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Le triathlon de Bourg-en-Bresse, mon baptême du feu

Ce weekend il y avait le choix des épreuves sportives :
Soit « courir pour elles », mais on n’a pas voulu me donner de dossard pour une sombre histoire de parité que je n’ai pas comprise, 5 filles représentaient Mionnay.
Soit faire les 24H de l’INSA, mais même si je l’avais prévu en début de saison, je n’étais pas prêt à faire du très long. Dommage, d’après les résultats il y avait de quoi faire une perf. On remet ça l’an prochain, j’espère ne pas y aller tout seul 😉
Finalement je me suis rabattu sur le triathlon de Bourg-en-Bresse …

Faire du triathlon ? La faute à Franck et Thierry qui me tannaient depuis 2-3 ans à monter sur cette épreuve. « Mais je ne suis pas bon à la nage » que je leur disais, « pas grave ça viendra, puis le vélo et la course ça va t’es pas trop nul ». Bon Ok pour 2014, l’année de mes 50 ans, nouveau challenge je m’attaque au tri ! Je m’inscris donc au team EFS Rhône-Alpes triathlon et j’obtiens ainsi ma première licence sportive : FFTRI qui plus est. Reste à apprendre à nager … ou presque, 15 ans que je n’étais pas allé à la piscine.

Premières séances de natation, en piscine, j’ai toujours ma bouée canard et mes brassards, ça va être dur. Non en fait j’y prends rapidement goût et  j’enchaîne les longues séances 2000 à 3000 m, fractionnés compris. Comme pour la course à pied ou le vélo, l’endurance ça va, la vélocité beaucoup moins, je me fais doubler tout le temps, à la première compétition ça risque d’être chaud !

Et justement ce dimanche c’est mon baptême du feu au triathlon de Bourg-en-Bresse, plan d’eau et parc de Bouvent. Au programme une distance M (1500 m de nage, 40 km de vélo et 10 km de course à pied). Il y a du beau monde, l’épreuve étant qualificative pour les championnats de France. Avant le départ le juge arbitre rappelle toutes les consignes (il y a pas mal de règles à respecter en triathlon sous peine d’avertissement, pénalité, voire de disqualification), mais rappelle que si on est là c’est qu’on n’est pas des débutants. Euh, si moi m’sieur ! Bref sur les 460 engagés je fais un peu pâle figure surtout avant le passage à la machine à laver !

La machine à laver, c’est le doux nom qui est donné au départ de l’épreuve quand quelques centaines de nageurs s’élancent et se retrouvent dans quelques mètres carrés d’eau, ça frotte, ça bouscule voire cogne gentiment, quelques-uns boivent la tasse. Le plus impressionnant peut-être, c’est le bruit, une vraie machine à laver je vous dis. Donc pour mon départ je partirai prudemment de derrière, pas la peine de me faire submerger par une nuée de nageurs de toute façon plus rapides.

Avant le départ je prends le temps de faire trempette pour m’habituer à la température de l’eau, ça va elle est bonne 17-18° et en plus avec la combinaison c’est impeccable. Par contre j’aurais du faire quelques mouvements de nage ! En effet au coup de départ je ne suis pas chaud, je sprinte comme les autres et une fois dans l’eau, plus de souffle, je suffoque, je n’arrive pas à nager, même pas la brasse ! La combinaison qui comprime le torse est un handicap, le cœur bat vite et fort, je panique, il faut que je me calme.  Je fais quelques dizaines de mètres en dos, ma nage de prédilection, histoire d’avoir la tête hors de l’eau et de reprendre mon souffle. C’est enfin parti, j’enchaine le crawl en 2 temps (respiration toujours du même côté) mais j’ai perdu 5 bonnes minutes à démarrer. Il ne reste guère que 4-5 nageurs avec moi. Surtout ne pas s’affoler et ne pas faire l’erreur de tout donner pour remonter le groupe qui s’éloigne, car il y a encore une suite au programme. Au bout de 1500 m donc je sors de l’eau dans les derniers ! Même si c’était un peu prévu au départ, il est dur l’apprentissage ! Mais heureusement à la sortie de l’eau Josette est là qui m’encourage, « tu vas te refaire en vélo ! » Michel et Valentin sont présents aussi, ils accompagnent Vincent le frère, tandis que Laurette tire le portrait de toute cette fine équipe.

Autre nouveauté pour moi, les transitions, c’est à dire le moment où l’on change de sport. Là aussi il faut de la technique et éviter de perdre du temps, ces phases là sont chronométrées aussi, et je m’aperçois que je n’ai pas été très efficace. C’est à travailler car c’est tout un art.

 Le vélo ? Alors là c’est relativement simple, on part à fond, on accélère et on termine en sprint ! Enfin presque, car pendant les premiers hectomètres on fait tourner un peu les jambes et on en profite pour se nourrir et s’hydrater pour récupérer l’énergie perdue à la natation. Ensuite oui c’est vrai c’est à fond à fond, avec la fameuse position triathlon la tête dans le guidon et les bras sur les prolongateurs. On fait aussi confiance aux bénévoles quand on croise une autre route à 40 km/h sans marquer le stop et on essaie de ne pas perdre trop de temps dans les montées casse-pattes.

Retour au parc à vélo, j’ai limité les dégâts, au contraire même j’ai doublé plusieurs concurrents et je suis pile dans ma vitesse fixée initialement à 30 km/h de moyenne. Ça va, les jambes ne sont pas trop lourdes, on va pouvoir passer sereinement à la course à pied.

Nouvelle transition que je trouve plus dure, mais c’est vrai que courir plusieurs dizaines de mètres dans le parc à vélo avec des chaussures de vélo ce n’est pas simple, beaucoup sont pieds nus, c’est noté.

Au programme de la course à pied 10 bornes, soit 4 tours de 2,5 km autour de l’étang. Quand je rentre dans la boucle les premiers concurrents sont déjà arrivés ! Mais baste, il y a encore plein de coureurs dans la boucle. J’en double dès les premières foulées, sont-ils dans le même tour ou ont-ils 3 tours d’avance ? Aucune idée, en tout cas c’est bon pour le moral. Ça court, toujours sous les encouragements à chaque tour de la famille Valfort et de Laurette, ainsi que de Thierry dans les 2 derniers tours car il en a terminé depuis un petit moment ! Dernière boucle, il y a encore des coureurs devant et derrière, ça va je ne serai pas le dernier et je termine au final mes 10 km en moins de 48′. Je passe la ligne d’arrivée en 2h51′ et prend la 400ème place sur les 452 classés, dure réalité des chiffres!

 A l’arrivée je croise Thomas Dussauge, qui réalise une belle perf pour son premier tri également. Vincent Valfort lui termine en haut du classement. Côté Mionnezans Thierry a fait un parcours vélo ultra rapide et Franck reste régulier et performant sur les 3 épreuves ce qui leur permet de se classer respectivement 164 et 293ème.

Que retenir de ce baptême du feu ? Déjà que pour être performant sur un triathlon il ne faut pas être trop vieux, ça c’est clair. Si à la course à pied seule et encore plus au vélo l’âge n’est pas encore pas trop pénalisant, sur ce genre d’épreuve combinée ça se paye. Il y a une très grande majorité de seniors, et les vétérans terminent plutôt dans le bas du classement. Pour donner une idée les meilleurs courent le 10 bornes en 32’.  Pour le vélo il faut travailler la puissance, ce n’est pas de la montagne ou de la randonnée au long court, c’est du sprint long, il faut des grosses cuisses et un gros cœur pour amener de gros développements.

