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20ème Foulée des Monts d’Or

« Agnès, Chantal, Corinne, Edith, Bertrand, Daniel, Didier et Didier, Jacques, Serge,  Thomas, sans oublier notre fidèle supporter Quentin, voilà la Mionnay team qui se présentait à la 20ème foulée des Monts d’Or ce dimanche. Beau succès populaire et nouveau record avec 994 coureurs  auxquels se joignaient une trentaine de marcheurs, et un parcours inédit mais très exigeant avec des petites montées urbaines casse-pattes et de longues grimpettes rendues boueuses par le dégel.
En effet avant de partir grosse question quel temps fera-t-il ?

La veille les chemins de Mionnay étaient verglacés et l’optimisme n’était pas de mise. Au final temps très agréable avec un beau rayon de  soleil  sur  les  hauteurs  qui  rendait indispensable l’arrêt aux ravitos pour s’hydrater, ils étaient très bien situés tous les 5 km et bien  pourvus, un bon point. Pour ces 25 km certains avaient choisi l’option relais (10+15), d’autres en solo, d’autres sur le mode entraînement (n’est-ce pas Didier). Les  encouragements des relayeurs de Mionnay étaient  les bienvenus et j’ai eu la chance de rejoindre le Mont Thou avec ma voiture suiveuse, une Audi! Autre encouragement inattendu, celui de Cathy Dubois, postée au bord de la route à Saint-Romain. Après  beaucoup  de grimpettes j’ai profité d’un lièvre dans  la  longue descente qui nous ramenait à Collonges en la personne de Didier qui m’encourageait et …  m’engueulait  dans  les interminables derniers  500m.  Une  soupe  au potiron, suivi d’un vin chaud,  accompagnés  d’un délicieux pain sportif (je me suis renseigné il  vient  de  la  boulangerie  de  Couzon) permettait de reprendre des forces en attendant  les derniers participants et la remise des prix  où Jacques obtenait, comme d’habitude, une médaille pour sa 3ème position  en  V2.

 La  pluie s’est mise à tomber après notre retour à Mionnay, permettant d’apprécier encore plus notre belle matinée. »

Didier P

Ma Saintélyon…

Comme dirait mon ami Tahar : chacun son niveau, chacun son objectif, chacun sa Saintélyon…

Ma Saintélyon à moi, elle commence en Septembre… une douzaine de coureurs de la section sont inscrits, mon petit frère, Cyril et ma tante Annie aimeraient former une équipe familiale, j’hésite, est-ce que j’en suis capable ? Je finis par accepter, la peur au ventre ! Pourtant, l’équipe DEVRIEUX & CO est inscrite en relais à 4, composée de Naïs, Annie, Cyril et moi.

Commence une préparation de 10 semaines, programme concocté par Jacques, pas toujours facile de tout concilier, le travail, les enfants mais finalement  les séances d’entrainement s’enchainent et font partie du quotidien.

J – 21, la pression monte, Didier envoie un message à tous les participants de la Saintélyon : la MIONNAY TEAM est née.

Ensuite, les jours défilent à toute vitesse :

Vendredi 30 novembre, 8h30 : au café chez Daniel et Véro, j’ai rendez-vous avec Tahar, il me prête sa lampe frontale, plus performante que la mienne… le Maire vient nous saluer…tout le monde parle de la Saintélyon… l’ambiance est géniale mais il faut quand même aller au boulot !

 JOUR J : Samedi 1er décembre 2012, 22 heures : on se retrouve tous au Parc des Expos de Saint Etienne, séance straps et photos… Cathy Dubois, native de Mionnay et l’une des favorites de la course nous rejoint, elle prend un petit moment pour échanger avec nous… super sympa !

Ensuite, c’est parti, les uns rejoignent la ligne de départ, les autres leurs points de relais. Pour moi, c’est Saint Christo. On sort de Saint Etienne, la neige est présente, j’essaie de gérer le stress, Michel, mon parrain me rassure…

1h30, Amandine (qui remplace au pied levé Naïs, blessée une semaine plus tôt) ne va pas tarder, je rejoins le point relais, le froid commence vraiment à me gagner, je suis toute seule, je gamberge… puis Serge et Jacques me rejoignent, on échange quelques mots ;  nous apercevons Isabelle, radieuse, qui en termine avec son relais : « c’est génial, il y a de la neige mais ça va !!!», elle cherche Valérie, difficile de se retrouver dans cette foule désorganisée, le groupe électrogène claque, on se retrouve dans le noir !

