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Sortie Parc Miribel-Jonage

En ce premier samedi de novembre, le rendez-vous était à 8h40 sur la place du village afin d’organiser le co-voiturage car coureurs et marcheurs faisaient une sortie commune sur les circuits du Jogg’îles autour du lac de Miribel.

3 à 4 voitures au départ de Mionnay + sur place encore quelques courageux et nous étions bien une vingtaine de l’ASCM.

Côtés marcheurs, nous étions, 5 renforcés pour une partie du circuit par Bertrand que son épaule contraint à moins de secousses pour quelques mois.

Programme : le tour du lac, soit 10 km, et pas moyen de couper !

Le vent du sud et le soleil sont au rendez-vous pour nous revigorer dans ce matin aux couleurs automnales.

Ce circuit autour du lac est apprécié, changement de paysage. Nous croisons et doublons d’autres sportifs ou des familles en promenade. Nous avons l’impression d’être en vacances !

La piste est très agréable sous les pas et le terrain très plat nous permettent d’avoir un rythme très régulier pour avaler les km confortablement à une allure de + 5km/h. C’est donc en 2h que nous rejoignons sur le parking de Planète Tonic le groupe des coureurs du circuit de 10km, mais où sont les autres ? Le groupe des 15km, n’est toujours pas arrivé. En attendant nous faisons quelques étirements, mais c’est seulement à 11h20 qu’ils arrivent enfin, rien de grave, ils ont finalement fait 21 km à cause de certains chemins inaccessibles qui les ont contraints à certains « rallongis ».

Chacun, a dû apprécier de rentrer chez soi, pour une bonne douche et continuer les activités du WE.

A la semaine prochaine, sur les chemins de Mionnay, d’ici là bonne semaine à toutes et à tous.

Danièle

Les 100Kms mionnezans de Royan

Pourquoi faire un 100 km ?   par Didier P.

Parce-que l’année précédente on avait fait la SaintéLyon, plusieurs Marathons aussi depuis la création du club, et quand Jean-Pierre a rejoint le club il nous a parlé de ses 100 km. Tiens pourquoi pas ? Un coup d’Internet, il y en a une douzaine en France, dont un à Royan, chez mes parents !

C’est parti ça sera le prochain objectif, juste trouver quelques volontaires pour m’accompagner, on sera 3 au final.

Un 100 km ça se prépare, pour nous ça a été sur 12 semaines, 5 séances mini par semaine. Au total 800 km, 60 séances, des courtes (5 km du lundi), des longues (33 km), de l’endurance, du fractionné, du footing, du seuil, de la VMA (c’est technique hein !) et du marais, beaucoup de marais, avec ses longues lignes droites. Car j’ai prévenu, pour connaître et avoir reconnu le parcours, il y des lignes droites interminables dans la forêt. On rajoute à ça quelques courses en préparation, dont le trail du Ramequin, où comme Carole on se dit qu’on n’y arrivera pas tellement on a eu mal aux jambes sur 27 malheureux petits km.

26/7 : c’est parti, on remonte de Lyon avec Armand, 25 km, il fait 36°, le ton est donné, on des cinglés.  Pour ce 100 km, j’ai été sage, beaucoup de séances donc, mais pas tant de volume que ça, entre 56 et 99 km par semaine. Ne pas refaire l’erreur de la Sainté où la semaine précédente j’avais fait 130 km et étais arrivé fatigué. Dernière semaine, je suis déjà sur Royan, je me repose, dors beaucoup, 3 petites séances, c’est tout, je refais plusieurs fois la fin du parcours, et je mange … des pates, des lentilles … et des pates !

Je sais que sur la course il faut courir à la vitesse fixée, ne pas la quitter et s’alimenter depuis le 1er des 19 ravitos (un tous les 5 km), c’est ce que je fais.

Je suis Didier  à quelques mètres jusqu’au 30, mais jamais je n’essaie de le rattraper je reste sur mon allure.

 Au 30 il est 8h45, je sais que toute l’équipe de Mionnay pense à nous, ne pas les décevoir. Tous les sms reçus avant, pendant et après la course sont un formidable soutien et un moteur pour les jambes.

42, marque du 1er marathon, je le passe en 4h02 de course. 10,4 de moyenne depuis le début (sans les arrêts). 1er marathon, ça fait bizarre, ça veut dire qu’il y en aura d’autres.

Petit problème gastrique entre le 35 et 55, probablement du à la boisson énergétique proposé, ok j’ai compris ça sera coca, eau gazeuse et bière !

4 arrêts forcés donc qui font perdre du temps et cassent un peu les pattes. Rajoutés à ça 18 ravitos au final et ça fait 55 minutes d’arrêt.

Au 58 toute la famille est là, ma soeur et mes neveux, mon père, Babeth, Laurette, ça fait du bien on s’attarde, on bavarde, et pas forcément envie de repartir, mais il reste tout juste un petit marathon, c’est vite fait !

On rattaque les interminables lignes droites, 34 km de suite ! La vue du phare de la Coubre est un bonheur on sait qu’elles sont finies. Laurette, m’a rejoint et finit

le parcours avec moi en vélo, c’est un gros soutien moral.

On revient sur la Palmyre et les cités balnéaires, on longe l’océan, le cadre est magnifique, je me suis refait la cerise tout va bien, la vitesse moyenne a baissé, mais ça roule, je serai bien en dessous des 12h fixées. J’ai doublé plein de coureurs, dont quelques-uns finiront à la dérive.

Panneau du 98ème, je me dis mince c’est déjà fini, je ne verrai plus ce panneau, car pas forcément envie de refaire un 100 bornes sur le moment.