Quant à la course à pied, le fond et l’expérience acquis à l’ASCM me permettent de remonter des places au classement et de ne pas finir carbonisé ! C’est le petit plus qui équilibre le tout.

Dernière remarque seuls 4 concurrents ne finissent pas. J’en ai croisé 3 en vélo qui avaient crevé, ils sont sûrement dans le lot. La crevaison est l’ennemi de ce genre d’épreuve surtout quand le revêtement est de piètre qualité comme c’était le cas ici, pas le temps de réparer, c’est foutu de toute façon. 2 disqualifiés également, sinon tout le monde va au bout.

J’étais venu pour apprendre et pointer les axes d’améliorations, donc je ne suis pas déçu : il va falloir travailler la nage (surtout la glisse) et le départ, ainsi que les transitions. Une bonne expérience en tout cas par une belle journée et un rendez-vous très familial, les enfants couraient le matin. A quand un team triathlon 100% made in Mionnay ? A au fait, ça y est … je suis triathlète !

Didier P.

Une belle balade Ardéchoise

Pour la 3ème année consécutive, je suis partie savourer  les beaux sentiers d’Ardèche.  Après le 36km en 2012 dans des conditions météos…Euuuuuh…comment dire…. horribles, le 57 km en 2013 avec des conditions encore plus désastreuses, me voici inscrite sur l’ardéchois dans sa version  ultra trail : 98km avec ses 4800m de dénivelé +… une folie ???? On verra. La distance me fait envie… mais pas le dénivelé. Ce sera un Trail familiale, mon frère et ma sœur m’accompagnent dans cette aventure. A croire que la folie, c’est de famille. Voici nos ambitions :
Mon frère : battre ma sœur, ma sœur : battre mon frère et moi la dedans …. Et bien juste terminer cette course. Je leurs laisse  la bataille, les podiums, les chronos.

Vendredi 02 mai  21h30 : tout le monde au lit car le réveil doit sonner  de très bonne heure. Apres nos habituelles pâtes  bolognaise, une nuit comment dire…..très agitée, le réveil sonne à 01h30, enfin. On y est. La fatigue laisse place à l’impatience, l’excitation, l’angoisse, l’envie, la peur… C’est une multitude de sentiments que je ressens à ce moment-là.  Les sacs sont fait de la veille, il n’y a plus qu’à manger notre gâteau sport, boire  un café, un brin de toilette et hop, c’est le moment de rejoindre la ligne de départ. Il y a 240 dingues à se présenter pour ce périple  .Mon beau-frère qui nous suis prendra des photos  de nous 3, des copains (nous avons 2 autres amis sur le 98  avec qui nous partageons cette aventure, et 3 autres sur le 36 et le 57km).  Le départ est donné à 03h00. Un premier tour de village qui ne compte pas car nous revenons au point de départ et le chrono se déclenche  enfin en passant sous l’arche (hey !!!! les mecs,  500m en plus…..on se rapproche du 100 !!!!J). Nous partons donc à la frontale. Le temps est clair, un peu de vent mais nous devrions être un peu plus au sec que les autres années. Le  début de course est incomparable au départ du 57 ou 34 avec 1500 personnes qui s’élancent sur les pentes ardéchoises. Nous sommes terriblement bien,  dans le noir, dans le silence, peu nombreux. Je savoure ce moment. Le but dans cette première partie est d’assurer le pas pour éviter les chutes, les entorses. Bonne surprise car au bout de 2h00, nous en sommes à 15 km, ça avance plutôt bien malgré le dénivelé.

05h15 : les oiseaux commencent à se  gazouiller, 05h30 nous atteignons les ruines de Rochebloine que nous ne verrons que dans le noir. Le parcours est fabuleux. Même si je le connais déjà, il parait différent, sans la pluie, la boue, dans le noir et dans ce silence malgré les coureurs autours de moi. Je prends beaucoup de plaisir.
D’un coup, derrière moi, j’entends des voix… familières « et Carole, elle est où ? »…. Mon frère et ma sœur ??????? Et bien oui. L’instant d’une seconde, je me dis : Ouahhhhhhh je suis super forte, je suis  devant eux !!!!!!! J’ai du mal à y croire….et je fais bien car à ma hauteur, ils m’annoncent qu’ils sont une 50aine de coureurs à s’être plantés. Ils ont fait 2 Km de trop et reviennent au grand galop!!!
 22km : le premier ravitaillement est là. Le jour s’est levé. Tout va bien, le moral est au beau fixe. Je réponds à quelques messages d’encouragements. Ça fait plaisirJ. Et HOP…..en route, le chemin est encore long. J’avance encore et encore avec mes amis.

Vers le 35eme km,  nous avons le droit à une bonne surprise, nous croisons les coureurs du 34 et 57 km. La plupart des coureurs savent que nous sommes les  barjots du 98 et nous encouragent. Quelques-uns  ne le savent pas et nous disent très sérieusement : vous vous trompez de sens !!!!!   La course, c’est par là !!! (Gros sourire car nous avons tout de même 1500 personnes  qui nous arrivent dessus !) J’aurai le privilège de croiser nos copains sur le 34 et 57 et d’échanger quelques paroles avec eux.

44KM : 2eme ravito : j’arrive, me pose sur un banc 5 mn à siroter une soupe de pâtes (Humm c’est bon). J’apprends que je suis  dans les 90 premiers, un homme annonçant à un coureur qu’il est le 100ème à arriver. COOL !!!!!! Il y  en a beaucoup derrière moi en fait. Du coup, j’abrège mon temps de repos et je repars seule contente de ce que je viens d’entendre (faute !!!!! il ne fallait pas réduire la pause). Une des grosses difficultés  commune au 57 et 98 km se présente à moi. Beurk, je n’aime pas les côtes !!!  Elle passe quand même  et arrive  le km 50. Là, tout bascule pendant 14 km…