2h00 : j’aperçois Amandine, elle me donne la puce, me souhaite bonne course, Jacques m’encourage et j’entends mon parrain : « vas-y ma Gégé », GO !!! Je m’élance dans la première côte, je quitte Saint Christo… quelques mètres encore sur la route, et là plus aucun doute, je suis dans la course… nous nous retrouvons sur des sentiers enneigés, avec des passages verglacés, il faut être vigilant mais ne pas se crisper, sinon c’est la chute assurée. Plus loin, on s’enfonce jusqu’aux genoux, je garde mon rythme… il y a parfois des bouchons, on est obligé de patienter, alors je profite du spectacle… grandiose … un serpentin de petites lumières blanches qui se reflètent sur le manteau neigeux à perte de vue… c’est magique !

Les conditions sont difficiles, je ne peux plus boire, mon camel-bag est gelé, mais je me sens bien, j’avance, les kilomètres s’égrainent malgré tout, j’aperçois le panneau du 25ème kilomètre, il m’en reste trois !

Après un passage agréable dans un sentier de forêt où l’on enfonce moins, la descente sur Sainte Catherine s’amorce, par contre c’est plus compliqué, on est dans un goulet boueux, on enfonce jusqu’aux chevilles, certains hésitent, râlent, ralentissent tout le monde… un coureur agacé s’élance dans la boue pour doubler, sans réfléchir je lui emboîte le pas, il va un peu vite mais je ne lâche rien (à la Carole),  je double plein de monde, trop fun !!!

J’aperçois des lumières, puis des tentes, un brouhaha s’élève… je suis arrivée… un monde fou, il faut trouver Annie, quelques minutes s’écoulent, je demande où se passe le relais… « Gégé, je suis là », passage de la puce, encouragement, c’est à son tour de s’élancer… Je me retrouve là, hébétée au milieu de centaines de personnes, et là mes premières pensées et mon premier texto est pour Jacques : « Je l’ai fait, merci pour tout !!! Bonne course à toi ! ». J’appelle Cyril, le préviens que je viens de donner le relais à Annie, je monte dans la navette qui m’emmène au Palais des Sports de Gerland. Là, je retrouve Valérie, Serge, les parents de Cathy qui ont suivi sa course, elle est bien placée… nous décidons d’aller l’attendre sur la ligne d’arrivée… qu’elle passera en vainqueur à 7h13 !

Nous sommes rejoints par Christian (qui assure la sécurité aux Palais des Sports pour l’évènement) Corinne, Bertrand, Quentin, Edith qui se sont levés à l’aurore pour nous rejoindre, puis les relayeurs des autres équipes, pour attendre les quatrièmes relayeurs et les solos.

Tout le monde est arrivé, aucun abandon pour la Mionnay Team, chacun raconte, partage… la Saintélyon, c’est une aventure humaine… C’est l’air boudeur de Frank déçu de ne pas avoir fait mieux, les larmes de Carole sur la ligne d’arrivée, la volonté de Didier pour aller jusqu’au bout, et mon bonheur de l’avoir fait…

Bravo à tous les coureurs, merci à tous pour les messages d’encouragement, merci à l’assistance, Armand, Nathalie, Michel, Cécile, Jules et tous les courageux supporters qui nous ont rejoints au petit matin, au Palais des Sports de Gerland.

Dimanche 2 décembre 2012, Marché de Noël de Mionnay, tout le monde se retrouve autour d’une bière (excellent pour la récup, parole du coach !), on reraconte, on repartage, sans se lasser, avec ceux qui n’ont pu être là… qui a dit que la course à pied était un sport individuel ?

… J+1 : le réveil est difficile… mon p’tit Lucas vient m’embrasser avant de partir à l’école : « Maman, ça fait bizarre, d’habitude quand je me réveille tu es toujours debout…… mais c’est normal hier c’était TA SAINTELYON… »

Géraldine

FINISHERS aux Templiers

Millau, Samedi 27 Octobre, 10H30 bienvenue au village du festival des Templiers !

Retrait des dossards pour Nathalie, Armand, Didier et Didier. Les 2 premiers s’attaquent demain aux 72km de la Grande Course des Templiers et à ses 3200m de dénivelé positif…. Quant aux Didier, quelques heures encore avant le départ du Marathon des Causses.

11h Découverte de notre chambre commune et derniers préparatifs pour les compères Didier. La tension monte….