Au 99, arrêt pour changement de maillot, je remets les couleurs de Mionnay pour l’arrivée !

Arrivée sur le stade, je rentre seul, mon neveu m’accompagne sur le tour de piste, j’entends le speaker parler de moi et de Mionnay, c’est super.

Je passe la ligne, toute la Mionnay team et la famille sont là, on se congratule, voilà c’est fini : centbornard ! En 11h14.

 Grosse séance de kiné et d’osthé après la course et voilà frais comme un gardon, j’ai fait un footing long !! Direction le resto pour fêter ça et refaire la course.

Au menu Bulots et tête de veau ! Tout va bien.

Sensation bizarre, l’entourage est super fier de notre petit exploit. A l’arrivée, le lundi puis le jeudi à la séance, au boulot, sur Facebook, ce sont pleins de bravos.

Une semaine après je ne réalise toujours pas cet enthousiasme à notre égard, qu’est-ce qu’on a fait de spécial ? On est encore sur notre petit nuage pour quelques jours.

Et après ? les projets ? rassurer vous j’en ai plein en magasin !

Pour terminer un projet comme ça ne se fait qu’avec le soutien  et la compréhension de son entourage, Laurette a été ce soutien. Bon maintenant il me faut reprendre une activité normale, mon jardin est en friche, il y a du boulot.

 Ma stratégie de course   par Armand G.

 Passé les 50 km, mon voisin de course me dit, « Allez on accélère!! c’est au 50ème km que la course commence », auquel je lui ai répondu, « Désolé, c’est au 50ème qu’elle s’est terminée pour moi ».

Voila comment je pourrais résumer cette course, un départ trop rapide et une deuxième partie de course très dure.

C’était pourtant mon second 100 km (Millau en 2011), je devais être prévenu mais alors que j’avais prévu de courir entre 130 et 135 au cardio et de passer le marathon en 4h (pour un objectif de 10h), je décidais en cours de course de courir finalement entre 135 et 140 (parce que je me sentais bien!) et passais le marathon en 3h45!

Je ne suis pourtant pas un novice et je le sais qu’il ne faut pas écouter ses sensations en course (surtout sur un 100).

Jusqu’au 50 km donc, aucun problème, je papote avec Nathalie, d’autres coureurs et profite (dès le levé du jour) du très beau parcours : première partie le long de l’océan et ensuite au milieu d’une foret de pins.

Après le 50ème donc, plus rien, j’étais complètement vidé, plus d’énergie, je décidais même d’abandonner mais heureusement, Nathalie était là pour me remotiver.

Je décidais pour terminer d’une stratégie inédite : tous les 1/4 d’heure, je m’arrêtais, prenais 1 sucre et de l’ Isostar, marchais une minute et repartais pour 1/4 d’heure de course avant de m’arrêter à nouveau (je n’avais pas le choix car plus d’énergie), à nouveau sucre et Isostar et c’était reparti, j’ai du bouffer 2 boîtes de sucre!

Didier me rattrape au 83ème km, on en profite pour trinquer au ravito.

les 10 derniers km furent interminables, mais je gardais tout de même une bonne humeur : à un promeneur, je lui ai proposé d’échanger ses tong avec mes basket, à un gamin qui avait un ballon de rugby, d’échanger quelques passes avec moi.

Au 98ème, j’aperçois les projecteurs du stade de l’arrivée. Plus que 2 km, je vais quand même les terminer en courant, que neni, 500m plus loin je calais. Je repris la course au 99 et l’entrée de le stade fut une vrai délivrance.

Didier, Christophe et Babeth étaient là pour nous accueillir à l’arrivée, Didier et Laurette arrivaient 5 minutes plus tard pour des retrouvailles entre mionnezans sur l’aire d’arrivée.

Je garde tout de même un très bon souvenir de cette course (même si j’espérais un meilleur temps) : le parcours était beau, l’ambiance très conviviale.

un week end très sympa durant lequel les parents de Didier P nous ont gentiment accueilli chez eux.

Prochain objectif : REPOS

  Objectif: devenir « cent bornard » par Didier M

 100km….mon dernier objectif pour 2013! Je me sens physiquement prêt à affronter ce « défi » proposé par l’autre Didier l’année passée. Et la confiance est là: mes 2 premiers objectifs 2013 ont été atteints sur semi et Marathon au printemps.

 Bon…un peu d’appréhension quand même….car, après le 70ème, je serai en Terre Inconnue!!

 6h du matin: après la photo du trio mionnezan , départ du stade de Royan pour les 157 concurrents et leurs éventuels accompagnateurs à vélo, à rejoindre au 5ème km. Mon frère Christophe pédalera à côté de moi. C’est parti…objectif FINIR et, si tout va bien, en 10H.

 Dans l’euphorie, j’ai oublié de mettre en route le GPS prêté par Carole….il fait nuit….je n’y vois rien sur l’écran….tant pis, je vais courir au feeling…dans ma tête, merci quand même Carole! Didier me servira de régulateur d’allure durant les 1ers kilos le long de la plage; Armand est parti devant. Le bruit des vagues agitées par le vent, la douceur de la température, les 1ers encouragements des spectateurs, que du plaisir!!!!

 Le jour se lève vers le 20ème km, un léger grain laissera la place 1h30 plus tard à un soleil trop intense à mon goût. Je m’aperçois que je suis parti trop vite: malgré une stratégie d’arrêt à chaque ravito ( tous les 5km ), j’ai 6 à 8mn d’avance sur mon plan de marche des 10H.