Je suis seule, il fait chaud sans ce vent, il fait froid avec ce vent. J’ai faim, je n’ai pas faim….je ne sais plus trop ce que je veux à part stopper et dormir. Je me fais doubler par quelques coureurs et je ne comprends pas ce qu’il m’arrive. Je n’avance plus. Ils m’énervent tous car quand je les regarde gravir ces côtes, ils mettent  juste  un pied devant l’autre et ils avancent vite !!! Alors pourquoi pas moi ? Pourquoi  je ne sais pas  marcher en côte comme eux ??????  Moral dans les chaussettes. Le temps est long, très long toute seule.
64 km : le ravito est là. C’est le dernier ou l’on peut manger. Je veux abandonner car je n’ai plus la force de repartir, je suis épuisée. La cuillère de soupe que je viens de prendre ne passe pas. J’ai envie de vomir. L’ami qui est arrivé 5 mn avant moi au ravito me dissuade d’abandonner et me conseille de m’allonger er de dormir 10-15 mn au soleil.  C’est ce que je fais mais pendant 5 mn seulement et j’avoue qu’il avait raison. Le soleil m’a fait du bien. Je repars à manger et cette fois ci, la soupe passe très bien, le fromage, le pain, le saucisson aussi. Je dévore…. J’étais juste affamée.  2 coureurs me demandent de me joindre à eux pour terminer ce trail. J’accepte car à plusieurs, je sais que c’est moins dur. Donc je repars avec Miguel et Pierrot (qui a une tendinite depuis le 30eme et qui souffre à chaque descentes mais veut finir). Nous papotons, nous rigolons, nous courons, nous marchons en côte… bref, nous oublions…… le balisage (zut nous rebroussons chemin car nous nous sommes trompés de trajet (Hey les mecs…. Les voilà mes 1,5 km en plus qui m’amènent à 100 kmJ)) donc nous oublions  les difficultés passées, à venir. Seul objectif : finir. Cyril, un jeune de 23 ans nous rejoins dans ce petit groupe  (enfin, c’est nous qui le rattrapons car lui aussi a une tendinite et souffre).   Le trajet continu,  montée, descente et puis arrive le tour du lac au km 80. Chouette….du plat. Tu parles !!!!!!!!!! Les organisateurs ont bien du se marrer en balisant le parcours. Tout le tour n’est que marécage. On se croirait dans Shrek !!!!!! Nous étions super content d’avoir les pieds au sec depuis le départ et voilà qu’en 6 km, on a les chaussettes et baskets noires.  C’est du trail !!!!! Alors on y va.

Km 86 : dernier point d’eau dans un petit resto  sympa. Il fait assez froid dehors. Un vent glacial s’est levé depuis  le lac  alors un peu de chaleur fait du bien. Nous sommes restés un peu longtemps, trop à mon gout (15 mn) donc on repart un peu rouillé. Il ne reste que 12 km. 12 km de descente. Cool pour moi mais beaucoup moins pour Pierrot et Cyril. Ils vont être fabuleux, D’une force phénoménale. Ils vont serrer les dents et tout le reste pour courir  les 12 km sans se plaindre. vitesse : 10 km/h environ. Chapeau car nous savons tous que courir avec une douleur, c’est juste pas possible. C’est vraiment là que le mental doit être  monstrueux.

A 1,5 km de l’arrivée : il est quoi…21h10 environ. Je n’ai pas l’heure exacte mais je sais qu’il ne reste que 1,5 km et que le trail est gagné. Cyril est venu d’Alsace avec son club. Ils sont 30 environ à attendre le héros. Nous rencontrons un premier groupe de 10 personnes qui commence à entamer des chansons de victoire. Nos prénoms sont inclus dans ces chansons. Ils nous suivent en courant et là….c’est juste MAGIQUE. Un second groupe se trouve 500m plus loin. Les hurlements repartent de plus belle (les 10 premiers sont déjà fatigués et essoufflés  alors que nous, et bien  nous pétons la forme J L’arrivée nous donne des ailes. Enfin l’arche en vue. Ma famille est là, c’est merveilleux. Les 10 autres Alsaciens sont avec les bouteilles de champagne et nous passons la ligne d’arrivée les bras levés. Nous sommes arrosés de champagne. OUAAAHHH, c’est la première fois que je ressens ça. J’ai l’impression d’avoir remporté une médaille olympique ! Et devinez quoi…. Et bien je fonds en larmes dans les bras de mon frère et de mon beau-frère, fière, heureuse  d’avoir réussi. La pression retombe d’un coup.

Le résultat de cette belle course : 18h15 de course. 121eme à l’arrivée sur 240 au départ mais  sur 150 finisher. Peu importe.. J’ai réussi ce que je voulais c’est-à-dire terminer cette course. Qu’il m’en a fallu du mental pour arriver au bout!
Définitivement, je n’aime pas les côtes, définitivement, il faut être dingue pour courir ce genre d’épreuve. Définitivement, c’est génial d’être dingue. Cette course a été un mélange de sentiments très extrêmes et je me suis surpassée comme jamais. C’est long 100 km pour une tortue…
 Et le combat frère/sœur ? : 27eme en 14h50 pour le frérot, 15h30 pour la sœur (4eme féminine et 1ere de catégorie).  J’ai des progrès à faire !!!! Mais  nous avons passé un superbe WE en famille et entres amis, à partager une même passion.
Voilà ma balade ardéchoise. Un grand, beau et long moment de course dans une région superbe. A faire ou à refaire messieurs dames.
Je ne suis pas centbornard ???? Je vous garantis qu’avec cette course, ça le fait !!!!
Hey, les 100 km de Millau  en 2015 ça vous dit ? Moi je pars pour ça J……trop tard, elle l’a dit……..
Merci encore à vous toutes et tous pour vos encouragements.
Carole C

La course du pont de Millau, ma course coup de cœur.

Tout commence en voiture sur l’autoroute il y a 2 ans, à la radio un reportage sur la course Eiffage du pont de Millau qui a lieu le jour même, damned je n’étais pas au courant ! Ce n’était que la 2ème  fois qu’elle avait lieu, pas sûr qu’il y en ait d’autres en plus. Mais le reportage se termine sur une interview du patron du groupe Eiffage, qui a couru la course et qui n’est pas contre une nouvelle édition.

Un an plus tard, mai 2013, je surfe sur Internet, je tape « course viaduc Millau » et bingo la course aura bien lieu en 2014 et les inscriptions ouvrent … le lendemain, soit un an avant la course (durée de validité d’un certificat médical quoi). Je m’inscris, la moitié des 15000 places partent dès les premiers jours, au final ce seront 15400 inscrits qui seront comptabilisés. Agnès et Chantal de Neyron seront les 2 autres inscrites du team ASCM.

Pourquoi faire cette course ? Plusieurs raisons pour moi. D’abord je suis moitié aveyronnais, c’est un bon début. Et puis le pont on l’a vu construire en famille et on en a suivi toutes les étapes. Le jour de l’inauguration tombait également le jour des 10 ans d’une de mes filles. Et pour finir c’est une course très originale, et ça c’est aussi un critère, faire quelque chose qui sorte de l’ordinaire. L’autoroute A75 est entièrement coupée pour l’occasion car nous emprunterons le pont et ses 2,5 km dans les 2 sens, un luxe dont il faut savoir profiter.

Alors nous voilà partis Laurette et moi à l’assaut du pont. 034En arrivant par le sud de Millau le Puncho d’Agast qui m’avait posé quelques soucis en automne dernier lors du marathon des Causses (vertige) semble me narguer, alors tu remets ça et plus haut ? Oui je courrai sur le pont et là pas de risque de vertige on ne voit rien de la vallée quand on est dessus. Retrait des dossards samedi soir, c’est un peu le bazar en ville, la majorité des coureurs a choisi le samedi soir pour récupérer son numéro et en plus c’est le marché ! On est garés à près de 2km de la salle, ça commence bien ! L’ambiance est néanmoins sympa et détendue et nous permet ainsi de reconnaitre le lieu d’arrivée qui sera au même endroit.