  • Nathalie s’inquiète : pour sa première participation sur une telle distance, elle étudie le parcours et scrute les barrières horaires….
  • Il a plu toute la journée d’ hier et toute la nuit : le terrain promet d’être gras
  • Didier l’aveyronnais nous annonce qu’il va « burler » (si, si burler…..c’est le vent du coin ! )
  • Pour tout arranger le thermomètre doit perdre environ 10° en fin d’après midi, et il se pourrait que des flocons accompagnent la burle
  • Aïe ! Armand n’a pas prévu de caleçon long….lui qui craint le froid, il va être servi demain matin (on le dépannera, en fait)

12h30 L’hôtel est à 2km de la ligne de départ : nous décidons d’y aller en trottinant pour s’échauffer et rejoindre les 850 inscrits du Marathon

13H15 Le speaker annonce un départ retardé de 10mn ; la météo a contraint à quelques aménagements du parcours et les baliseurs n’ont pas terminé leur travail. Finalement le marathon ne fera que 37km pour 1650m de dénivelé positif….. avis aux amateurs !!!

13h23 La musique d’ERA raisonne sur la ligne de départ : le peloton s’élance à l’assaut du 1er kilo qui nous conduit à la première grosse difficulté, la côte de Carbassas. Juste 470m de dénivelé positif sur 3km !!! Nous avons décidé de partir prudemment en fin de peloton. Entre le GPS de Didier et mon cardio, nous contrôlerons. Didier est amusé par le fait que nous remontons progressivement les coureurs, tout en contenant sa fougue légendaire…..

Puis c’est le début de la montée : encore courable au début, nous poursuivons notre progression dans la foule qui s’étire déjà fortement

KM 3 La rampe! Nous marchons en doublant encore jusqu’ au 5ème Kilo. Le décor est superbe: en contrebas la ville de Millau, et, en toile de fond, le fameux viaduc. Début du reportage photo. Ah oui, j’ai oublié de vous dire que je vais couvrir la distance, l’appareil à la main. Sur le plateau ( 800/850m d’altitude ), alternance de chemins forestiers, de sous bois aux couleurs de l’automne, et de bordures de falaise. C’est vraiment magnifique!!

Nous aurons couvert la première heure de course sur une base de 7,5 km/h. « Légèrement inférieur à nos prévisions….on profite du plat pour accélérer un peu ». Nos sommes bien physiquement et mentalement, les kms défilent.

KM 17 Descente du ravin de Fontfrégé: le 1er des 3 du parcours. On perd 200m d’altitude puis on remonte immédiatement sur le plateau. En marchant bien sur: inutile d’essayer de doubler sur ce sentier. Arrivés en haut, nous décidons d’aller chacun à notre allure:  » RDV au 1er Ravito du 22ème! ». Ca y est, la température a chuté: il « burle », il pleut, un peu de grésil aussi. Quelques photos au ravito: il est le bienvenu celui là…..Un léger coup de moins bien qu’ il fallait avaler….Didier repart avant moi, pendant que je m’ adapte ma tenue à la météo. Je retrouverai mon compère an bas du ravin de Fons au 27ème ( – 300m en 1,5km….). Re ascension en marchant….la forme est revenue. Mais pourquoi ai je eu des débuts de crampe tout à l’ heure??

Nous atteignons le point culminant du parcours: les Causse Noirs, c’est décidément très beau.

17H20 Arrivée au second ravito. J’ai pris quelques minutes d’avance pour pouvoir assister à l’entrée de Didier dans la ferme de Cade: au chaud, du sucré, du salé, boissons chaudes et froides pour tous les goûts, pain d’épice au roquefort…..on vous le conseille celui ci: un vrai délice !!! Tant pis pour la diététique….

Plus que 8km environ. Didier me propose de terminer chacun selon son envie. J’ hésite à cause des photos, mais je me laisse tenter.  » Allez OK à tout à l’heure ».

Surprise! J’arrive sur un spot de parapente, le Poucho d’Agast, et je vois la ligne d’arrivée en bas, juste en bas de la falaise, 400m plus bas….Moi qui commençais à accélérer franchement, je m’aperçois qu’il va falloir négocier une sévère descente très technique: pour commencer, pierres rendues glissantes avec de marches de 50 à 70cm, puis un sentier boueux et glissant qui longe la falaise sous les arbres. Difficile de prendre des photos dans ces conditions….l’appareil change de main au fur et à mesure que je m’accroche aux branches pour freiner la descente.

