heure. Poste de secours au 20ème, une secouriste me met de la pommade, tendinite tendon d’Achille, vous devriez arrêter ! Gentille la dame mais je rentre comment, on est à l’autre bout du circuit ? Pas question de voiture balais. Allez on serre les dents et on verra bien. Je passe le semi en 1h54, après c’est du pur bonheur, douleur et 6’30 au kilo. Les drapeaux 3h30 et 3h45 m’ont doublé depuis longtemps. Au 32ème c’est le 4h00 qui me passe, il court à 10,5 mais je ne peux pas le suivre ! Je continue ainsi jusqu’à l’arrivée et remonte plein de coureurs qui commencent à être à la dérive et à marcher, c’est bon pour le moral mais je suis sur un faux rythme, c’est désagréable et fatigant. Autre inquiétude, Laurette, je lui avais dit entre 3h30 et 3h45 au pire, faut que je me dépêche, je me hâte avec lenteur, au final ça sera 4h09, quelle misère ! 22Un petit tour à la tente médicale. Verdict toubib, tendinite, repos 1 mois et jetez-moi ces chaussures elles sont usées (quoi elles ont à peine 1000 bornes !) Au final c’est moins grave que ça, ce n’est que musculaire, mais repos 10 jours quand même, ça devrait être bon pour le Beaujolais !! Heureusement on a trouvé de bons médocs en Suisse, mais c’est marrant ils les font en tablettes ici.

Didier Pothet

17 km de rando pédestre sur la Val ’Lyonnaise.

Notre journée débute matinalement, rendez-vous 7h00 place Alain-Chapelle. Nous partons en direction de l’ouest Lyonnais « Vaugneray » à 45 mn de chez nous.

Le dicton dit « Brouillard d’automne, Beau temps nous donne » Simplement quelques petites brumes le long de notre trajet, nous annoncent les prémices d’une très belle journée.

Notre marche débute vers 9h00. Nous empruntons petits chemins qui serpentent entre les vignes, petits chemins forestiers humides, jonchés de feuilles le long de cours d’eau, petits chemins le long des pâtures, petits chemins traversant des hameaux. Quelques routes à longer, à traverser pour retrouver cette superbe nature qui s’éveille au fur et à mesure de notre avancée. Nous longeons des prairies, des bosquets d’automne.

Plusieurs petites haltes nous permettent, de retirer des épaisseurs, prendre des photos, souffler un peu, regarder notre environnement avec un œil rêveur et repartir.

Un ravitaillement au onzième kilomètre est le bienvenu avec pain, fromage, fruit, chocolat, pain d’épice, boisson chaude ou froide tout cela servi dans une ambiance chaleureuse.2014-10-26 10.59.38 Bien requinqué, nous repartons pour les six derniers kilomètres. Les grimpettes successives font que les jambes commencent à tirer. Nous récupérons des chemins loin de la foule. Nous avançons dans un écrin de verdure, en haut le ciel par moment se voile et la route se déroule sous nos pas.

Nous terminons notre randonnée sous un ciel joyeux, 3h30 pour boucler cette superbe balade. Au final, un sacré bol d’air dans un paysage riche en couleur.

A l’arrivée, nous retrouvons les coureurs pour un repas convivial qui dans la bonne humeur achève une belle matinée sportive.

Brigitte

Vous avez dit SAUCONA TRI ???

Encore une idée lumineuse qui a du germer dans la tête d’un cerveau éclairé … de sportif ! Je m’explique : le style d’épreuve pour laquelle tu hésites à t’inscrire parce que tu n’es pas sûre que ce soit à ta portée… pendant laquelle tu en baves, tu te demandes ce que tu fous là, et tu te dis, plus jamais… et sur la ligne d’arrivée, tu as déjà tout oublié et tu te dis, vivement l’année prochaine !

Plus concrètement, Saucona Tri c’est une épreuve qui peut se courir en équipe de 2 ou en relais. Dans le cas du relais, un équipier court le Trail (9 km / 300m D+ de Neuville à Fontaines), l’autre le VTT (21 km / 500m D+ de Fontaines à Neuville) et les deux se retrouvent  pour le Canoë (5 km de Neuville à Neuville).106

C’est Coco qui m’a embarqué dans cette aventure… et je la remercie !