Direction l’hôtel, Millau n’a pas la capacité d’accueillir 15000 concurrents et leurs familles. Malgré les hôtels, campings et chambres d’hôtes nombreuses, beaucoup sont logés loin, c’est notre cas. Nous dormirons à Meyrueis en Lozère. Ce village est à 40 km mais il nous faut suivre les gorges du Tarn et celles de la Jonte pour nous y rendre, le tout par une petite route vertigineuse. Le cadre est magnifique avec le soleil qui éclaire les parois. Ce Village touristique vit en fait au rythme de la course que ce soit à l’hôtel où il n’y a que des Rhône-alpins ou dans les restaurants ça ne parle que de « la » course, à la grande surprise des locaux qui pour certains n’étaient pas au courant de l’événement. Repas spécial coureurs au restaurant, en fait pour Laurette qui ne courra pas mais fera l’assistance indispensable, j’opte pour ma part pour une spécialité locale Aligot et saucisse de Toulouse. sms de Chantal et Agnès, elles ont dîné avec  jambon pâtes, accompagné néanmoins par un petit rosé.

Dimanche matin, levés à 5h15, à 6h00 le déjeuner est avalé et nous voilà déjà partis vers Millau, surtout éviter l’encombrement de la route de montagne et se trouver une place de parking pas trop loin de l’arrivée et dans le bon sens pour repartir. 7h00 on se gare, vue sur le Causse noir qui m’est familière, en fait on est juste devant l’hôtel où nous étions pour les Templiers en automne, heureuse coïncidence. Dernier tour vers l’arrivée, et bien entendu aux toilettes, et nous voilà prêts à rejoindre la ligne de départ à quelques hectomètres.

027Il fait frais, 5 degrés, on reste couverts. Déjà beaucoup de coureurs sont là et les sas se remplissent petit à petit, je rejoins le mien à 8h. C’est le 1er sas, il me permettra de partir quelque 40s après le top, tandis que les derniers partiront plus de 30 minutes après. Devant moi les élites et les 965 employés d’Eiffage, PDG compris, avec leur tee-shirt rouge. Agnès et Chantal sont dans le 2ème sas, après les pompiers. Laurette qui fait des photos ne réussit pas à les voir. Le départ est à 9 h, ça passe vite finalement, on papote entre coureurs, je passe comme d’hab. un temps infini à accrocher mon dossard et à refaire mes lacets. Je m’alimente un peu et je bois quelques gorgées car je partirai léger,  sans ravito, sauf l’appareil photo à la main. Dominique Chauvelier accompagne le speaker pour les encouragements et le départ est donné en musique.

017C’est parti pour un peu moins de 24kms, une seule et même distance pour tous les concurrents. L’allure du 1er kilomètre est très faible, juste 10 à l’heure, il faut laisser le flot accélérer dans les rues étroites et zigzaguer entre les coureurs en rouge souvent à plusieurs de front en faisant attention aux trottoirs et ilots directionnels, j’adore ça et je m’éclate. On sort de la ville, ça court à bonne allure maintenant, tous les coureurs de mon sas sont en moins de 1h45 au semi, on est tous dans le même rythme à 13, ça avance bien, de toute façon je ne suis pas venu pour un chrono mais pour prendre des photos et profiter de cet événement. Le viaduc se rapproche, il est gigantesque et se détache sur le ciel complètement bleu, bien éclairé par un soleil radieux qui commence à bien chauffer  l’atmosphère. Le pont se rapprochant  il semble devenir aussi de plus en plus haut ! Il nous toise à quelque 260 mètres au dessus de nous. Au km 5 on emprunte la route de service qui mène à l’aire d’autoroute, c’est parti pour 2km5 de grimpette à 12,5 %, ça court encore à 9, très peu de coureurs marchent, j’en profite pour prendre les premières photos, et nous regagnons le 1er ravito. Il est simple et suffisant, des gels et de l’eau, je m’hydrate correctement. Nous quittons l’aire et la bretelle qui mène à l’autoroute nous permet de découvrir enfin le pont, il est là, devant, immense, majestueux.

Quand nous atteignons son entrée les coureurs de tête en sortent, bon ça va ils n’ont que 5 kms d’avance ! Il y a ensuite un bon trou d’1 km avant le début du gros du peloton. Photos toujours lors de la montée, car en fait il n’est pas plat le viaduc et accuse une pente de 3,5%, ça se sent, on court à 11. Je sais qu’il y a 7 piles sur le pont, mais j’en découvre toujours une, j’ai l’impressions qu’ils en ont rajouté, mais c’est  vrai que 2,5 km c’est long. il fait maintenant bien chaud, on sent le goudron et même en haut du pont pas un brin de vent, ça sera dur pour les dernières vagues de coureurs  et certains néophytes. Au 1/2 tour dernière séance photo et on redescend. Ce coup-ci, fini les photos je vais profiter pleinement du viaduc, je suis aussi venu pour cet instant.

Pile au  millieu du pont j’entends un « Didier », un gars se retourne devant moi et fait coucou à Agnès, désolé c’était pour moi, on s’appelle pareil. 10s après c’est Chantal et son T-shirt du LUT qui m’interpelle, désolé c’est encore pour moi. Quelques instants plus tard un nouveau « Didier ! » ce coup-ci … c’était pas pour moi. A la sortie du pont je croise l’interminable cohorte des coureurs qui entrent sur le pont, ce coup-ci ce sont eux qui sont 5kms derrière. Mais il y en a encore, beaucoup et beaucoup  plus loin que nous apercevons encore dans les S de la montée alors que l’on quitte nous le 2ème ravito. Je ne néglige pas les pâtes d’amande et abricot secs ni la bouteille d’eau.

Longue montée casse pattes et c’est le début de la longue descente sur Millau, c’est un chemin trialisant, poussiéreux, ça déroule, mais attention aux quadri, ils vont être douloureux demain. La vitesse moyenne qui était de 11 au sommet du pont augmente à nouveau. Quelques petites côtes où se pressent les spectateurs cassent le rythme.

Arrivée en ville, certains habitants ont sorti les tuyaux d’arrosage, c’est une bonne initiative, il n’est que 11h et il fait déjà 25 degrés et cet arrosage est le bienvenu. Une fille de Lyon a reconnu le maillot de Mionnay, c’est toujours agréable, on papote un peu. La foule est massée dans le dernier kilomètre et les encouragements sont continus c’est très sympa. ScreenShot975Entrée dans le parc de la victoire où les jumeaux kenyans Ogari ont terminé eux en 1h17. Pour ma part c’est en 2h04 à un peu moins de 11,7,  arrêts photos compris. Je termine 1706ème avec le dossard … 1706, le prochain coup j’essaierai d’ avoir un numéro plus petit ! Dernier ravito qui est bienvenu, du sucré et du salé et on me remet le fameux T-shirt de la course avec son orange pétant ainsi qu’une très belle médaille gravée qui fait plus de 100g ! Retour à la voiture direction Mionnay, c’est à nouveau le bazar en ville, pas encore à cause des coureurs qui commencent juste à partir, mais plus à cause de la circulation qui a été déviée à cause de la fermeture de l’autoroute par le centre de Millau, comme au bon vieux temps. A 16h00 nous sommes à Mionnay, un petit tour à la farfouille, je rencontre Géraldine et Fabrice qui a fait le trail du challenge Beaujolais, il ne comprend pas qu’on puisse s’arrêter pour prendre des photos pendant une course. Je sais c’est comme ça ! Comme d’hab. la team de Mionnay a envoyé des sms d’encouragement, merci à tous, et lundi au  décrassage, avec Armand et Carole on prend RDV pour Millau, à nouveau, mais en 2015 et pour Ales 100 kms cette fois.