A la sortie du bois, je doublerai une quarantaine de concurrents avant de passer la ligne, frais en 4H59. Nathalie et Armand nos attendaient, transis de froid. Je les rejoins et nous attendons Didier pour la photo Finish. 5mn…10mn…20mn….nous commençons à nos inquiéter: chute? On se souvient que Didier craint le vertige.

25mn…Nous avons tellement froid que je propose à nos supporters de regagner l’hôtel:  » moi j’ attends ». Didier n’est pas joignable sur son portable….qu’ est ce qui s’passe?

La nuit est tombée: toujours pas de news. Les Garvi restent avec moi

19H01 Le voila!!! Didier nous explique qu’après quelques dizaines de mètres dans la falaise, le vertige a eu raison de lui et qu’il est remonté pour revenir seul par la route. Et du coup, il a parcouru un vrai marathon de 42kms. Trop fort, notre Didier!!

Nous sommes super contents de finir frais, et d’avoir parfaitement géré cette course comme un préambule à la Sainté prochaine.

J’en retiens aussi un enseignement quand je vois ce qui reste dans mon camelback: je dois boire plus en course ( les crampes…remember….)

Maintenant récup pour nous et place à la Grande Course des Templiers.

Dimanche, les Causses tôt pour les Costauds

03H30 Réveil, le petit déjeuner est pris dans la chambre, on ne pourra pas s’empêcher de réveiller Didier MASSON, Didier POTHET restera dans ses rêves et ne nous verra pas partir de la chambre.

04H30 Nous partons pour la ligne de départ en courant, 2 km qui nous permettrons de nous échauffer … et de nous réchauffer. En effet, la météo prévoit une journée froide (ressenti de -10°C sur le plateau des Causses) avec des rafales de vents…pardon, de burle.

05H15 Départ pour une très longue journée de course. Départ toujours magique avec la musique Améno du groupe ERA et une haie de fumigène.

La première partie sera commune au marathon de la veille avec cette première difficulté de la côte de Carbassas. Le sol est déjà couvert d’une pellicule de neige.

Arrivés sur le plateau, nous allons parcourir un long chemin forestier très roulant avant la levée du jour et la première descente menant au ravitaillement de Peyreleau au 22ème km.

Nous remontons ensuite sur le plateau, et maintenant que le jour s’est levé, nous bénéficions d’un magnifique panorama sur les Cévennes et les 1565m du Mont Aigoual enneigé.

Après un passage au second ravitaillement (Saint André de Vézines au 34ème km), je vais connaitre mon premier coup de moins bien (Nathalie connaîtra ces difficultés plus loin) vers le 42ème km et le passage à la Roque. Heureusement, je vais trouver dans ce moment difficile les deux Didier qui me seront d’un grand secours autant pour le moral que le ravitaillement en gel. La montée jusqu’au 3ème ravitaillement (Pierrefiche 48,5km) sera quand même  très dure.  Arrivé au ravitaillement, je vais bizarrement  être pris d’une envie boulimique de pomme.

Après avoir mangé mon kg de pommes, je vais repartir requinquer et prendre beaucoup de plaisir jusqu’à l’approche de Le Mona (60ème km) où je vais subir un second gros coup de moins bien. Heureusement, les deux Didier seront encore là au bon moment  et vont encore une fois me remonter (puis Nathalie lorsqu’elle passera plus tard au même endroit). Mais l’approche au dernier ravitaillement (la ferme Le Cade 64,5km) sera très dure. Je vais chercher en vain des pommes sur ce dernier ravitaillement, je me rabattrais sur les fruits secs (il y avait bien du roquefort mais Jacques nous l’interdit pendant les courses). Je vais envier des randonneurs attablés au chaud dans la ferme devant de belles assiettes de spécialités locales mais il faut bien repartir. Les deux Didier étaient encore là (Au top l’assistance) et vont faire un bout de chemin avec moi et Nathalie plus tard à la sortie du ravito.

Les 8 derniers km seront  très long mais je vais les aborder tranquillement, la dernière montée sera interminable, tiens encore les deux Didier, ils sont infatigables, je me demande vraiment s’ils ont réalisés un marathon la vielle.

Dernière descente de 4 km rendu glissante par les pluies tombées les jours précédent et arrivé bien venu vers 15h20.

Nathalie arrivera vers 19h dans une forme déconcertante après 72km.

20H30 Un des moments les plus attendu de la journée, sur les conseils de notre diététicien  Jacques, nous avons craqué pour un bon aligot accompagné de saucisses,  lard grillé et côte de porc. Le tout bien entendu arrosé d’un bon vin.