Saucona Tri, ça vaut le déplacement !!! D’ailleurs, 2 autres équipes de Mionnay étaient avec nous sur la ligne de départ : Valo (Dolgo) et Isa (Mathey) et les Thierry (Mathey et Joubert), des habitués de l’épreuve… sans oublier notre reporter-photo préféré, Didier Pothet, venu nous rejoindre… en vélo !

Donc, dimanche 28 septembre à 9 heures, nous sommes sur la ligne de départ à Neuville sur Saône, sous le soleil. Pour ma part, j’effectue la partie Trail :047 joli parcours sur chemins en forêt, mais ça grimpe et ça fait mal aux jambes, « le 300 m D + » prend tout son sens. Heureusement il y a beaucoup de monde, ça bouchonne dans les goulets, ça permet de marcher et de se reprendre un peu. Ensuite on suit un lit de rivière, beaucoup de cailloux, il faut être très vigilant sur les appuis… mais ça passe, j’ai toujours Valo et Isa en ligne de mire, je garde le moral et j’avance… L’arrivée sur Fontaines n’en finit plus avec des montées qui se succèdent… au détour d’un virage, j’aperçois Didier, il m’accompagne un peu… les encouragements, ça rebooste !

J’en finis et j’aperçois Coco, casque sur la tête,051 prête à en découdre avec le parcours de VTT ! Thierry Mathey a passé le relais à Thierry Joubert depuis longtemps. Pour Isa et Valo, c’est plus compliqué, Valo a chuté pendant le trail, genou en vrac, elle ne pourra effectuer sa section de vélo, mais décide de retrouver Isa pour le canoë… Respect, il y en a plus d’un qui aurait abandonné…

Après un transfert jusqu’à Neuville, on retrouve notre photographe, Didier, toujours en vélo (je crois qu’il a fait plus de kilomètres que nous tous réunis !) et on attend l’arrivée des VTTistes… Mais là, surprise, on voit arriver une nuée de maillots orange et noir… la section VTT a fait le déplacement pour nous encourager, ils sont accompagnés de Bertrand, Quentin, Natalia et Carole, les copains de course !

L’esprit ASCMionnay a encore frappé !!! A ce moment là, je sais exactement pourquoi je suis là…

Malgré un parcours VTT accidenté, Coco et Isa s’en sortent comme des chefs… un petit ravito, un gilet de sauvetage sur les épaules et on saute dans les canoës… on démarre bien, mais rapidement, des douleurs dans les bras se font sentir, c’est peu de le dire. On lutte contre le courant, heureusement que l’on est deux, on s’encourage et on finit par atteindre la bouée ou l’on fait demi-tour. Ensuite, c’est légèrement plus facile, le courant nous aide à gagner la ligne d’arrivée…113

Et au bout de 3h38 d’effort, on boucle notre premier (mais surement pas le dernier) Saucona Tri !

Vient ensuite le temps du réconfort, avec un repas partagé avec tous les concurrents (soit 330 équipes). Et là, les 6 Mionnaisans que nous sommes, faisons déjà des plans sur la comète : cette épreuve, elle est faite sur mesure pour créer un temps fort entre nos  sections Vélo et Course !

… La chasse au binôme pour Saucona Tri 2015 est ouverte …

 Géraldine Devrieux

Un Week-End dans le Pilat

Le 1er week-end de Juillet, la section Courir-Marcher de l’ASCM organisait une sortie familiale de fin d’année dans le massif du Pilat, près de St Etienne.

Le programme ‘multicartes’ était conçu pour un large public, les adhérents de la section bien sûr, mais aussi les accompagnants et les enfants.

Accueil le vendredi soir dans un vaste centre d’hébergement, idéalement situé au sommet d’un col au cœur du Pilat (à 1200m, pas moins). On se prend au jeu des souvenirs des jolies colonies de vacances, et de son cortège de farces et anecdotes : lits en portefeuille (certains ont testé), bataille de polochons, paris sur les ronfleurs… Heureusement, personne n’a fini attaché nu au soleil barbouillé de confiture !

Le lendemain matin, démarrage à 7h30 par un éveil musculaire : effectivement 200 m de dénivelé positif à jeun, ça réveille !