Didier P

Vidéo course

Le Trèfle Talançonnais 2014

7h45, un petit groupe de la section s’est donné rendez-vous dans la fraîcheur matinale sur la place de la Mairie.

Tenant compte des nombreuses exclusions (vacanciers, dissidents du Marathon d’Annecy, partisans de la Satho Verte le 1er mai…) nous sommes tout de même 8, incluant un affilié (Aurélien, le filleul de Carole J.) tous alignés sur le 10 kms du Trèfle Talançonnais : Jacques, Stéphanie, Carole J., Natalia, Isabelle, Valérie C., Aurélien et moi.

Dans la voiture, au fil d’un échange avec Jacques, je pose LA question camembert Trivial Pursuit : « mais au fait, le nom de la course, le Trèfle, ce ne serait pas parce qu’il y a trois boucles qui se rejoignent, façon pétale » ? Bingo – c’est ça. J’ai à peine le temps de me remettre de ma sidérante perspicacité (pour la modestie, je ne crains personne), que nous sommes déjà à Reyrieux.

Descente de voiture, oups c’est moi ou fait frisquet, là ? J’hésite, je mets ceci ou cela, toi tu gardes quoi sur toi, le gilet ou le blouson? En avril, ne pas se découvrir d’un fil et tout ça – grand classique des discussions de course, qui n’en finit pas de nous occuper jusqu’au Gymnase.

Sur le trajet, la 2e moitié du titre mystérieux de la course m’est dévoilée : il parait que les habitants de Reyrieux sont les Talançonnais – comme quoi personne n’est parfait, faut de tout pour faire un monde, et je dormirai moins bête ce soir (et probablement plus fatigué).

Inscriptions (pour les retardataires) et/ou retrait de dossards (pour les autres) – certes c’est deux euros de plus le jour même, mais moins de queue, c’est le prix du billet coupe file !

Petit café et échauffement –  temps clair et ensoleillé, petite pluie la veille, on attend un terrain légèrement gras,  non ce ne sont pas sont les commentaires du speaker pour Le Prix d’Amérique à Vincennes, mais bel et bien de notre Trèfle !

 Le départ de la course est en côte avec un resserrement après 500 m, risque de bouchon pour la masse besogneuse des coureurs, ça motive Jacques pour partir fort devant (bon, en même temps, il en a les moyens, lui).

Toujours ce petit feeling particulier dans les dernières minutes avant le départ, excitation avec un peu d’attente devant l’inconnu (c’est ma 1ere sur cette course). Et c’est parti ! Petits encouragements aux filles, et je trouve ma place dans la foule. Compte tenu de la pente au départ, j’ai décidé de partir sans pression, et gérer l’effort selon mes sensations. Seul objectif : moins d’1 h, selon la difficulté du parcours.

Un peu de piétinement au 1er resserrement, file indienne et premières éclaboussures à sauter les flaques – rien de bien méchant. Puis chacun fait son trou, une longue côte à moitié en forêt puis dans les champs, le soleil rend l’exercice agréable.

Je rejoins Aurélien qui doit s’arrêter sur un problème de lacet – hélas le temps perdu ne se rattrape guère, disait Barbara. Le dénivelé se stabilise puis c’est déjà la 1e descente  vers Reyrieux. J’allonge la foulée et relâche les bras, je suis bien, comme une mini impression de voler au ras du sol (genre Superman de province, en costume orange et noir), et je remonte ainsi plusieurs places (en descendant…). Vive les chaussures de trail, l’accroche et l’amorti font une vraie différence qui fait qu’on est en confiance.

On passe un petit goulet un peu en équilibre, pas le moment pour un faux pas, mais ça pimente le parcours, par ailleurs vraiment agréable et varié. On serpente dans le village puis replonge vers le gymnase, fin du 1er pétale (le rouge) et voilà le ravito. Fidèle à mon habitude, je fais le plein façon doggy bag mais ne m’arrête pas, je grignoterai et boirai en route – un volontaire baliseur héritera de mon gobelet vide.

On traverse le rondpoint et la pente s’élève pour attaquer le 2e pétale (vert). La plus grosse côte est à venir, autour du 6e km. Effectivement – le cardio s’emballe avec la pente, j’observe les coureurs devant moi, certains s’arrêtent, oh eh hein bon, un coup d’œil à droite, un coup d’œil à gauche, pas de Jacques dans les parages : je passe en mode marche rapide. Bonne pioche, je me rends compte que le coureur devant moi ne me décroche pas, de plus le cardio se calme, et la pente semble plus courte ainsi. L’enjeu est de pouvoir relancer en haut de la côte – no problemo, les sensations reviennent rapidement.

Nouvelle descente forte, on croise les coureurs du 21kms qui montent, ça redonne encore plus de jus de se dire que je suis mieux à ma place qu’à la leur ! Là encore, je double quelques coureurs, ma tactique semble payante. Je jette un œil au chrono, une accélération progressive sur le dernier kilomètre et voici la ligne d’arrivée – à peine plus de 55’, impec.

Je cherche Jacques au ravitaillement, pas vu, je me dis qu’il a dû profiter de l’eau des douches avant qu’elle soit froiiiiiiiide. Aurélien arrive deux minutes après, accueilli par ses parents, puis je décide de partir à la rencontre des filles.

Tour à tour, j’accompagne dans les derniers hectomètres Stéphanie, Carole, Natalia, Valérie et Isabelle, jusqu’au rondpoint. Joli panel de visages rougis et de postures plus ou moins fatiguées – mais pour toutes, la joie de finir et la volonté de tenir à mes côtés jusqu’à  la fin. Nickel, les filles !

Au dernier tour, un spectateur m’interpelle inquiet, « non par-là, c’est par là l’arrivée !» – no soucy, sympa mais j’avais déjà fini, m’sieu !

Après quoi, je pars à la recherche de Jacques, en fait il profite du service d’un ostéopathe – la course s’est bien passée mais une contracture l’a rattrapé à la buvette (pourtant non alcoolisée !).

En recoupant les infos, j’apprends effectivement qu’il a fini 2e au scratch – euh même pas dégoutant le garçon. Une juste récompense pour un fidèle du Trèfle : interviewé dans le Progrès il cite sa 18e participation, 100% depuis la création de l’épreuve.

Nous patientons un long moment avant la publication des résultats et la remise des coupes– petits couacs dans l’organisation, mais y’a des choses plus graves dans la vie, non ? Seule Valérie risque de rater l’apéro chez Belle-maman – attention c’est vrai que ça peut être dangereux!

Après quelques échanges sur nos catégories respectives (« senior, ça fait maison de retraite », lance Carole, péremptoire), nous avisons le podium qui trône au milieu du gymnase, l’occase est trop belle, et la photo réussiephoto 1. Un couple de jeunes embraye le pas, on les prend en photos à leur tour, ils sont mimis en vainqueurs.

Carole joue avec les boutons de sa montre chronomètre –GPS –  ordinateur de bord (et néanmoins rose). Puis elle sort un post-it de sa poche, avec ses temps théoriques – elle avait analysé le parcours, et défini sa vitesse cible, km par km – on n’est pas des p’tites joueuses, à l’ASCM.  La confrontation du post-it et de l’électronique livre un dilemme : elle a fait presque toujours mieux que son objectif à chaque km, et pourtant au final elle fait un peu plus, comment se peut-ce, on se le demande? C’est Valérie qui livre la clé de l’équation : d’après son supercalculateur technologique à elle, le parcours ferait non pas 10kms mais 10,45 kms, on nous aurait menti ?