35ème: chaleur + bitume = 1er passage difficile. Ca fait du bien de voir nos supportrices tout au long du parcours: merci Babeth et Laurette! Je demande à mon frère d’activer le GPS pour réguler mon allure à 10 / 10,5km/h maxi. Je me dis que c’est probablement trop tard…

Quand je passe au 40ème, les filles m’annoncent qu’ Armand et Nathalie ( Nathalie fera comme Christophe la totalité du parcours ) passent au Marathon.

Vers le 48ème, j’applaudis le futur vainqueur qui a déjà fait son demi tour; puis je vois un gars allongé au bord de la piste cyclable: les pompiers viennent d’être appelés.

50ème, plus que la moitié à faire: le moral est là, le physique tient, même si ça se durcit. Je reste concentré sur mon effort, et sur ma petite organisation ( alternance dans les ravitos solides et liquides, coup d’oeil sur le chrono tous les 5 km, petits mots à mon frère): je suis encore en avance pour les 10H.

58ème, demi tour: Yes! Plus qu’ un Marathon! L’avance d’Armand s’est réduite: nous venons de nous croiser…encouragements mutuels….il est à 5′ devant environ.

60ème: coup de bambou. Je n’avance plus. je viens de croiser et encourager Didier. Chaque kilomètre me semble interminable ( 1km, c’est 1000, 2000 ou 3000m????? ). Je n’arrive même pas à mâcher un morceau de gruyère. Le moral faiblit un peu aussi: dans cette forêt de pins que nous traversons depuis 2H, on voit de – en – de coureurs, et les spectateurs se comptent sur les doigts d’une main. Pour me changer les idées, je demande à Christophe s’il ne s’emm…pas un peu sur son vélo: il sourit et me répond qu’il compte les sapins!!!! Je résiste en me disant que j’opterai probablement pour un massage au 65ème. J’y arrive enfin, je suis inquiet car je ne vois pas les kinés….ouf les voilà! Je choisis définitivement le massage par priorité à l’objectif de 10H. A côté de moi, un gars est en larmes: il ne peut pas repartir. Arrive tout sourire celle qui finira 3ème au scratch des féminines.

Je repars, les forces sont revenues, et Christophe de me susurrer à plusieurs reprises  » un chouilla trop vite ».

Plus que 30km!!!! Babeth vient à notre rencontre en vélo et nous annonce que le ravito des 75 est proche. Un virage….deux virages….un 3ème…proche, ah bon….en vélo peut être mais dans mon état de fatigue…. Je l’aperçois au moment ou Armand en repart. Ce qui me donne un nouvel objectif: en effet, je pense que c’est définitivement cuit pour 10H.

Le soleil s’est caché, ça me va bien. Armand en ligne de mire. Je me rapproche petit à petit au fil des kilomètres qui nous ramènent de La Palmyre vers Royan.

83ème: j’ai rejoint Armand au ravito. Une bière entre amis ( sans alcool bien sur ) et je repars, seul. Dans ma tête  » plus que 17km, je fais ça plusieurs fois par semaine, ça commence à sentir l’écurie!!! « . Suivent 2km de côtes, courtes, mais très sèches. C’est + compliqué qu’à l’aller: je décide de les « gravir » ( mieux adapté que monter…après tant d’efforts)  en marchant car maintenant mon objectif est de gagner quelques places au général: je compte sur mon finish dans les 5 derniers.

85ème, un gars se plaint de ne plus pouvoir avancer; c’est son 8ème 100 bornes… »je n’ai plus de gaz » dit il avant d’en lâcher un retentissant! Ca nous donne l’occasion de nous décrisper un peu à tous les 2. « Eh ben tu vois ça revient!! Allez plus que 15!! »

Durant les 10km suivants, c’est le yoyo avec 2 concurrents, contre le vent car nous sommes de nouveau le long de la côte. Mon attention se porte furtivement sur des surfeurs, puis sur les vacanciers sur la plage, puis sur les familles qui font leur ballade digestive. Je prends soin de remercier tous ceux qui nous encouragent. Le gars en bleu se détache petit à petit, et au fur et à mesure des conches, je ne le vois plus. L’autre reste à ma portée. Il choisira de ne pas faire de pause au 95ème ou je revets le te shirt orange!!

96ème: je suis revenu à 50m derrière lui, son collègue se retourne plusieurs fois…je me dis qu’ il est cuit. 97ème, je le dépasse.

Plus que 3km! J’accélère…enfin dans ma tête car Christophe me dira à l’arrivée que j’ ai simplement maintenu l’allure….

98km…le port…le centre ville…. »Bravo…merci »…je vois l’éclairage du stade….

99km….l’ homme en bleu….il marche! je le double à 200m du stade

Entrée sur le stade pour un mini tour de piste. J’accélère ( …??), j’entends Mionnay dans les hauts parleurs…dernier virage…je sprinte ( surement à 11,5 / 12km/h en fait …. )… ca y est, je lève les bras, je suis cent bornard!!

GROS bisou à Babeth, puis Christophe me rejoint pour la photo.

A ce moment là, l’ Homme que je suis avant tout est heureux! le Sportif aussi bien sur! qui se réjouit de cette victoire sur soi, d’une saison bien gérée et…identifie déjà les moyens d’améliorer ses prochaines perfs.

HEUREUX encore quelques minutes plus tard le membre d’un trio méritant de finishers, qui accueille ses copains à l’arrivée.

Oui Babeth, tu veux ajouter quelquechose? Oui!  » T’ as bien fait d’avoir pensé à citer celle que a subi les heures d’entrainement, les courses de préparation, les déplacements juste pour courir, etc…la journée à te suivre. Bravo mon chéri mais maintenant, pause!! »

Bon OK….je prends quand même le temps de vous remercier vous, coureurs de l’ASCM, qui nous avez adressé, à nous 3, vos encouragements et/ou vos félicitations.