Nous tenons à remercier les deux Didier qui nous ont été d’une grande aide tout au long de la course ainsi que Carole pour le prêt des bâtons à Nathalie  qui l’ont bien soulagé.

O’XYRACE Défi Nature du Mâconnais 2012 – Trail KIDMINI

Samedi 27 et dimanche 28. On prend les quatre même et on recommence direction Fuissé.
Parti pour faire le défi court,trail nocturne de 15 km et 30 km de Vtt le
lendemain. Vu les conditions climatiques « extrêmes », neige et vent glacial,
nous renonçons au Vtt que nous remplaçons par une marche de décrassage.
Niveau course,point de mire : la roche de Solutré nous en avons fait le
tour avant de l’escalader. Montée facile et descente très technique.
Passage dans la cour du château de Chasselas. Je confirme qu’avec une
frontale qui fonctionne,c’est plus facile.
A l’arrivée, petite frayeur car nous attendons Isabelle qui a été
contrainte à un arrêt technique.
Dans l’ensemble, ce trail nous a vraiment mis dans les conditions de la
Saintélyon. D’ailleurs la plupart des participants venaient dans ce but
précis d’où le niveau assez relevé.
Nous tenons à remercier le famille Mathey de nous avoir assuré le gite et
le couvert et désolé Jacques, mais après l’effort le réconfort car le petit
blanc était très bon……..
VIST

Sedan-Charleville

La doyenne
Ce  weekend  il  y  avait  pléthore  d’activités  pour les sportifs de Mionnay  : Trail de nuit à Meyrié, trail de la Cotière, Runin Lyon, Le train  fantôme,  la  rallye  des  thous  et  le rallye du Beaujolais.
Devant ce  choix cornélien j’ai  finalement opté de  m’aligner sur la doyenne  des  courses  à  pied  hors stade : Sedan-Charleville.  92ème édition  depuis  1906 pour cette classique et 24km300 pour rallier ces deux cités des Ardennes. 3000 concurrents s’alignaient et un très beau plateau  était présent, des coureurs des hauts plateaux justement, des Kenyans,  Rwandais, Ougandais, Ethyopiens et quelques Burundais de Villeurbanne Rispoli.  D’autres  « Lyonnais » étaient présents que j’ai reconnus à  leur tee-shirt de la ronde des Grangeons ou leur serviette du relais de Viriat, ça faisait plaisir on se sentait moins seul !
Un indice qui  ne trompe pas sur le niveau et la popularité de cette course, des locaux ardennais qualifiés sur le championnat de France de semi-marathon de Nancy se courant  le  même  jour, avaient préféré s’aligner sur cette grande classique.
Qu’est-ce qui fait le succès de course ? Il est vrai qu’elle est richement dotée, 1500€ au  premier et de nombreuses places et catégories sont récompensées. Un tirage au sort final permettait également de gagner une Seat Ibiza !
Mais ce n’est pas seulement ça, c’est l’ambiance surtout !
Déjà en faisant le chemin  inverse 2 heures avant, j’ai vu les premières familles s’installer au bord de la route, comme pour le tour de France ! D’ailleurs 37 véhicules  constituant une caravane publicitaire précédait la course. Autre point commun avec le tour, les montées, là c’est une foule sur plusieurs rangs qui encourageaient les coureurs,  véritablement dément comme ambiance comme les 4 derniers km dans  Charleville où là  aussi les spectateurs applaudissaient toujours sur le passage alors que les premiers étaient arrivés depuis longtemps déjà. Car la course s’est gagnée au sprint en 1h14′. Je terminais  quant à moi en 1h56’55 » de bonne augure pour la suite, mais derrière néanmoins 15 V3 (du haut niveau cette course) La proximité de la Belgique, Sedan en est à 10km, invitait à attendre le tirage au sort devant une (plusieurs en fait) Chimey comme il se doit. Jacques l’a toujours dit c’est très bon la bière pour récupérer, j’ai donc suivi mon coach à la lettre !