Après un petit-déjeuner revigorant, débute l’initiation à la course d’orientation, assurée par Michel, un ancien mionnezan, le parrain de Géraldine Devrieux. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il sait de quoi il parle car il est fraîchement retraité de sa fonction de Directeur Technique National de la discipline !! Avec lui et les jeunes du club local de Péloussin, la découverte de cette spécialité devient un jeu d’enfant, …. Moyennant de comprendre la riche symbolique des cartes, qui répertorient de façon particulièrement exhaustive les moindres bosses sur le terrain.

Nous aurons l’occasion de la pratiquer trois fois dans la journée, avec des difficultés croissantes. DSC_4784L’après-midi, en binôme ou trinôme, munis d’une grande carte et d’une boussole, chaque équipe s’essaie sur le parcours qui lui sied, par difficulté croissante : vert, bleu, rouge, ou même noir pour Jacques (où l’on découvre au passage qu’il est très loin d’être novice sur la discipline). Après les balises temporaires du matin, le but est cette fois de chercher des balises permanentes, petits poteaux de bois munis d’une perforatrice avec un code unique, pas de place pour la triche ! Elles sont parfois si bien cachées… qu’elles furent introuvables.

Cela n’empêcha pas chaque équipe de se prendre au jeu, des retardataires aux coureurs contre la montre. Jacques fait office de voiture balai et ramène trois ados égarés. D’autres finissent au sprint avant l’heure fatidique, pendant que des familles se laissent porter au rythme des jeunes enfants.

Puis retour en salle pour un débriefing arrosé à la bière, dont la fraîcheur fait l’unanimité, car nous eûmes tous le temps de transpirer !

Le repas du soir, une nouvelle fois copieux, justifiera d’une balade digestive nocturne, d’autant plus agréable que les moustiques ont oublié de s’inviter.

Selon la fatigue et les opportunités, la soirée se termine par une partie de carte endiablée ou un sommeil de bébé. Pour certains elle fut placée sous le signe du quiproquo :

–      Discussion entre pensionnaires de la chambre 101 : « c’est toi qui as les clés de la chambre » «  ah non, je te les ai laissées »… la clé fut retrouvée avant que les préparatifs d’une nuit à la belle étoile ne soient trop avancés.

–      Un inconnu rentre nuitamment dans la chambre de mionnezannes : «  vous cherchez quoi ? » « ben, mon lit  – ah je crois que j’ai dû me tromper de chambre »… voire même d’étage, en fait !

Le lendemain, nouvel éveil musculaire, pour les vrais courageux – ça trie. Puis on fait nos bagages pour partir quelques kms plus loin faire une balade sur les cimes du Pilat : Crêt de la Perdrix, le point culminant, et Crêt de l’Oeillon, un peu moins haut, mais un peu plus loin.DSC00115

La balade sera suffisamment longue pour les plus petits, mais le jeu en vaut la chandelle : au sommet du Crêt de l’Oeillon, nous sommes récompensés par une vue exceptionnelle à 360°, du Jura au Mont Ventoux, pas moins, et jusqu’au Mont Blanc. Nous immortalisons l’instant par plusieurs photos de groupe, DSC_5163puis engageons le chemin du retour, avec un objectif principal : trouver un coin à pique-nique, car la faim commence à tirailler les estomacs, surtout les plus jeunes.

En savourant notre repas, nous saluons au passage les vététistes qui passent parfois à vive allure. Pour un peu, on se croirait sur la route du Tour de France ! Même l’apéritif ne manquera pas à l’appel (transporté par un non-buveur d’alcool !) .

Pendant que certains cueillent des myrtilles un peu acides, mais qui feront au final une bonne base de confiture, d’autres sont à deux doigts de se laisser aller à un somme DSC_5185sous des arbres très propices.

De retour aux voitures, nous prenons un dernier pot ensemble avant d’engager le chemin du retour vers Mionnay en milieu d’après-midi.

Miracle de la météo, moins d’une heure après être rentrés, la pluie arrive… mais elle nous aura épargnés tout au long de ce weekend très réussi, à renouveler absolument avec le plus grand nombre !

Fabrice M