Récit d’un marathonien en herbe

Ce n’est qu’une course à pied après tout, une de plus, mais quelle course !

Comme c’est la première, on n’a pas l’idée du temps que l’on mettra, 4 h, 5h, 6h ou plus .Faut s’attendre à tout. On en a bien une petite idée dans la tête mais on n’ose pas trop y penser, tout dépendra de la météo, de la forme et du fameux coup de barre qui  arrive au 31 ème km…. c’est le néant.

Nous partons du parc expo en car dès 6 h 30 du matin avec fanfare à l’accueil pour nous réveiller. Les gilets jaunes ne sont pas encore là, tout roule. Dans le bus, il y a que des pros qui ont fait des dizaines de marathons, je suis un peu perdu, court moment de solitude.

Puis un pro m’explique ce qu’il faut faire et ne pas faire ; je prends note si je ne veux pas finir en pantin désarticulé.

Terminus : FLEURIE. Nous défilons sous une haie d’honneur avec drapeaux du monde entier et fumigènes de couleurs et applaudissements. Nous sommes déjà des héros avant d’avoir couru. C’est encourageant…Nous arrivons dans la splendide salle omnisports de FLEURIE qui se remplie progressivement au fur et à mesure de l’arrivée des cars. Il y a des grandes tables couvertes de verre de Fleurié .C’est trop tentant, allez un petit verre pour la route .A 8 heures du matin, j’ai peur d’avoir fait une bêtise, l’avenir  me prouvera le contraire.

Départ à 9 heures. Il ne fait pas chaud et ça commence à descendre. Jusque là tout va bien. La course se poursuit. Ce n’est pas les côtes annoncées soi-disant si terribles qui m’ont gênées, mais plutôt la longueur. Il y a plein d’animations qui distraient mais à la fin c’est long. On essaie de parler à son voisin ou sa voisine si le souffle nous le permet. Conseil : s’arrêter à tous les ravitos, c’est ce que je fais. Je n’ai pas soif : je bois. Je n’ai pas faim : Je mange. Du 32 ème km au 39 ème, j’ai la sensation d’avoir les jambes de PINOCCHIO et ça fait mal. Je ne vais pas faire demi-tour maintenant ce serait dommage..

Enfin l’ambiance de l’arrivée, cela aide beaucoup. https://www.marathondubeaujolais.org/wp-content/uploads/2018/06/arrive%CC%81e-marathon-gaulois.jpg

A 600 m du but, chic, je vais mettre moins de 4heures et demi…. A ce moment-là un bénévole me met  sous le nez un morceau de charolais : c’est trop fort, je craque, je déguste, j’apprécie. J’arrive enfin. Le verdict du chrono tombe : 4 h 31.

Je savais que la gourmandise me perdrait……

Michel

4 réflexions sur « Récit d’un marathonien en herbe »

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.