Didier

Trail de la meyriottes

Nous sommes  quatre  au rendez-vous  de samedi à 17h15 pour nous rendre au trail de la Meyriottes, situé à côté de Bourgoin. Dans la voiture beaucoup d’interrogation pour Valérie, Serge G et moi car c’est notre première course de nuit. En effet, le départ des 11kms que nous avons prévu de faire est à 19H15.
Après la traditionnelle inscription, les garçons s’échauffent et les filles restent au chaud.
Après le breefing habituel de l’organisateur, enfin le départ. C’est avec surprise que nous avons découvert après avoir  parcouru 200 mètres sur un stade : une barrière à franchir et une rangée de bottes de paille enflammée à sauter. Et c’est là, qu’on se demande ce qui peut bien nous attendre plus loin. Et non, seulement un guitariste pour nous encourager  à notre entrée dans les sous-bois qui sera notre parcours pendant la plus grande partie du
trail. On allume, enfin pour certains,  leur frontale quand elle veut bien fonctionner, pour découvrir  la première montée qui monte qui n’en finit plus de monter. http://u.jimdo.com/www52/o/sd565611b397d9ada/img/ibeec81179d2382f6/1349669320/thumb/image.jpg Heureusement, on ne distingue pas trop le dénivelé ce qui n’est pas décourageant. Et ce n’est que la première ascension car tout le parcours est un single dans les bois  ou des chemins caillouteux qui
montent, qui descendent et re…..et …… jusqu’au 7ème km où l’on découvre qu’on a déjà fait tout cela. A partir de là, le parcours devient plus facile, on retrouve des chemins plus larges et moins ravinés, on reprend une foulée normale et on accélère, on en profite pour doubler et enfin l’arrivée.
Serge arrive avec beaucoup de terre sur ses vêtements suite à une chute due à une frontale HS, heureusement sans bobo. Malgré ce handicap, il a terminé à la première place en V3 avec une coupe et un lot très encombrant et très convoité par une concurrente…..
Après la douche, et un verre de mojito, nous avons dégusté la soupe au pistou en échangeant nos impressions  pour finalement arriver à la même conclusion  que c’était dur mais très sympa.

Isabelle

LA NUIT DES CABORNES

La dernière fois que j’ai couru un trail dépassant 20km, j’ai fini piteusement avec 2 chutes  dans des descentes et les jambes écorchées, sans compter le mal de tête après m’être rattrapé sur la nuque sur la chute la plus sèche. A la fin, je me suis dit « PLUS JAMAIS CELA !». Il faisait 22km et le terrain était boueux. Mais pris dans l’effervescence de la rentrée, me voici au départ d’un trail de 25km se courant de nuit : LA NUIT DES CABORNES. Heureusement le temps est superbe et le terrain sec. De plus, nous sommes une petite partie de l’équipe à courir ce qui est toujours plaisant pour se motiver (Franck & les 2 Thierry). Nous rejoignons la ligne de départ où il y a une masse de 450 personnes et parmi tout ce monde, nous retrouvons les filles (Agnès & Chantal).

Après le speech des organisateurs vient le départ. Etant au milieu de la meute pour ne pas me faire embarquer dans un départ tonitruant, je reste avec l’équipe. Mis à part ma frontale, j’ai fait l’impasse sur l ‘équipement du trailer (boisson, gel, …). Je voulais être le plus léger possible.

Je n’ai fait aucun échauffement et je le ressens suite au départ. Bien que mon train soit pépère, j’ai mis du temps à trouver mon souffle. Je double pas mal de monde sur la route car c’est assez roulant. Plus loin, je commence à trouver ma place car je double de moins en moins. Jusque là, je n’avais pas allumé ma frontale mais d’un coup, j’y suis obligé car nous bifurquons dans un bois. Le chemin reste assez large pour me permettre de dépasser (finalement c’est sympa de partir du milieu du peloton car on double beaucoup de monde et c’est enivrant comme sensation). Cela commence à souffler autour de moi et le jeu de lumière des frontales projettent des ombres de toutes tailles sur la forêt environnante.

La 1ière vraie côte arrive et mon souffle est là, puis vient une descente où je navigue à vue du fait du coucher de soleil environnant. Je manque de tomber et je retiens ma vitesse. Cela bouchonne derrière puis je peux relancer sur un faux plat et là plus personne ne se plaint derrière moi.

Les écarts se creusent et la nuit noire est là. J’avais quelques doutes sur l’efficacité de ma frontale mais cela est suffisant pour courir sauf quand je dépasse un coureur dont le halo lumineux dépasse celui d’un poids lourd.