Après cette séquence mathématique dominicale et matinale, je vais regarder la course enfants vers 11h. Un bout de chou haut comme trois pommes gagne la version maternelle, l’air même pas fatigué. Steuplait m’sieu, j’veux juste un bout de son énergie…

Puis Jacques a enfin l’occasion de monter sur le podium. Il gagne donc sa 257e coupe, 88e gourde, et 136e casquette. Il peut ouvrir une boutique e-bay spécialisée running, notre Jacques!

Marrant, la petite jeune de tout à l’heure monte vraiment sur le podium, 1e de sa catégorie, heureuse surprise pour elle!

Aurélien finit 2e cadet, il regrettera sans doute son lacet défait!

Midi, on quitte le gymnase avant l’apéro –sur le chemin du retour, Valérie appelle chez elle pour justifier son retard, arguant qu’elle ne veut pas être tenue responsable des lasagnes brûlées de belle maman !

Arrivés à Mionnay, on voit les participants de la sortie familiale vélo sous le auvent de l’école – un apéro chasse l’autre … Le sport, y’a que ça de vrai.

Fabrice M.

Vivicitta 2014

Dimanche 13 avril, les 13 membres de la MM (Mafia Mionnézane) se sont déplacés (en Audi noire…) pour la course du Vinatier.

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Après nous être échauffés, nous sommes allés encourager Carole, son filleul et Quentin sur le départ des 5 kms. Mais à force de traîner, nous avons failli louper le départ des 12 kms!!!

DSCF5374Ouf, il s’en est fallu de peu (à 20 secondes près….), mais la « MM » a bien su gérer cette course, qui n’était pas sans danger!!! Fous errant dans les allées…).

La preuve de nos exploits  en image:
1ère coupe et 2ème coupe pour Quentin en minime et le filleul de Carole en cadet :
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3ème coupe…3ème coupe???? Didi super V2 :Quelle ne fût pas ma surprise lorsque j’ai ente
ndu mon nom; sur le coup j’ai cru qu’un des Mafieux m’avait fait une blague….Mais non, que nenni, ZAOUI EDITH, qu’ils ont dit;
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en même temps, quitte à gagner 1 coupe je crois que celle du Vinatier m’était toute destinée…. Ah quelle belle matinée….

VIVICITTA, LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA LA VIVICITTA…….

Edith

Trail des givrés

C’est décidé on se lance dans une course « pas tout à fait plate » : Trail givré !

A ce moment-là on pensait que « givré » c’est parce qu’en février, il fait froid, souvent très froid même…

Nous voilà au départ, très belle matinée, soleil radieux et température tout à fait acceptable. C’est louche, le Trail givré aurait-il été mal nommé ?

9h ! c’est parti pour 9,7 km de chemins vallonnés (oui, oui, juste vallonnés qu’ils avaient dit ! et accessibles à tous !!!). Isabelle, Nathalia, Stéphanie, Josette et moi, départ un peu brouillon, on se fait doubler. Le plateau, au milieu des champs, on part un peu vite au début, comme toujours… petite montée, puis de belles descentes, il faudra peut-être remonter ça plus tard ? on évite d’y penser. ..

La course se poursuit dans les bois le long du ruisseau, ça gadouille un peu, mais le lieu est joli ! On traverse le ruisseau : c’est là que ce va se gâter, j’avais un peu étudié le parcours. On remonte dans les bois, ça tire un peu dans les jambes, Corinne nous avait prévenu : une montée raide dans les bois et la gadoue (!). Ho, dis donc, la montée déjà raide devient encore plus raide ! maintenant on marche car c’est vraiment casse-margoulette, et mes cuisses n’ont pas l’habitude de ce genre de traitement. Josette gère bien la montée, pour moi c’est plus dur.

Je lève la tête, histoire de voir ou sont les filles, et là je m’aperçois que la pente très raide va se transformer en mur d’escalade. Corinne nous l’avait dit aussi, mais pour être honnête, je pensais qu’elle plaisantait (!). Bon bien puisqu’on est là, on va la monter cette pente : Je m’accroche aux arbres pour ne pas tomber, puis directement aux racines, elles sont + à ma hauteur (si, si je vous assure, aux racines !!!). C’est pas possible, on s’est gouré de chemin !!!! Ouf, enfin le haut de la montagne, c’est plat, il faut que je me reprenne.

« Bip Bip Bip », ma montre sonne, elle a certainement remarqué que j’étais un peu lente sur le dernier kilomètre, je jette un œil, et là, j’hallucine : « reprise auto » Fichtre ! elle a cru que j’étais arrêtée, cette course c’est vraiment une galère.

En fait, je viens de comprendre, les givrés c’est nous : 1000 maso qui viennent se faire du mal au lieu de faire tranquillement un ptit déj en famille !!!

C’est reparti sur le plat, en fait c’est pas tout à fait plat mais après ce qu’on vient de vivre… Isa n’est pas très loin devant, Josette avec moi, on évite de se plaindre, mais c’est dur. 6 km – 7 km – 8 km encore une montée un peu raide, je baisse la tête et j’imagine les baskets de Coco juste devant moi, je les fixe et je les suis, comme à l’entrainement. Maintenant c’est dans la tête, il faut oublier la douleur des jambes. Avec Josette on n’en peut plus, mais on ne se dit rien, les regards suffisent… Quelques piétons nous encouragent, ça fait du bien. Corinne et Quentin sont là aussi, tout frais pour nous encourager (pourtant, ils ont fait la course eux aussi, non ?). Et après un virage, le gros boudin noir en ligne de mire, j’accélère, je me dis que c’est fini, je force, le boudin devient de + en + gros. Et on a avalé les 9,7 km en 1h06, pas mal pour une adepte du plat et un premier trail.

Un grand merci à Corinne pour les heures passées à me soutenir tous les samedis matin et à Jacques pour les fractionnés du jeudi. A Birieux dans 3 semaines ça va être du gâteau !

Carole J.

On s’était donné rendez-vous l’année prochaine… pour la Saintélyon…

Par contre ça démarre mal, le 27 septembre, plus aucun dossard disponible sur les relais 4… déception totale, alors on tente le tout pour le tout, et quelques mails plus tard, ça y est, on obtient des places pour 2 équipes de 4 (Merci Michel, mon parrain, t’es le plus fort !), c’est reparti, il faut constituer les équipes rapidement et plus de temps à perdre pour se préparer !

Du coup, Mardi 5 novembre 2013 : « Allo Valé, c’est Gégé, j’ai une proposition malhonnête à te faire… t’es dispo le 7 décembre vers minuit ?

–          Qu’est-ce que tu vas me demander, je te vois venir…

–          Ça te dirait de faire la Saintélyon…….

–          J’y crois pas… non Gégé je n’en suis pas capable, ce n’est pas possible…

–          Je l’ai fait, je suis sûre que tu peux le faire aussi…

–          Guy, c’est Gégé, elle veut que je fasse la Saintélyon ……………

–          Valé, tu as le temps de réfléchir… il me faut ta réponse… demain !