Une petite citation pour celles et ceux qui ont envisagent d’aller plus loin, plus vite, plus longtemps:  « On commence par dire: cela est impossible pour se dispenser de le tenter, et cela devient impossible, en effet, parce qu’on ne le tente pas »  Charles Fourier.

Merci! Et à très vite….

Quelques lignes pour vous les marcheurs……

Notre marche du samedi  12/10/2013, comme à notre habitude, rendez-vous au cœur de notre village avec les coureurs  pour démarrer notre activité. Ce matin sous un ciel ensoleillé, 11 marcheurs sont présents malgré la fraîcheur matinale. Pas de souci, nous nous réchaufferons au cours de notre trajet.

 Nous prenons la direction du marais pour nous rendre aux Echets.  Là, Michel indique le chemin à suivre pour éviter la départementale en prenant des passages plus sécurisés et plus agréables. Après être arrivé derrière la base Intermarché, quelques centaines de mètres plus loin, nous retrouvons la route pour ensuite récupérer « La Volière » commune de Tramoyes.Au passage, je sors l’appareil photo pour prendre des clichés du groupe et des paysages.

Le retour s’amorce et pour éviter le goudron, nous empruntons un chemin de bocage qui permettra de surprendre un bref instant deux biches sortant des maïs surement alertées par  nos bavardages et le bruit de notre déplacement.

De nouveau le marais. Puis apparait notre village, ce circuit de 10 km s’achève après 2h00 de marche vitalisant.

Bravo les marcheurs ! Il est tard, les occupations débordent en ce samedi matin, aussi, nous serons très peu à profiter du bienfait des étirements.

A très bientôt, sur d’autres chemins.

Brigitte

« Les filles de l’ASCM sont formidables »

Au-delà de leur assiduité aux entrainements hebdomadaires, les filles de la section savent se fixer de beaux objectifs et les atteindre.

De par leurs performances elles forcent le respect.  On peut ainsi évoquer la très belle prestation d’Isabelle et Valérie au Saucona tri à Neuville. Après avoir couru un trail technique de 9km, elles ont enchainé un raid VTT de 21km pour finir par 5 km de Kayak sur la Saône et le tout sous une pluie battante ! Trop fortes !!

Ce weekend c’était également Runin Lyon.  Pour cette édition, un entrainement spécifique avait été concocté et le suivre était déjà un petit exploit en soi.

Mais ce n’était pas suffisant, nos filles s’étaient donné des objectifs précis et elles les ont atteints. Sur le 10km Valérie voulait passer sous l’heure, elle avait un challenge perso et ses collègues l’attendaient au tournant, donc elle était super stressée ce dimanche dans son sas de départ, mais une fois lâchée elle s’est donnée et a brillé en un peu plus de 57’, bravo !

Géraldine voulait quant à elle finir son 1er semi-marathon, juste le finir initialement. Mais on la savait capable de mieux, de faire moins de 2h, elle le savait aussi. Elle s’en est convaincue et elle l’a réalisé, toute seule comme une grande, en solo, en 1h56, bel exploit !

Et Carole ? Premier marathon, on lui avait mis une pression énorme en plus, on la savait capable du meilleur, et elle s’était fixé un objectif de dernière minute : 3h30, un sacré pari. Et elle a réalisé avec la volonté et la hargne qu’on lui connait … 3h30 ! Pour tout coureur et surtout pour une féminine c’est un très bon chrono ! Chapeau bas et marathonienne désormais.

Mention bien aussi à Nathalie qui a réalisé son meilleur semi-marathon également en 1h47. Sans oublier les bons chronos de Chantal et Agnès sur la même distance … le tout avec le sourire.

On n’oublie pas non plus, ce qui fait la beauté de notre groupe, toutes nos supportrices qui ont fait le déplacement pour soutenir l’équipe de Mionnay : Géraldine, Corinne, Laurette, Babeth, Sandrine et Karine ….

Oui les filles vous êtes vraiment formidables.

Didier P.

Mon premier marathon

Je crois qu’il a commencé dans ma tête il y a un petit moment déjà. J’entends encore la voix de quelques coéquipiers résonner pendant nos séances du samedi: « Tu fais des Trails de 60-70km mais tu n’es pas marathonienne!!! »

J’suis pas marathonienne, J’suis pas marathonienne….vous allez voir si J’suis pas marathonienne….. Trop tard…..tu l’as dit.

Mai: Christophe me propose de courir  le marathon de Lyon avec lui. En 2 secondes, ma réponse est un oui. L’aventure commence.

Juillet : L’inscription est faite et je reçois les premières confirmations. Angoisse car je ne peux vraiment plus me défiler.

Août et les vacances: Je démarre mon entrainement en Espagne ( je veux bien me priver un peu mais pas complètement non plus !!!! Sangria, tapas, paella s’inviteront au plan d’entrainement). Je cours 1 jour sur 2, de bonne heure car il fait trop chaud. J’alterne sorties côtes, plat, fractionnés. Je ne dépasse pas 1h15-1h30  de séance car je ne peux physiquement pas faire plus (Je termine épuisée à chaque fois!!!!) (J’ai des doutes sur ma capacité à faire un marathon) L

Septembre: De retour à Mionnay, les entrainements reprennent avec le club. Ça va mieux. Jacques nous a concocté un programme plutôt sympa en vue du Run in Lyon. Je le suis du mieux que je peux. Nous faisons le fameux Trail « la ronde des Grangeons ». J’en ai bavé. Du coup, une question me vient à l’esprit ….Es-tu réellement capable de courir 42,195km ? Gros gros doute qu’il faut absolument que j’enlève de ma tête avant le jour J. 2 ou 3  semaines après, nous terminons avec Didier et Armand une séance de 2h50 et 30 KM. Elle m’a rassurée car je la termine plutôt bien.