J’arrive à une côte où le grappin d’alpiniste  s’avère nécessaire et je m’étonne de courir aussi vite que la personne devant moi qui marche. Dorénavant, je pratiquerai une marche rapide dans les côtes trop raides ce qui a pour effet de moins perdre d’énergie dans ces montées. Nous montons toujours depuis de nombreux kilomètres pour déboucher à la lisière d’un bois avec comme perspective la boule au sommet des Monts d’Or. Il y a un défilé de lumières dansantes jusqu’au sommet qui ajoute encore un peu de magie à cette course.

Après le sommet, la descente, le chemin est tortueux et je me demande à certains moments si je suis toujours sur le circuit, heureusement les points lumineux sont toujours là. Je manque de trébucher dans un fossé ce qui a pour effet de me rebooster. A partir de là, je vais traverser le meilleur moment de ma course. Je navigue dans la forêt à pleine vitesse et je passe un à un les concurrents devant moi. Montée ou descente, je suis en pleine confiance. Des bougies sont posées ici et là, qui ajoute un côté mystique et je passe le 1ier ravitaillement (9ième km) sans aucune douleur et en pleine bourre.

Les côtes et les descentes s’enchainent en ayant l’impression d’avoir perdu la notion du temps et je profite pleinement de la course sans pour autant m’arrêter pour regarder le paysage. Ce moment de plaisir va durer jusqu’à la descente juste avant le 2ième ravitaillement (16ième km). Cette descente va annoncer les douleurs à suivre. Je prends le temps de m’arrêter pour bien me ravitailler et repars d’attaque. Cette dernière côte n’en finit pas. A chaque tournant, on croit arriver au sommet et ça repart vers le haut. Un passage se fait carrément accroché aux troncs des arbres pour monter plus facilement. A certains moments, je suis tout seul avec le seul bruit de mon souffle. A d’autres moments, on entend la musique d’une fête de village et on se demande ce qu’on fait là. Mais voilà enfin le sommet, je me retourne et je vois une lumière qui n’est pas loin. Je me suis fait rattraper, j’essaye de relancer mais le problème, c’est qu’il faut descendre maintenant. Au début, la descente est douce donc j’arrive à tenir l’écart mais elle va devenir de plus en plus pentue avec des cailloux agressifs pour mes chevilles. Il va profiter de cette partie pour fondre sur moi et me mettre 2 minutes dans la vue. Je suis quasiment à l’arrêt dans cette descente tellement j’ai mal aux jambes. Mon poids n’est pas encore optimal pour faire face à ces douleurs. Je finirai dans cet état jusqu’à la fin et je suis même surpris d’arriver dans le village aussi vite ; On serpente un peu et voilà la ligne. 2h13, cela semble bien avec mon départ tranquille.

Me voilà de nouveau ami avec les trails car même si j’ai eu mal aux jambes tout le week-end, j’en ai bien profité et je le conseille à tout le monde (attention quand même car 25km avec 1000m de dénivelé, il faut être entrainé). Les premiers ont survolé les courses. Le 1ier du 42km était devant moi sur la partie que l’on faisait ensemble. Bravo à eux. Bravo aux autres coureurs/coureuses de l’ASCM car c’était une belle course mais dure.L’organisation était tout aussi réussie car les chemins parcourus étaient sacrément tortueux.

Fabrice D

Tous les résultats

La Ronde des Grangeons

Coté Marcheurs

Nous partîmes 6 pour une rando très très vallonnée. Deux groupes se sont formés : les sportifs et les festifs. Ces derniers ont bien profité de tout les ravitos du trajet : presque un tout les km ! Avec fondue, tripes, langues, viandes et tout ce que nous n’avons pas goûté, le tout arrosé au rouge, au rosé ou au blanc du Bugey, cela les a pas mal retardé…

Quant aux sportifs, arrêt seulement à quelques ravitos, nous avons tout de même profités, entre autres, du jus de raisin, raisin pressé devant nous, et de quelques friandises offertes au long du chemin. Nous avons mis 3h, arrêts déduits, pour faire les 16,2 km. Et quand on voit le dénivelé, les pentes et les montées, nous avons beaucoup pensé aux coureurs, coureurs que nous avons tous croisés et encouragés puisque nous faisions le même trajet en sens inverse.

Peut-être une prochaine fois ferais-je la course…??

Serge G.

