Le D-shirt vous connaissez ? C’est le concept développé par une start-up lyonnaise Cityzen Sciences. Le principe du Digital-shirt, un réseau de circuits électroniques intégré à la maille d’un tee-shirt technique qui permet pour les sportifs, et typiquement les runners, de collecter tout un tas d’informations utiles à l’analyse de la course, distance, vitesse, fréquence cardiaque etc. Afin de développer sa notoriété la petite entreprise avait organisé un jeu sur Facebook, j’ai joué et j’ai eu la chance d’être tiré au sort parmi les gagnants. Le lot ? Essayer le D-shirt sur le site de l’INSEP, temple du sport français, dans le bois de Vincennes à Paris, en compagnie de Laurent Jalabert et de Mickael Landreau. Ces 2 sportifs au palmarès impressionnant participeront de plus sous les couleurs de Smoozi (la marque de commercialisation du produit) au marathon de New-york le 1er novembre prochain. C’est une invitation qui ne se refuse pas, le débroussaillage du trail de la Côtière se fera sans moi, désolé les gars !
Samedi 7h00 du matin TGV pour Paris. Nous sommes 4 : Clément docteur en physiologie, Fabrice le photographe pro du jour, Émilie chef de projet marketing (de Mionnay et membre de la section courir) et ma pomme tout fier de participer à cette journée.
Nous sommes rejoints à Paris par Frédéric, autre gagnant, de Nantes, ainsi que 4 autres personnes du staff parisien de Cityzen Sciences.
Mickael et Laurent arrivent et la glace est vite brisée autour du café et le tutoiement devient de rigueur pour tous.
Première photo avec nos champions, heureusement je n’ai pas encore le D-shirt sinon le cardio devait être haut. Rapide présentation des participants et du produit et direction les vestiaires des basketteurs pour nous mettre en tenue. Je ne pensais pas un jour me retrouver dans un vestiaire avec Jaja et Landreau à se changer et à discuter de leur temps prévu sur le marathon de NYC. Mickael aimerait pour son 1er faire 3h30 et Jaja 2h55’14 » soit mieux que lors de son 1er marathon de New-york en 2005. En nous changeant on discute chaussures, ongles des pieds … cool !
Pour nous échauffer et tester le GPS de l’équipement nous faisons un petit tour du site de l’INSEP, chaque lieu porte le nom d’un sportif remarquable, site de tir à l’arc Sébastien Flute, salle Boris Diaw ou Tony Parker etc. Nous longeons la piscine, le vélodrome (Jaja y a tourné une fois) et enfin la piste d’athlétisme où des perchistes s’entraînent. 3km75 de footing et nous voilà prêts à faire quelques exercices sur la piste. Nous travaillons la foulée, le griffé, c’est dur pour tout le monde d’allonger le pas, mais c’est rigolo, quelques accélérations, 2 tours de stade et fin de la petite séance. Nous nous penchons sur nos smartphones pour analyser nos données, tout en regardant, impressionnés, un marcheur qui passe à toute allure et dont nous avons du mal à estimer la vitesse.
Retour aux douches, toujours aussi improbable comme moment ça, puis direction le réfectoire de l’INSEP . Nous déjeunons parmi quelques graines de champion en internat. Je suis en face de Jaja et nous discutons à bâton rompu pendant 1h, il me parle de ses 45h sur la diagonale des fous, de ses 10 marathons, de ses 10 trails de l’année. Un peu de vélo aussi pour répondre à nos questions, sa dernière course à pied le week-end dernier 1h21 au semi de Paris (rien que ça). On parle triathlon, tour de France etc. Nous parlons aussi du pays, nous sommes tous les 2 originaires du Tarn, et il habite toujours à Montaubant. Laurette mon épouse m’envoie un SMS « fais lui une bise de ma part », j’ai transmis ça l’a fait rigoler.
Nous trainons, c’est sympa, j’ai l’impression de le connaitre depuis toujours, dernières photos et à 14h il faut quitter nos 2 champions, sans oublier au préalable de leur faire signer le tee-shirt de la Galop’Ain ! Fin du rêve, mais pas fin de la journée.
En effet nous ne reprenons le train de retour qu’à 19h. Nous en profiterons pour faire des photos plus spécifiques du produit sur la piste d’athlétisme, Émilie revêtira sa brassière, un peu gênée au début mais nous sommes seuls sur le stade.
Suite de l’après midi, on part sur Paris en métro et toujours en tenue, Fabrice nous conduit au pont Bir Hakem, au look art déco au pied de la tour Eiffel. Nous shootons au milieu de couples de mariés asiatiques, et Émilie, toujours en brassière se fait photographier sous les yeux amusés de parisiens runners et des nombreux touristes présents ce samedi ensoleillé. D’autres photos sur les quais, j’ai hâte de voir nos bobines, en attendant quelques photos ici : https://goo.gl/photos/f4U8MfC4WPQ49TiF8
Retour à Lyon, en ayant eu le temps de prendre une petite, et une grosse, bière, et débrief dans le TGV de la journée, une bien belle journée et une très belle expérience, avec des champions abordables. Merci à Cityzen Sciences / Smoozi et à Émilie pour l’organisation de cette journée.
Allez on reste concentré, demain ce sont les 25 km des 9 clochers, mais avec plein de belles images dans la tête.