Les semaines passent et nous voilà  à J-5 : La préparation est terminée. Je suis contente car j’ai vraiment bien travaillé. Je ne pourrai pas mettre en cause ma préparation si cela ne se passe pas comme j’aimerais que cela se passe. Je me sens en grande forme et du coup…

 Retrait des dossards (J-2) :  Bonjour… pourrais- je changer mon sas de départ et passer de 03h45 à 03h30 SVP ?… Voilà, c’est fait.

ZE jour J : Départ à 7h00 de Mionnay avec Valérie qui s’aligne sur le 10km, Nathalie, Armand et Didier sur le 21km. Arrivée sur les lieux vers 08h00. Le stress commence à augmenter  pendant l’attente. 8h45, nous rejoignons nos sas de départ. Je suis avec  la Garvi’s dreamteam. Nous partirons ensemble.

D’un coup : PAN…. C’est le départ. Et me voilà lancée pour cette aventure de 42km et 195m.

1-5 KM : beaucoup de monde, trop à mon goût (on est quand même 20 000 à partir) Nous ne nous voyons pas courir. Nous suivons le flot de coureurs. Je n’ai pas l’impression d’avancer et pourtant… nous passons le km 5 avec 30s seulement  de retard sur le temps prévu. C’est le démarrage qui a été un peu long. On ne s’affole pas. J’ai envie d’une pause technique mais bon…. Je ne vois pas bien où pour le moment !! Armand et Nathalie ne sont plus avec moi. Je rencontre un cousin par alliance avec qui je parle un peu. C’est sympa. Il me fait voir le meneur d’allure 3h30 que je n’avais pas encore vu jusqu’à présent. Il n’est pas trop loin,ça va.

5-10km :  Ahhhhhhhh !!!! Des toilettes le long des quais qui nous font aller vers le parc de la tête d’or. Il n’y a personne devant et elles sont libres. Super. Je fais une pause ( je crois que je n’ai jamais fait aussi vite J  ) et je repars.( ce sera la seule fois durant tout le parcours où je me serais arrêtée).Première rencontre le long du parcours : Jacques et Serge sont là et me font de grands signes. C’est super de les voir. Tout va bien. Je déroule.

10-15km : Je rentre dans le parc de la tête d’or. Tahar est le suivant à m’encourager. C’est vraiment sympa. C’est au tour d’un collègue de travail. Puis je vois Corinne, Quentin et Géraldine qui sont là J J J.Même si ce n’est pas encore les moments les plus difficiles, QUE ÇA FAIT  DU BIEN AU MORAL DE VOIR DES TETES CONNUES VOUS ENCOURAGER !!!!!!!! Voix de jacques dans ma tête : « tes bras Carole ! »oups…. Je me relâche un peu….pas longtemps bien entendu. En me dirigeant vers la sortie du parc, je croise Didier M. Nous avons tellement tourné et retourné dans ce parc que je ne sais plus s’il est devant ou derrière moi (normalement derrière mais j’ai tellement l’habitude de le voir devant que j’ai un doute) Au revoir le parc, c’était très agréable. Tout va toujours très bien. J’ai  refait mon retard sur le meneur d’allure 3h30. Je suis derrière lui. Je vais rester là. Le rythme à 12km/h me convient très bien. Je ne souffre pas du tout. Enfin…pour le moment….

15-21km : retour en ville pour laisser le SEMI.  Encouragements de Michel et Josette que je vois. C’est vraiment chouette J. On laisse le semi  en terminer et nous continuons pour prendre les quais en direction de Perrache. Voix de jacques dans ma tête : « tes bras Carole ! »Ah oui….

21-26km : Je suis avec un certain Jérôme avec qui nous discutons jusqu’au 26ème. Le temps passe plutôt bien. Je ne souffre pas. Nous sommes toujours derrière le meneur d’allure. Nous devons être environ une quinzaine dans le groupe. 2 autres féminines sont là. On se dit quand même au 26eme que l’on va s’économiser et stopper la causette. Allez ….je m’isole avec un peu de musique et mon regard se porte sur une paire de baskets bleues et rouges style Spiderman. Elles sont sympas et me font décrocher un sourire. Très régulièrement je m’hydrate et mange un morceau.  Vivement la bière et une bonne choucroute parce que la boisson énergisante et les gels….y ‘en a marre.

26-31km : Ca commence à être long. Heureusement que j’ai ma musique. On m’avait dit que le passage vers Gerland était long. Je confirme. 

Voix de jacques dans ma tête : « TES BRAS Carole ! »  je me relâche…un peu…. pas beaucoup….pas longtemps….. JE N’Y ARRIVERAI JAMAIS !!!!!!

Comment je me sens à ce moment-là ? Toujours bien. J’avance à 12km/h toujours et encore.

31-37km : Les quais .La ligne super droite, super longue, super interminable…super chiante oui !!!! Nous sommes face au vent et ça, je n’aime pas du tout.  Je viens de m’apercevoir que je n’ai pas pris mon gel pour me booster un peu au 30eme. Nous sommes au 32eme. Je le prends et veux jeter le tube dans une poubelle sur le côté..OHHHH j’ai failli tomber car plus concentrée à viser la poubelle qu’à regarder où je vais. Il y avait un banc en pierre (en plus j’ai raté la poubelle). C’est à ce moment- là que je commence à décrocher  légèrement du groupe des 3h30. Je suis seule légèrement derrière, face au vent. Ça se complique mais ce n’est pas le mur. Mon allure faiblit un peu – 11-11,5km. Je ne m’inquiète pas plus que ça. Les premiers « marcheurs » apparaissent sur le parcours. Je cours toujours. Je ne ferai pas l’effort de rattraper le groupe. Ma montre me dit que je suis toujours sur 3h30 en temps réel. Il me reste quelques km à faire alors je vais garder mes forces pour les derniers km (au cas où) Le vent…. Tête baissée…..c’est pas génial.