–          Je ne sais pas, tu crois, je ne vais pas y arriver…

–          C’est toi qui voit…

–          Je suis folle, mais bon d’accord, inscris-moi !!! »

Les 2 équipes Mionnésannes sont au complet, prêtes à en découdre avec « la doyenne des courses d’ultra,  le mythique raid nocturne entre Saint-Étienne et Lyon »._1130664

Séance du Samedi 30 décembre, nous sommes encouragés par toute la troupe présente : Didier M. nous conseille : « dans les côtes, rétrécissez la foulée,  gardez-en toujours un peu sous le pied, une fois en haut, allongez  pour vous remettre dans votre rythme, en plus c’est bon pour le moral… »

Dimanche 1er Décembre, c’est le traditionnel marché de Noël organisé par l’ASCM, les sections Vélo et Course à pied sont plutôt bien représentées au moment du vin chaud ! Bien sûr, après la découverte du fameux calendrier 2014 de la section Vélo (on peut dire que ça a fait causer !) nous évoquons nos derniers préparatifs pour la Saintélyon… nous écoutons les conseils avisés de nos « coachs » : « les filles, cette semaine c’est cool, juste un ou deux footings légers, histoire de maintenir le rythme… »

Lundi 2 décembre, je vais sur le site officiel de la Saintélyon, histoire de voir le bulletin météo annoncé…  du coup, je relis : « Avec plus de 60 hivers au compteur, la Saintélyon est un monument de l’Histoire de la course à pied en France. Le mythique raid nocturne entre Saint-Étienne et Lyon, doyenne des courses d’ultra, est devenu un véritable phénomène et la plus grande course nature de l’hexagone en terme de participants.

Trail et course sur route à la fois, course d’endurance par excellence au parfum d’aventure, la Saintélyon est le rendez-vous culte de fin de saison et envoûte littéralement tous ceux qui y participent, en solo ou en relais.

Courir la nuit, au cœur d’un immense ballet de frontales sur les crêtes des monts du Lyonnais est toujours, quelles que soient les conditions météo, synonyme de magie. Y participer un jour fait partie des grandes étapes qui jalonnent le parcours d’un coureur à pied. Ils sont ainsi chaque année plus nombreux à vouloir goûter au parfum d’aventure qu’elle procure » … Je n’aurai pas dit mieux, c’est exactement ça !

Je consulte le bulletin météo, il semble que la Sainté 2013, ça va être du lourd : neige présente sur le parcours, vent et froid sont prévus au programme !

Dimanche 8 Décembre : une fois le relais transmis par Isabelle et Valérie (qui finit au courage  car elle est victime de maux de ventre –bravo ! –),  le parcours que nous accomplissons avec Valé, entre St Christo et Sainte Catherine, est couvert de verglas, dès le deuxième kilomètre, ça se complique énormément, on est contrainte de mettre nos chaînes… merci à celui qui a inventé le concept sinon je crois que j’y serai encore !!!

Comme l’an dernier, beaucoup, beaucoup de monde sur le parcours, ce qui ne facilite pas notre progression… on a les yeux rivés constamment sur nos pieds afin d’éviter les plaques de verglas… en plus je n’ai pas les jambes… heureusement Valé m’encourage et sa présence est rassurante sur ce parcours difficile. Comme à son habitude, elle râle un peu aussi : « tu ne m’avais pas dit qu’il y avait autant de montée »…  c’est vrai que je n’avais pas du tout ce souvenir ! En fait le tracé à évolué… mais  surtout, (oui, Jacques, je sais !), je  manque de préparation.

Il nous aura fallu pas mal de courage… et 2h20… pour arriver à Sainte Catherine, et transmettre (enfin !) le relais à Thierry et Carole qui prennent le temps (on n’est plus à quelques minutes près !) de nous réconforter et de nous accompagner jusqu’au ravito. Pour ma part, je suis HS…, j’en ai honte mais je n’ai même pas eu un mot d’encouragement pour Carole et Thierry qui démarrent… je m’en excuse auprès d’eux, mais les difficultés du parcours, ont eu raison de ma lucidité à ce moment là…

Après un retour en navette pour rejoindre Gerland, même joie que l’an dernier de voir Coco, Virgi, Edith, Alex,  Guy, Thomas, Evan, Jacques, Brigitte… cependant sur le coup, sensation très mitigée, avec une course stressante et  beaucoup moins grisante que l’an dernier…

La bonne humeur revient, lorsque Daniel et Nico franchissent la ligne d’arrivée, les bras levés, alors que le chrono affiche 9h53 de course !

Et, à bien y réfléchir…

Avec un peu de recul…

En repensant aux fou-rires pris pendant l’attente aux relais (Je laisse à Nicolas et Daniel le soin,  de rédiger un article sur le sujet…)

…Oui, Valérie, C’EST A REFAIRE… ne serait-ce que pour tous ces bons moments partagés avec vous tous…

« La Saintélyon envoûte littéralement tous ceux qui y participent, en solo ou en relais », je confirme !

Tiens, si on se donnait rendez-vous le 6  décembre 2014…

Cette 60ème de la SaintéLyon

Ce samedi 7 décembre 2013, le rendez-vous était fixé à 20 h30 pour un départ en co-voiturage pour Saint Etienne. Deux équipes de Mionnay sontlà pour participer à cette épreuve (14 000 participants) :_1130664

  • Isabelle Mathey/Géraldine Devrieu/Thierry Mathey/ Nicolas Mercier
  • Valérie Dolgopoloff/Valérie Cattarossi/Carole Combe/Daniel Souche

La course a débuté à minuit, et c’est par binôme que nous avons effectués chaque relai ? Excepté pour moi qui au 7ème Km ai été prise de spasmes qui m’ont forcé à ralentir la cadence puis à marcher pour me reprendre. Heureusement nous n’étions pas là pour faire un temps !

Dans l’ensemble les conditions météo n’ont pas été trop mauvaises. Le seul « IC » fût le verglas. Quelques personnes ont chuté(es) mais sans bobo. Même Isabelle a dû s’y reprendre à plusieurs fois pour arriver à monter dans la voiture.

Quelques fois l’attente a été longue et froide, mais à l’arrivée, sur les visages, la joie était là car des ami(es) nous attendaient : notre fan club. Ce fût un moment superbe et nous les remercions vraiment. Bien entendu nous remercions également Géraldine, car sans elle nous n’aurions pas participé à cette 60ème de la SaintéLyon.

Pour info nous avons quand même réussi ce périple en moins de 10h00.

P1130678Alors Gégé cette course à refaire ?

Valérie D

Ma première course « pour de vrai »

J’ai enregistré ma première course le 9 septembre,  soir de mon 1er entraînement avec la Co, qui m’a dit alors : « Virgi, faut qu’on fasse le jogg’iles, le 10 km, tu verras c’est facile »… c’est ça !!!

t_t_Sans titre - 73Je savais vaguement ce qu’était le jogg’iles (tu cours sur des iles, ou presque !) mais quand j’ai compté  combien il me restait de séances du lundi avant le 17/11, ça faisait tout de même pas lourd pour assurer 10km, même si c’est juste un jogging de bourgeois comme nous l’a fait remarquer Jacques, notre maître à tous.