Coté Coureurs

C’était plutôt la ronde des « talwegs » cette course !
En  effet  nous  n’avons  pas arrêté de monter et descendre durant les 16,2  km du parcours. Déjà  du  parking  au  retrait des dossards nous sommes  donc  descendus  dans le creux du terrain de motocross. Ce que nous  ne savions pas c’est que l’épreuve se finissait par cette montée dure  justement. Au final la ronde des grangeons (petites cabanes dans
les  vignes)  est vraiment très sympa à faire, le cheminement sous les bois,  le long de chemins permettant d’embrasser toute la vallée et le passage  dans  les  ruines  du  château,  vaut le détour. Quelques 500 coureurs  ont  ainsi croisés les 1400 marcheurs dont 6 de Mionnay qui profitaient des nombreux et copieux ravitaillements.

8 coureurs représentaient l’ASCM, 2  coupes,  Jacques  en  1er  V2  et  Florian  en 3ème junior. Jacques terminant également dans le top 20 se faisait remettre  une belle paire de  lunettes  de  soleil  très  seyante !

Temps  idéal donc pour cette ronde et l’occasion d’une nouvelle course de rentrée qui permettait de trouver ses marques pour préparer les gros objectifs à venir.

Didier P

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Sur les pas de Tanguy

Allez, c’est à mon tour de laisser une impression écrite de ma dernière course.

Partisan de l’entrainement et non d’une course tous les week-ends, je retrouve peu à peu cette envie de me frotter à des coureurs de la région, même si les entrainements sont parfois éprouvants quand Jacques donne le tempo. Donc je me décide à faire la « Course de Tanguy » après avoir couru quotidiennement tout l’été sous des chaleurs étouffantes.

Premier point, il fera très beau ce jour là même si le mercure sera assez loin des records de l’été. J’arrive ric-rac pour récupérer mon dossard et retrouve toute l’équipe de Mionnay fidèle au poste et prête à repartir dans de nouvelles aventures de running. C’est sympa de revoir tout le monde et je suis toujours étonné du nombre de coureurs que le club arrive à mobiliser sur les courses.

Je m’échauffe dans mon coin pour faire monter la température et rejoins la ligne de départ du côté du départ afin de bien me placer.

Jacques est déjà là et je me poste derrière lui. Bien m’en a pris, le départ est tonitruant et je me cale à quelques longueurs afin d’éprouver mon souffle pour ne pas exploser dès le départ. Je dois être dans les 20 et au bout d’1 km, la course prend une forme qui va peu changer jusqu’à la fin.

Jacques n’est pas loin devant et j’arrive à le rejoindre au bout du 2ième km. Je me cale derrière pour reprendre mon souffle et reste avec lui une bonne partie de la course. La course est agréable sous les arbres avec une route et des chemins peu empruntés par les voitures, on se sent vraiment à la campagne. Nous remontons quelques concurrents, d’autres nous rattrapent, jusqu’au 6ième km, cela va peu évoluer.

Tout d’un coup, un coureur de Mâcon nous passe et Jacques lui emboite le pas. J’essaye de suivre et je finis par baisser de rythme car cela va trop vite. Au 7ième km, la 1ière féminine me passe aussi, je retente de prendre le wagon et finis par lâcher au bout d’un moment. Elle sera la dernière à me passer car je réussis à tenir le rythme d’un coureur qui me passe et je réussirai à terminer devant lui en terminant au sprint. Mon expérience du 1500m parle toujours car je réussis assez bien mes finishs (500 derniers mètres). 14ième au final et l’impression d’avoir bien donné, je n’ai rien à regretter. Cette année, je compte bien faire beaucoup plus de courses.

D’un coup de voiture, je rentre me doucher et reviens (sans la famille car les enfants sont assez fatigués) pour le pique-nique. J’arrive juste après les photos mais je participe à la remise des coupes avec des commentaires très professionnels de l’entraineur de Corcy Endurance. Il les connait bien les champions du coin. Cette remise des récompenses a été l’occasion d’avoir des moments émouvants avec des personnes handicapées et l’association sur les maladies lysosomales qui nous remettent les idées en place par rapport à nos petits problèmes de tous les jours. Puis le final avec la remise du trophée du club le plus représenté qui est revenu à l’ASCM haut la main, sans oublier la 1ière place de Jacques en vétérans.

Ensuite, direction le pique-nique avec des saveurs toutes aussi variées les unes que les autres. Nous avons pu apprécier les talents culinaires des uns et des autres (les tartes de Christian, le vin au pamplemousse de Catherine et j’en oublie beaucoup d’autres). Le niveau en gastronomie est très élevé dans l’équipe et j’espère pouvoir montrer, au prochain pique-nique, mes connaissances en la matière.

Bravo à tous pour votre participation à la course et au piquenique.

Fabrice D