Voix de Jacques…..et Serge «  Vas-Y Carole !!!!!!! » ouffffffffff …pas de bras cette fois  et les voix sont bien réelles. Je reviens vers la civilisation..Yesssss

37-42km : J’ai repris l’allure de 12km. Je gère le temps et les km. Lorette et Babette sont là. La famille Launay aussi.  Je croise Christophe. Il n’a pas abandonné !!!!!!!!!! J C’est génial. Je vais rencontrer mon Kenyan  avec qui nous discutons un peu sur les derniers km. Nous ne lâchons  rien car le 3h30 est au bout. Passage du pont de l’université, légère descente. Les choses s’accélèrent…..J’entends mon prénom  en hauteur. C’est Nathalie, Armand, Didier et Valérie qui sont là et qui m’encouragent. Je sens  la très longue séance de sport dans mes jambes mais nous accélérons.

195 m :  Nous fonçons ( c’est pas du sprint de haut niveau mais c’est plus rapide que 12km/h !!!!) donc nous fonçons. Je fais la grimace et enfin la délivrance !!!!!!!!!! Nous passons sous les applaudissements la ligne d’arrivée. Je peux enfin arrêter de courir après 3h30mn et 42s d’effort. Didier est là pour m’accueillir et prendre les premières photos de ma tête fatiguée.

Je suis contente car j’ai pu gérer cette course sans trop de problème. A aucun moment je n’ai dû me battre dans la tête comme j’ai pu le faire sur des Trails. Et puis j’ai l’impression que j’ai une marge de progression. ( Didier…..j’arrive !!! J) Les jambes ??? 1/2h après, je cours derrière Christophe lorsqu’il en termine lui aussi avec sa course . Bravo Champion car vu la prépa , il y en a pas beaucoup qui se serait lancé sur  un 42km.

Pour finir :  Mon objectif a été atteint. Sas 3h30 => 3h30mn42s avec un 1er semi en 1h44mn57s ( Si c’est pas de la régularité ça !)

J’suis pas marathonienne, J’suis pas marathonienne….je suis marathonienne  JJJ

Un grand merci à toi, Jacques, pour tes entrainements de qualités, pour nous faire partager tes expériences et  pour tes précieux conseils et puis merci d’avoir été avec moi dans ma tête pendant la course.

Un grand merci à mes partenaires de course du dimanche avec qui j’ai pu faire de belles et longues sorties.

Un grand merci à toutes et tous pour les nombreux encouragements avant et  pendant la course.

Je finirai par cela :  Qu’il fait bon courir à Mionnay !

On jette un œil les marcheurs !

En ce premier samedi d’octobre, nous sommes 11,  bien réveillés, de bonne humeur, sourire aux lèvres, contents de retrouver le soleil au rendez-vous après la pluie de la veille et de la nuit. Certes le sol est très humide et le ciel encore moutonneux, mais la température est agréable.

Bisous du matin, on se salue, quelques mots, histoire d’introduire les conversations à venir le long du chemin.

 Au programme de cette matinée : direction le golf «  Le Bon Logis » en passant par le marais, la départementale, retour derrière le golf « Le Preillon »,  l’étang du Gravier et on boucle le circuit en revenant par le marais.

9H04, c’est parti. Après les 20 premières minutes à une allure modérée pour s’échauffer, nous accélérons le pas.  La cadence est trouvée pour profiter pleinement de cette marche automnale au milieu des champs de maïs et des pâturages. Sous un ciel parfois menaçant, percé par des rayons de soleil audacieux, nous marchons allègrement dans ce paysage familier entouré par la nature.

Brigitte en profite pour prendre 2 ou 3 clichés des marcheurs en action. Sur les photos nous sommes toujours à l’arrêt. Les pauses nous sont utiles, notamment  pour s’hydrater et aussi pour retirer un vêtement, car les organismes commencent à avoir chaud ! On poursuit notre chemin parsemé de flaques d’eau, à travers le marais, à une allure soutenue. Nous récupérons l’asphalte pour nous emmener jusqu’au golf et continuons en file indienne sur le bas-côté. Soyons prudents, ça circule pas mal sur cet axe (St André –Tramoyes) et quelques voitures nous frôlent en roulant vraiment très (trop) vite ! Enfin, nous quittons cette route pour prendre celle qui longe le terrain de golf au sud. C’est quand même moins fréquenté.  Nous prenons le temps de nous arrêter et nous regrouper pour repartir tous ensemble, d’un bon pas, après avoir bu une gorgée.

 Au niveau de l’étang du Gravier, séance photo, devant des stères de bois. L’inspiration, il faut la saisir lorsqu’elle arrive, et là, c’est vraiment trop beau !….. Mais serrez-vous un peu pour rentrer dans le cadre !

On revient par le marais en longeant les terres de « Pies Neuves ». Au carrefour des chemins, quelques gouttes viennent nous déranger et nous remettons les coupe-vent. Encore quelques centaines de mètres dans le marais jusqu’à la ferme « Champaye » et nous voici aux portes du village.

 Notre circuit se termine. D’après le GPS de Bruno 9km500 en 1h50, super les marcheurs ! Nous achevons notre programme, avec quelques exercices d’étirement appropriés pour éviter les courbatures et autres désagréments consécutifs à l’effort.  Quelques minutes de récupération pour se dénouer, se recharger en ondes relaxantes. Il est l’heure de se quitter pour reprendre le cours du week-end.