Samedi soir, histoire de me conseiller, Gégé m’a laissé un message que je n’ai d’ailleurs lu que dimanche matin : « attention la diététique pour demain : poulet, pâtes et pas d’amour ». Pour ne rien avoir respecté ou presque (je vous laisse chercher à quoi correspond mon « presque »), ça s’annonçait difficile… et ça l’a été. Pas du genre insupportable mais quand même un peu traumatisant, surtout  moralement quand tous vous doublent, des jeunes, des vieux, des gros, des minces…

Et puis il y a tout de même des petits bonheurs pendant qu’on en bave : voir qu’on a « déjà » fait la moitié du chemin alors qu’on pense n’en avoir fait qu’un ¼, les « Allez Mionnay » trop chaleureux qui nous rappelle le pays d’où on vient, enfin doubler deux ou trois paires de grosses fesses parce qu’on se déchire à l’arrivée en se rappelant le fractionné que nous a inculqué notre maître à tous.

10 pauv’chtits km…  qu’est-ce que c’est dans une vie ? Tout dépend bien sûr de votre vitesse. Et c’est là que ça devient flippant, parce que quand je compare l’allure de certains lapins du club avec la mienne, je me dis « ma fille, y’a du boulot et encore des heures à transpirer si tu veux rejoindre le groupe 2 ! »

 En même temps, pourquoi vouloir rejoindre le groupe 2 ? quand on a une super coach comme la Co qui vous encourage pendant les 10 bornes : « C’est bon ça ! Allez mon Pierrot, allez ma Virge, on est bien là ! » et qui vous laisse passer devant elle sur la ligne d’arrivée ! Pas possible, je reste dans le groupe 1 !

A la sortie du Joggiles, ça racolait fort pour vendre du coaching sur mesure. Même pas pris le flyer ! Nous avons assurément ce qui se fait de mieux avec la Co et Maître Jacques.

Virgi, le 19/11/2013, bien courbaturée mais prête pour la prochaine

Marathon de New-York City : Le plus beau des marathons

Courir le marathon de NYC est une expérience magique et unique. Vous traversez les 5 Boroughs de New-York et êtes encouragés par 2 millions de spectateurs.
Pour être sûr de participer au Marathon de NYC, il faut s’inscrire 1 an et demi à l’avance avec un tour operator.
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Après 6 mois sans aucune préparation sportive, je reprends l’entraînement fin Août en prévision de faire un bon temps au marathon de New-York, l’objectif visé est 3h30 pour un record au précédent marathon de NYC de 3h51 en 2011.
Ma femme me conseille donc de rejoindre le club de course à pied de Mionnay pour bénéficier d’une meilleure préparation. Je vous rejoins début septembre et fais les séances de fractionné avec vous tous les jeudis soir.

Après quelques semaines, Jacques me fait passer un plan d’entraînement sur 1 mois pour bien finir ma préparation.
Nous nous envolons pour New-York le vendredi 1er Novembre et arrivons à NY vers 15h00 heure locale. On va tout de suite récupérer les dossards. Il y a déjà une ambiance incroyable et surtout une organisation à l’américaine :  tout est prévu et rien n’est laissé au hasard.
J’en profite pour faire un petit tour des exposants (un supermarché géant de fringues de sport : environ 4000 mètres carrés de chaussures, t-shirts et autres accessoires : le rêve !!!).
La journée du samedi passe assez vite et je me couche de bonne heure pour être en forme le jour J.
Jour J : Je me lève à 4h30 et me prépare pour le départ. Les bus nous emmène à 6h00 sur Staten Island car à partir de 7h00 : le verrazano Bridge est fermé à la circulation. Dans le Bus, il y a même des français de Tahiti venus courir le marathon.
On arrive sur Staten Island à 6h30 : plus que 3 heures à attendre avant le départ du marathon : Il fait froid, entre 4 et 5 degrés. Je me glisse sous une tente et essaye de me reposer mais l’excitation est tellement forte que je n’y arrive pas, je n’arrête pas de repenser à la course, au départ, à l’objectif des 3h30.
Les SAS de départ s’ouvrent à 8h20, j’y rentre dès leur ouverture et repère les meneurs d’allure 3h30 : il s’agit de 2 femmes : une mère et sa fille. En voyant ces femmes, je pense à Carole qui aurait pû être à leur place. Je la revois en train de me dire : « Tu as intérêt à me battre et faire moins de 3h30 ». En plaisantant, je lui avais répondu : « je suis le meneur d’allure jusqu’au 40ème et après j’accélère pour faire 3h28 ».
Le départ approche, il y a une ambiance de folie, on entend la chanson de Franck Sinistra : « New-York, New-York » qui annonce le départ. Tout à coup, coup de feu et ça y est, c’est parti pour 42 Kil de folie dans la plus merveilleuse des villes. En franchissant la ligne de départ, je suis super heureux.
La première heure et demi passe super vite, je ne vois même pas passer le temps et j’ai environ 100 mètres d’avance sur les meneuses d’allure. On arrive rapidement au semi marathon et je tiens toujours les 2 meneuses d’allure. On est toujours dans Brooklyn, on n’est pas encore arrivé dans Manhattan. On arrive au point dur du marathon, le franchissement du Queensboro Bridge avec sa côte interminable d’environ 2 Km.0031t C’est à ce moment là que s’envole les 3h30 pour moi. Je vois partir les meneuses d’allure dans la montée et malgré mes efforts, je n’arrive pas à les rattraper. Je me dis que je les reprendrai dans la descente mais idem, je n’arrive toujours pas à les reprendre. En bas du pont, on arrive dans Manhattan sur la première avenue : C’est un des endroits les plus magiques du Marathon, il y a au moins 50000 personnes à la sortie du pont. Sur la première avenue, je surveille les numéros de rue car je sais que ma femme m’attend entre la 72ème et 73ème rue. Je la vois enfin, ça fait du bien au moral, je m’arrête 30 secondes pour lui dire que je souffre et je repars. Depuis la 72ème, on remonte jusque la 140ème rue (Harlem et le Bronx) pour redescendre  par la cinquième avenue direction central Park. A partir du 30ème Kil, j’ai plus rien dans les pattes : « le mûr », le vrai !! Je vais au bout mes forces jusque Central Park et essaye de ne pas m’arrêter trop souvent. Je revois ma femme vers le 41ème Kil et je décide d’accélérer avant l’arrivée pour essayer de sauver un peu le chrono et de battre mon record. Je vois la ligne d’arrivée, j’y suis presque et je vois que je vais battre mon record, je suis quand même heureux 0037tmême si je me dis que je vais me faire brancher par Carole en rentrant pour les 3h30.
Je franchis la ligne d’arrivée et finis le marathon en 3h47 : record battu de 4 minutes : classement 10016 pour 11400 la dernière fois : content quand même.
Entre le franchissement de la ligne d’arrivée et le retour à l’hôtel, je pense qu’environ 1500 personnes m’ont félicité pour le marathon.

A tous les marathoniens, et tous les joggeurs de l’ascm, je recommande le marathon de New-York, c’est une expérience  inoubliable qu’il est difficile de raconter tellement c’est magique. Il n’y a qu’en le vivant qu’on peut se rendre compte de l’ambiance et de la féerie New-Yorkaise.
Prochain objectif  : Berlin ou Nice-Cannes en 2014 avec l’objectif de battre mon record une nouvelle fois.
Merci à Jacques pour ses précieux conseils, pour son plan d’entrainement et merci à Carole pour m’avoir boosté dans les séances de fractionné, cela m’a permis de battre mon record.

Jean-Philippe