A la semaine prochaine, en forme !

Brigitte & Danièle

Par ici, les marcheurs !…

10 marcheurs au départ, (André, Annick, Brigitte, Danièle, Laurette, Françoise, Isabelle, Marie,  Michel, Patricia)  en ce dernier samedi du mois de septembre. Chaleur et ensoleillement  nous attendent sur notre lieu de rendez-vous hebdomadaire.

Direction chemin du grand tilleul, chemin de la forêt ; nous écrasons le bitume, pas terrible, mais on ne peut pas faire autrement pour l’instant.

Les marcheurs discutent,  la bonne humeur règne, et l’allure est plutôt cool.

J’encourage les troupes à presser le pas, mais ça râle, les organismes ne sont pas encore réveillés, et certains demandent à y aller plus doux au début. Nous accélérons progressivement pour atteindre sans peine au bout d’une demi-heure, tous ensemble un rythme plus sportif tout en continuant à papoter le long du chemin.

 Enfin, nous quittons le bitume au niveau des cabanes, pour emprunter le chemin de meaux et entrer dans le bois roux, la marche est nettement plus agréable. Nos pieds se décontractent sous un sol souple, nos jambes s’assouplissent, le terrain plus meuble, nous détend.

Le sous-bois tout à la fois ombragé et parsemé de luminosité qu’un soleil automnal vient percer, nous enrobe d’une douce quiétude, jeux de lumière entre les branches, les feuillages. Là, à cet instant présent, il me faut absolument faire une photo, deux, trois …. On prend la pose, pour immortaliser l’instant.

Nous reprenons notre chemin forestier, pour s’arrêter quelques centaines de mètres plus loin.  Nous déposons nos sacs à dos, pour en sortir nos boissons. Une petite pause pour se désaltérer, un petit carré de chocolat pour certains,  petite note sucrée bien plaisante.

Pause, instant de silence, non, je plaisante, le silence est  présent, chacun le gère à sa façon pour être en harmonie avec lui-même et Dame Nature. On se ressource, on recharge le mental à chaque pas silencieux.

 J’en profite pour reprendre deux, trois clichés. Je sens les marcheurs impatients de reprendre la route. Je remballe mes affaires en vitesse. Je suis obligée de courir pour rattraper le groupe qui s’éloigne en me narguant car cette fois, c’est moi qui suis à la traine.

Nous avons repris une allure soutenue, nous nous dirigeons vers la D 43, lorsque nous nous faisons survoler par une montgolfière. Ce n’est pas tous les jours que nous apercevons ce genre de moyen de locomotion au-dessus des terres de Mionnay.

Comment y résister !  Il le faut, à nouveau j’arrête tout le monde, pour prendre une photo, un clic c’est tout.

Au niveau de la départementale, le programme de cette sortie prévoit 5 mn de marche très rapide. Allez, allez ! on serre sur la droite, on force le pas un peu, beaucoup, passionnément … si, si, on y met du cœur.

Une fois retrouvé le chemin de terre, encore un petit arrêt pour se désaltérer.

Retour sur Mionnay, par les bois, on rattrape le chemin de la Forêt. Au bout de l’allée des platanes, nous faisons nos étirements, face au haras de Polleteins en compagnie de magnifiques chevaux. Quel bonheur de pouvoir effectuer nos exercices dans un tel cadre ! Et c’est une boucle de 8km500 que nous achevons sereinement pour nous quitter vers 11h en nous souhaitant un très bon week-end et rendez-vous à la semaine prochaine.

Brigitte

Hello ! Les marcheurs.

En ce samedi matin du 21/09/2013 nous sommes 17 pour notre rendez-vous hebdomadaire de marche nordique, presque tous avec nos bâtons pour une sortie mionnézanne.

Il faut à tout prix immortaliser le moment (vu le nombre de participants) par quelques photos. Ce qui est fait sur le champ.

Au programme, du matin, petite marche soutenue d’environ 1h, sur les chemins du marais des Echets avec pour terminer, quelques étirements sous l’abri bus, place Alain Chapel.

Sous un ciel voilé et une petite fraicheur matinale qui s’estompe progressivement au fil du temps, l’ambiance est excellente. Un soleil timide essaie de percer ce voile grisâtre qui enveloppe la campagne et il nous incite à nous découvrir progressivement. Les discussions vont bon train, mais le rythme ne faiblit pas. Il ne faut tout de même pas croire « qu’on se la coule douce », au sein de notre groupe  » Marche » !…..

A mi-parcours, petite halte pour se désaltérer, prendre une photo du groupe et après 5 mn  de pose nous voilà reparti. C’est qu’on a un horaire à respecter! ….. C‘est vers 10h30 que nous terminons notre séance non sans avoir effectué consciencieusement quelques exercices respiratoires et étirements relaxants.

Maintenant, nous sommes prêts à poursuivre cette journée sereinement sous un soleil qui a fini par percé, signe d’un bel après-midi qui s’annonce ; une fin d’été bien agréable.

Très bonne semaine à tous et rendez-vous aussi nombreux samedi prochain je l’espère et peut-être aussi dimanche matin pour une rando extérieure qui vient s’ajouter au programme.

Brigitte.

l’Ancilevienne

L’Ancilevienne … Quèsaco ?
Les Ancileviens sont les habitants d’Annecy-le Vieux (à ne pas confondre avec Annecy et sa vieille ville, ils y tiennent), et par voie de conséquence l’Ancilevienne est une course, boucle autour du lac d’Annecy, dont le départ et l’arrivée se font dans cette commune.
Particularité de cette course, c’est un run and bike, 2 coureurs et un vélo, quand le coureur à pied est fatigué ou le désire, il passe le relais au cycliste et ainsi de suite. La fréquence des relais est à l’appréciation de l’équipe, soit courte (moins de 30s pour certains) soit longue. Seul contrainte ici, le 1er relais ne se fait qu’après 6km histoire d’étaler les 900 paires de concurrents.
Et Mionnay  dans tout ça ? Et bien nous étions 3 paires à participer à la 28ème édition, avec des techniques bien différentes. Les 2 Didier optaient pour un relais d’un peu plus d’un kilomètre environ, Franck et Thierry la jouaient au chrono, toutes les minutes. Quant à Armand et Nathalie ils n’ont effectué … qu’un seul relais, Armand courant les 33 premiers km et Nathalie les 13 derniers (préparation 100 bornes oblige).
Nos 2 premières équipes donc se sont tenues dans un mouchoir de poche, parcourant quelques kilomètres ensemble, se doublant et redoublant, jusqu’à terminer à 1’30 l’une de l’autre à l’arrivée, dans un temps d’environ 3h22 pour 46km. (
Et  on aurait presque pu jouer la gagne si Didier M. n’était pas parti bon dernier comme à son habitude ! Mais ses relais entre 15 et 16 km/h tout de même, rien à dire, étaient bien insuffisants contre les vainqueurs finissant en 2h20 à la moyenne stratosphérique de 19,7 (3’02 au kilo, les connaisseurs apprécieront).
Sinon temps et température agréables, cadre et vue sur le lac sympas, belles organisation et animation, juste un peu humide tout de même … Il a plu les 3/4 du temps !!

Didier P.

Ronde des Grangeons 2013

« Ce 1er septembre 10 coureurs de Mionnay étaient présents à la Ronde des Grangeons à Ambérieux en Bugey.
Jacques, Serge, Daniel, Nathalie, Chantal et Agnès s’alignaient sur le traditionnel parcours de 16km, tandis que Carole, Armand, Didier M. et moi nous attaquions au tout nouveau trail des Ramequins.
Nous avions choisi cette distance en préparation d’épreuves au long cours à venir en octobre. La distance annoncée était de 29km pour 1100m de dénivelé. Le but pour nous, faire du long, 3h et un peu de dénivelé. Au final d’après 2 GPS différents il y avait environ 27km et plus 1450m de Dénivelé !! Ce trail s’est avéré en fait très technique les 3h et quelques prévues se sont mutées entre 3h45 à 4h10 pour nous. Le début du trail empruntait une partie du parcours de la Ronde jusqu’aux ruines de Saint-Germain et sa descente technique (300m de D- en moins d’un kilomètre). Après une toute petite portion de route, nous avons à nouveau grimpé, grimpé … étant parfois obligés de mettre les mains pour se cramponner, traversé des pierriers où les cailloux dévalaient. Le panneau indiquant les 10kms a été une surprise, je ne pensais pas au vu de l’effort produit jusqu’à présent qu’il y avait si peu, mais il fallait se rendre à l’évidence, nous n’étions pas encore arrivés. Notre petit équipe groupée au départ (on comptait les féminines doublées pour motiver Carole qui s’envolait), se sépara ; Didier et Armand continuaient sur leur rythme, Carole et moi au nôtre. Nous avons regravi près de 500m pour atteindre le Mont Charvet, le paysage devait être grandiose mais je n’osais trop m’y attarder de peur d’être saisi par le vertige et de compromettre la descente. Cette dernière démarrait sur de mauvaises augures, Carole se prenait les pieds dans une racine, et s’étalait de tout son long, résultat les 2 genoux bien râpés et saignement abondant. Un autre coureur nous prêtait des kleenex pour nettoyer les plaies, mais heureusement rien de cassé et surtout rien d’abimé au niveau entorse. Carole prit un coup au moral et la descente lui fut pénible. Pendant la descente une pierre dévala et me percuta la malléole, grosse douleur et beau bleu le lendemain. Enchainement d’autres montées et d’une belle descente, mais sur chemin cette fois (ouf pour moi) et nous regagnons un ravito. Nettoyage à grande eau des plaies, ça va mieux, la voiture balai est là, hésitation, mais non Carole … on continue ! Nouvelle longue montée mais par un chemin cette fois, je laisse Carole, que j’entends papoter pas loin derrière avec une autre concurrente, tout va bien ! Elle est bien repartie. Enchainement de petites descentes et de remontées pour atteindre le pont culminant du château de Luisandre à 805m et son point d’envol pour parapentistes (surtout ne pas regarder le paysage, judicieusement couvert par la brume !). Un autre château, le château des Allymes, que nos contournons et traversons, sympa le détour, un ravito ici aurait été un plus. De longs moments en solitaire, le peloton est maintenant bien étalé. Ensuite il ne reste qu’à regagner le terrain de moto-cross et sa dernière montée, sous les encouragements de la Mionnay team, à laquelle s’étaient jointes Brigitte et Aude qui ont fait la marche (gourmande !), ainsi que Babeth et Laurette. La suite c’est du classique, douche chaude revigorante, quelques bières pour se réhydrater et refaire la course, plateau repas très copieux et le podium de Jacques. Au final pas trop de casse : les bobos de Carole, une gourde et une chaussure pour Didier (HS dès le 6ème kilomètre, chapeau bas pour courir comme ça), et mon bracelet GPS (aucun repère pour courir, vitesse ? cardio ? victime de la technologie en fait). Ce lundi les cuisses sont douloureuses, vivement la séance de récupération. Ah au fait les ramequins … ce sont des petits fromages ! 
Didier P. »